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Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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Messages : 6473 Inscription le : 04/08/2013 Age : 56 Localisation : Entre Paris et Utrecht
Sujet: message Sam 24 Oct 2015 - 17:13
Cynthia McLeod (née Cynthia Ferrier). Elle est la fille de Eugenie Lionarons en Johan Ferrier, le premier président du Suriname. Elle n'est malheureusement pas traduite en Français. Elle a écrit aussi Hoe duur was de suiker (à quelle prix était le sucre) qui a fait l'objet d'un film de Jean van de Velde (2013).
De vrije Negerin Elisabeth (Littéralement: Elisabeth, la Nègresse libre. Mais je préfère: Elisabeth, l'esclave libre)
Au 18ème siècle, il y avait plus d’esclaves que de blancs au Suriname. Les esclaves ne recevaient pas d’instruction, ne pouvait pas devenir Chrétiens, et n’avait pas le droit de parler (écrire) le Néerlandais.
Le Nengre, un mélange de langues Africaines, de Portugais, d’Anglais, de Français et d’Hébreu, était la langue parlée au Suriname. Elle devint vite la langue parlée par les esclaves, libres ou pas, et fut la langue que les esclavagistes employaient avec leurs esclaves.
Exemples:
Guneti masra : Bonsoir maitre Marrrons : esclaves en fuites Mi gudu : mon chéri (e) Sakafasi : soumis Granman : gouverneur Bakra : blanc Ke, ke ba : Mon pauvre Na bun e drun’en : elle est enivrée de bonheur
Le Nengre s’est dévellopé pour devenir le Sranan-Tongo, la langue actuellement parlée au Suriname.
Elisabeth Samson devait sans aucun doute parler le Nengre. Mais parlait bien le Néerlandais qu’elle employait avec son amant, son mari et pendant la période qu’elle a passé aux Pays-Bas.
Ce livre est un roman historique. Le style en est très factuel et simple mais pourtant agréable à lire.
Elisabeth est un personnage qui est souvent cité dans les manuels d’Histoire du Suriname. Elle était née libre, alors que certains de ses frères et sœurs ne l’étaient pas.
Elle a été la première femme noire à exiger de se marier avec un homme blanc. Elle mit toute sa vie à y arriver. Seulement les métisses avaient le droit de se marier avec un blanc, qu’elles soient libres ou pas. Une hiérarchie extrêmement étrange, imposée par les Néerlandais, et qui rejaillissait sur les esclaves, régnait. Elisabeth, avait été recueillie par sa sœur métisse, qui était marié à un Blanc. Elle reçut de l’instruction et devint une femme d’affaire avisée, ce qui lui amena une grande fortune. Malgré les humiliations dues à la couleur de sa peau, elle possédait elle-même des plantations et des esclaves. Elle avait beau dire qu’ils étaient bien traités, ils n’en étaient pas pour autant libres. Toute sa vie, elle a voulu appartenir à ce monde de blancs, pour s’apercevoir qu’elle ne s’y trouvait pas bien, et qu’elle ne serait jamais acceptée. On peut saluer son courage de s’être toujours battu contre les préjugés et son obstination à avoir tenu bon jusqu’au bout dans son désir de faire changer les choses.
La maison d'Elisabeth à Paramaribo
Hoe duur was de suiker
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Avant traduction : livres lus en langue étrangère Sam 24 Oct 2015 - 19:53
transféré ton message du OneShot sur ce fil... pour les livres qui ne sont pas (encore) traduits en français
intéressant en tout cas, j'ai trouvé un livre d'elle en anglais, je l'ai noté
pia Zen littéraire
Messages : 6473 Inscription le : 04/08/2013 Age : 56 Localisation : Entre Paris et Utrecht
Sujet: Re: Avant traduction : livres lus en langue étrangère Sam 24 Oct 2015 - 20:02
Merci Kenavo! J'ai hésité à le mettre sur le Oneshot. Mais comme les Pays-Bas ont une histoire mouvementée avec l'esclavage (ou disons qu'ils ont mouvementé bien des personnes), je me disais que c'était intéressant de parler d'un auteur qui parle de cette période de l'histoire dans le cadre de la LC esclavage. C'est un fil que je vais utiliser quelques fois je pense.
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Avant traduction : livres lus en langue étrangère Dim 25 Oct 2015 - 5:41
pia a écrit:
je me disais que c'était intéressant de parler d'un auteur qui parle de cette période de l'histoire dans le cadre de la LC esclavage.
tout à fait d'accord... et il se peut toujours qu'un des livres (ou plusieurs) de ce fil va (vont) être traduit(s), donc pas de raison pour ne pas y poster des commentaires, même si pour l'instant tu es la seule d'avoir accès à ce texte
Ariane SHOYUSKI Sage de la littérature
Messages : 2372 Inscription le : 17/04/2014
Sujet: Re: Avant traduction : livres lus en langue étrangère Dim 25 Oct 2015 - 14:00
Ah, je ne connaissais pas ce fil ! Moi aussi, je pourrai poster mes avis sur les romans japonais non traduits. Merci Kenavo, Pia.
pia Zen littéraire
Messages : 6473 Inscription le : 04/08/2013 Age : 56 Localisation : Entre Paris et Utrecht
Sujet: Re: Avant traduction : livres lus en langue étrangère Dim 25 Oct 2015 - 15:05
kenavo a écrit:
pia a écrit:
je me disais que c'était intéressant de parler d'un auteur qui parle de cette période de l'histoire dans le cadre de la LC esclavage.
tout à fait d'accord... et il se peut toujours qu'un des livres (ou plusieurs) de ce fil va (vont) être traduit(s), donc pas de raison pour ne pas y poster des commentaires, même si pour l'instant tu es la seule d'avoir accès à ce texte
Oui peut-être. Je devrais peut-être me proposer ? Cela a l’air très simple comme ça mais je pense que cela doit être plus compliqué. Je ne saurais pas à quelle porte taper.
Ariane SHOYUSKI a écrit:
Ah, je ne connaissais pas ce fil ! Moi aussi, je pourrai poster mes avis sur les romans japonais non traduits. Merci Kenavo, Pia.
Et bien nous t'attendons avec impatience.
pia Zen littéraire
Messages : 6473 Inscription le : 04/08/2013 Age : 56 Localisation : Entre Paris et Utrecht
Sujet: Re: Avant traduction : livres lus en langue étrangère Mer 16 Déc 2015 - 20:20
Tula, la liberté perdue (Tula, verloren vrijheid) de Jeroen Leinders
Monuments dédié à Tula. Placé à l'endroit où il a été exécuté.
Ce livre parle de Tula qui a été considéré comme l’investigateur de la révolte de Curaçao en 1795. Le livre raconte que Tula avait un petit frère handicapé qu’il aimait et qu’il protégeait. Un jour l’esclavagiste Van Uytrecht lui fait faire des travaux qu’il était incapable d’assumer, et il meurt sur place dans les bras de Tula. Après l’enterrement, Van Uytrecht annonce à ses esclaves qu’ils vont devoir travailler le dimanche, mais qu’ils seront payés. Après le premier élan de joie des esclaves qui voient dans cette rémunération un progrès de leur situation, Van Uytrecht leur annonce qu’ils devront, avec cet argent, acheter leur nourriture et ce dont ils ont besoin pour leurs soins personnels. C’ était tout à fait contre les règles , les esclavagistes se devaient de donner le gite et le couvert (et le reste) à leurs esclaves. Un jour Tula apprend que les Néerlandais sont sous gouvernance Française et qu’ils ont donné leur liberté aux esclaves Haïtiens, après que ceux-ci se soient révoltés. Il décide pacifiquement de faire comprendre à son « maitre », que les valeurs de la France sont Liberté, égalité, et fraternité, qu’il veut sa liberté et que les noirs et les blancs peuvent dorénavant vivre d’égal à égal, sans animosité, les uns avec les autres. Son combat commencé pacifiquement fut très sanglant, les blancs ne l’entendant pas comme ça. Il n’eut aucune chance. Mais son combat ne fut pas inutile et fit changer quelque peu les consciences. Ce fut le premier pas vers l’ émancipation. Le nouveau règlement mis en place après la révolte, stipulait que les esclaves devaient être mieux traités, avaient le droit à nouveau au gite, couvert et à leur dimanche de libre. Le nom de Tula n’a jamais été oublié par les habitants de Curaçao quoique ignoré par l’Etat Néerlandais. En 2010 Tula a été proclamé héros national.
Le livre est intéressant parce qu’il nous apprend. Il ne faut pas le lire pour le style de l’écrivain qui fait une sorte de condensé journalistique des évènements. Quelques émotions, beaucoup de descriptions détaillées des stratégies de batailles dans les deux camps. Leinders, après avoir travaillé dans le marketing et la publicité pour des clients comme Amnesty international et Cliniclowns (entre autres), s’est tourné vers la mise en scène de films et de documentaire comme Tula the révolt. Leinders a passé sa jeunesse à Curaçao.
Ci-dessous un lien sur lui où vous pourrez aussi trouver un extrait du film.
Là
Beaucoup de plantations sont déclarés Monuments Historiques.
Maison de la plantation Ascencion
Plantage Savonet
Quelques mots de Papiaments parlée majoritairement à Curaçao :
Berdat : vérité Bon nochi : bonne nuit Brio y poder : force et courage Dushi : chéri Kiko a pasa : Que se passe-t-il Libertat: Liberté Makamba: Mot pas très gentil pour « blanc » Mondi : La jungle
pia Zen littéraire
Messages : 6473 Inscription le : 04/08/2013 Age : 56 Localisation : Entre Paris et Utrecht
Sujet: Re: Avant traduction : livres lus en langue étrangère Lun 21 Déc 2015 - 18:56
Lu en Néerlandais (De kerstdoos)
Histoire semi autobiographique de l’auteur puisqu’il utilise son nom ? Ou alors une fiction basé sur un rêve auquel il aspire ?
C’est une histoire bien écrite, émouvante, un peu convenue, qui s’inscrit dans ces histoires de Noël classiques dont les Américains sont si friands et qu’ils sont si doués à imaginer à la chaine. Dieu sera toujours dans le paysage. Il y a la chaleur, la protection du foyer, le rapprochement d'avec la famille honnête et aimante, un peu de mystère, de fantastique….Bref un conte de Noël.
Richard et sa femme Keri reviennent vivre dans la ville de naissance de Rick. Ils ont une petite fille Jenna. Rick commence une entreprise de vêtements de soirée, mais les affaires sont lentes à démarrer et ils vivent très chichement dans un pièce cuisine. Rick travaille énormément pour pouvoir joindre les deux bouts.
Keri voit dans une annonce, qu’une vieille dame nommée Mary Parkin, cherche un couple, les enfants sont les bienvenus, pour venir vivre avec elle dans son immense maison…. Victorienne, dont chaque pièce contient une cheminée. Elle ne demande en retour que de petits travaux de maison. Ils emménagent, et trouve en elle une grand-mère, une famille de substitution. Rick continue à travailler énormément et ne voit pas beaucoup sa femme et sa fille. Un jour, il se réveille et entend de la musique qui vient du grenier. La musique vient plus spécifiquement de la boite de Noël qu’il avait trouvé, et qui contenait des lettres d’amours. Comment la boite qui n’a aucun mécanisme peut-elle jouer toute seule ? Il apprend que ces lettres sont celles que Mary a adressé à sa petite fille, morte à l’âge de quatre ans. Il apprendra grâce à elle qu’il ne doit pas laisser filer la jeunesse de sa fille sans la voir. Je me suis laissée prendre….
Un film (1995) a été tiré du livre.
pia Zen littéraire
Messages : 6473 Inscription le : 04/08/2013 Age : 56 Localisation : Entre Paris et Utrecht
Sujet: Re: Avant traduction : livres lus en langue étrangère Sam 30 Jan 2016 - 10:43
De wijsheid van Honden (la sagesse des chiens) de Brian Hare En Anglais The genius of dogs.
Première partie:
Qu’est-ce qui fait l’intelligence d’un chien. Depuis toujours, l’intelligence des animaux a été testée. Les chiens sont restés en arrière, et pourtant, il y a de quoi dire. Bien sûr, on peut parler de leur capacité à retenir les mots, comme le chien Chaser, qui grâce à son maitre John Pilley, a su retenir jusqu’à 1000 noms d’objets. Tout ça avec la méthode douce. Des mots gentils, des calins, ou des petites récompenses quand il réussissait. Mais leur génie ne vient-il pas du fait qu’il ont réussi à s’approcher de nous et à faire parti de nos familles ?
Spoiler:
Il y a 6 millions d’années les Primates quittèrent les forêts d’Afrique et se mirent debout. A l’autre bout du monde les chiens existaient déjà. ils étaient aussi grands qu’un loup de prairie, mais plus musclé et une tête plus grosse. Les Canis Ferox. Il y deux millions d’années, pendant l’ ère glaciaire, les chiens purent entrer en Afrique et en Europe. Ils avaient un peu changé, ils étaient plus mince et leur tête était celle d’un loup de prairie. Ils firent la connaissance de l’homo erectus.
L’homme de Néanderthal disparut. L’homme moderne apparut. Mais qu’est-ce qui a fait que l’homme moderne et le loup se sont rapprochés et que l’homme moderne, entre 43 000 et 12000 années a pu domestiquer le loup. L’homme moderne chassait les carnivores et mangeait les herbivores. Les bêtes carnivores n’avaient plus rien à manger et s’éteignaient. Les seuls qui restèrent furent les ours et les loups. Mais la famine régnait et la concurrence était rude entre eux et les hommes pour trouver de quoi se nourrir. Comment se fait-il que les loups, qui avaient des dents qui pouvaient facilement déchirer les chairs des hommes se soient rapprochés d'eux ?
Qu’est-ce qui fait que l’homme est unique ? Sa faculté à comprendre les intentions des autres.
Et justement, les chiens ont aussi la faculté de comprendre les intentions des autres, des hommes. Les chiens comprennent par exemple, le geste qui leur montre le gâteau sous le bol. Brian hare et son ami Mike Tomasello (professeur à l'Emory universty) ont fait des expériences avec le propre chien de Hare, puis avec des chiens d’amis et des chiens étrangers. Ils ont fait les tests de toutes les manières possibles, en augmentant les difficultés, pour être sûr que d’autres facteurs ne puissent pas interférer dans les résultats, comme par exemple l’odorat si développé des chiens.
Après avoir obtenu son diplôme Brian Hare rencontra à Harvard son nouveau Mentor l’anthropologue Richard Wrangham. Il testèrent l'hypothèse que la capacité des chiens à comprendre nos intentions, pourrait être apprise par la longue cohabitation du chien dans nos maisons. Mais que penser alors de leurs expériences avec des bébés chiens de 6 semaines qui ont les mêmes capacités à comprendre notre gestuelle, nos intentions? Expériences que Hare a trouvé très éprouvantes. Il raconte comment ses weekends se passaient à se faire lécher le visage par d’adorables bébés chiens, inconnus mais qui l’adoptaient immédiatement. L’hypothèse de la cohabitation n’est donc pas une explication.
Après avoir testé leur théorie sur des loups, ils se sont rendus compte que, si les loups avaient leur propre génialité, ils ne réussissaient pas à comprendre les intentions des hommes, et que l’évolution a fait que le chien et l’homme sont devenus si dépendants l’un de l’autre, qu’il y a dû se créer une convergence pendant la domestication.
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Avant traduction : livres lus en langue étrangère Sam 12 Mar 2016 - 6:54
Regina Kehn, Das literatirsche Kaleidoskop (Le caléidoscope littéraire)
Je ne saurais pas dire si ce livre va voir un jour une version française, mais je veux bien partager quelques pages de ce livre tout à fait à part.
Regina Kehn est illustratrice et elle a mis en image des poèmes et petits textes d’auteurs comme Christian Morgenstern, Franz Kafka, Rose Auslânder…
Aussi bien images que textes sont d’une inventivité et jouissance tout à fait extraordinaire.
Sublime…
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Avant traduction : livres lus en langue étrangère Ven 7 Oct 2016 - 19:41
ce livre vient de paraître et j'espère qu'une traduction va vite voir le jour...
Krista Halverson, Jeanette Winterson, Shakespeare and company, Paris a history the rag & bone shop of the heart
Citation :
George Whitman opened his bookstore in a tumbledown 16th-century building just across the Seine from Notre-Dame in 1951; a decade after the original Shakespeare and Company had closed. Run by Sylvia Beach, it had been the meeting place for the Lost Generation and the first publisher of James Joyce s Ulysses. (This book includes an illustrated adaptation of Beach s memoir.) Since Whitman picked up the mantle, Shakespeare and Company has served as a home-away-from-home for many celebrated writers, from Jorge Luis Borges to Ray Bradbury, A.M. Homes to Dave Eggers, as well as for young authors and poets. Visitors are invited not only to read the books in the library and to share a pot of tea, but sometimes also to live in the shop itself all for free. More than 30,000 people have stayed at Shakespeare and Company, fulfilling Whitman s vision of a socialist utopia masquerading as a bookstore. Through the prism of the shop s history, the book traces the lives of literary expats in Paris from 1951 to the present, touching on the Beat Generation, civil rights, May 68 and the feminist movement all while pondering that perennial literary question, What is it about writers and Paris?
kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
Sujet: Re: Avant traduction : livres lus en langue étrangère Mar 25 Oct 2016 - 7:04
on semble avoir trouvé le nom d'un des co-auteurs de William Shakespeare, mais peu importe si c'est lui qui a écrit tout son oeuvre, avec ou sans co-auteurs, certains disent qu'il n'a jamais existé ... reste qu'il existe des citations sous son nom qui ont innové la langue anglaise... voilà 45 expressions qu'on utilise aujourd'hui... sans même se rendre compte qu'elles datent de si longtemps
“All our yesterdays”— (Macbeth)
“As good luck would have it” — (The Merry Wives of Windsor)
“As merry as the day is long” — (Much Ado About Nothing / King John)
“Bated breath” — (The Merchant of Venice)
“Be-all and the end-all” — (Macbeth)
“Neither a borrower nor a lender be” — (Hamlet)
“Brave new world” — (The Tempest)
“Break the ice” — (The Taming of the Shrew)
“Brevity is the soul of wit” — (Hamlet)
“Refuse to budge an inch” — (Measure for Measure / The Taming of the Shrew)
“Cold comfort” — (The Taming of the Shrew / King John)
“Conscience does make cowards of us all” — (Hamlet)
“Crack of doom” — (Macbeth)
“Dead as a doornail” — (Henry VI Part II)
“A dish fit for the gods” — (Julius Caesar)
“Cry havoc and let slip the dogs of war” — (Julius Caesar)
“Devil incarnate” — (Titus Andronicus / Henry V)
“Eaten me out of house and home” — (Henry IV Part II)
“Faint hearted” — (Henry VI Part I)
“Fancy-free” — (A Midsummer Night’s Dream)
“Forever and a day” — (As You Like It)
“For goodness’ sake” — (Henry VIII)
“Foregone conclusion” — (Othello)
“Full circle” — (King Lear)
“The game is afoot” — (Henry IV Part I)
“Give the devil his due” — (Henry IV Part I)
“Good riddance” — (Troilus and Cressida)
“Jealousy is the green-eyed monster” — (Othello)
“Heart of gold” — (Henry V)
“Hoist with his own petard” — (Hamlet)
“Ill wind which blows no man to good” — (Henry IV Part II)
“In my heart of hearts” — (Hamlet)
“In my mind’s eye” — (Hamlet)
“Kill with kindness” — (The Taming of the Shrew)
“Knock knock! Who’s there?” — (Macbeth)
“Laughing stock” — (The Merry Wives of Windsor)
“Live long day” — (Julius Caesar)
“Love is blind” — (The Merchant of Venice)
“Milk of human kindness” — (Macbeth)
“More sinned against than sinning” — (King Lear)
“One fell swoop” — (Macbeth)
“Play fast and loose” — (King John)
“Set my teeth on edge” — (Henry IV Part I)
“Wear my heart upon my sleeve” — (Othello)
“Wild-goose chase” — (Romeo and Juliet)
source
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Sujet: Re: Avant traduction : livres lus en langue étrangère