Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 James Baldwin

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MessageSujet: Re: James Baldwin   baldwin - James Baldwin - Page 2 EmptySam 4 Avr 2015 - 17:46

hahaha. c'est joliment tourné !
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topocl
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MessageSujet: Re: James Baldwin   baldwin - James Baldwin - Page 2 EmptySam 4 Avr 2015 - 18:13

Encore que la fin ...
Spoiler:
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MessageSujet: Re: James Baldwin   baldwin - James Baldwin - Page 2 EmptyVen 24 Avr 2015 - 17:48

Si Beale Street pouvait parler

New York,  années 70 ? Depuis l’enfance Tish est amoureuse de Fonny et Fonny est amoureux de Tish. Ils se sont trouvés. Ils sont comme deux amis, deux amants, un frère et une sœur. Fonny sculpte, c’est sa vie. Tish travaille au rayon parfumerie d’un grand magasin. Ils vivent dans la même rue l’un en face de l’autre. La famille de Tish est unie, celle de Fonny beaucoup moins, la famille est scindée en deux, d’une part lui et son père, d’autre part sa mère et ses deux sœurs qui ne lui sont d’aucun soutien. Fonny est arrêté un jour pour avoir violé une femme qui se sauve avant d’avoir pu témoigner.  Malgré le fait qu’il ait passé sa journée avec un ami ce jour-là, celui-ci sortant juste de prison pour un vol qu’il n’avait pas commis, et étant encore sous le coup, ne pourra l’aider que très peu.

James Baldwin sait de quoi il parle, il l’a vécu et nous immerge dans ces familles écrasées par l’injustice d’une société, d’une police, d’un système judiciaire, dans lesquels l’homme noir est à la merci de l’homme blanc. C’est une injustice qui  suinte par tous les pores de ces hommes qui se battent contre des idées qui ne changent pas, les écrasent et ne leur laisse aucun espoir. Cela entre dans leur foyer, cela décide ce qu’ils pensent d’eux-mêmes, cela les mine comme un poison qui s’instille petit à petit, et malgré toute la bonne volonté du monde, malgré toute leur hargne à faire « pattes blanche », il suffit d’un caillou pour enrayer le rouage.  Pour ces familles qui essayent de survivre avec courage, tout se brise.  Sauf que ce caillou ne vient pas par hasard enrayer le mécanisme. L’homme blanc, dans son bon droit présumé, jette le caillou. Cliché ? Non réalité. Ceux qui pensent que les Afro Américains ont du se battre, et se battent encore, pour qu’on les traite normalement et qu’on leur laisse leur dignité, y trouveront leur compte. Les autres se diront qu’il y a exagération et polémiqueront. Je fais partie de la première catégorie.    

Je l'avais déjà certainement vu avant cet après-midi, mais il n'était encore qu'un flic parmi d'autres. A partir de ce jour-là, il a eu les yeux bleus et les cheveux roux. Agé d'environ trente ans, il s'avance à la John Wayne en longue enjambées assurées, pour purifier l'univers, et il croit à tout ce bla-bla-bla [...] Mais je commençais à comprendre la nature de de vide. Et ce que je découvrais me terrifiait. Si vous regardez fixement ce bleu immuable, cette pointe d'épingle au centre de l'oeil, vous découvrez une cruauté sans fond, une méchanceté froide, glacée. Dans cet oeil vous n'existez pas si vous avez de la chance. Mais si cet oeil, de sa hauteur, a été contraint de vous voir; si vous existez dans cet univers hivernal qui s'étend derrière cet oeil, vous êtes marqué, marqué comme un homme en manteau noir qui s'enfuit en rampant dans la neige.  


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Gilles Elie Cohen
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