| Parfum de livres… parfum d’ailleurs Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts… |
|
| Lee Daniels | |
|
+6Babelle Maryvonne coline Queenie Marko traversay 10 participants | |
Auteur | Message |
---|
traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Lee Daniels Ven 26 Oct 2012 - 20:24 | |
| Paperboy - Citation :
- 1969, Lately, Floride. Ward Jansen, reporter au Miami Times, revient dans sa ville natale, accompagné de son partenaire d’écriture Yardley Acheman. Venus à la demande de Charlotte, femme énigmatique qui entretient une correspondance avec des détenus dans le couloir de la mort, ils vont enquêter sur le cas Hillary Van Wetter, un chasseur d’alligators qui risque d’être exécuté sans preuves concluantes.
Precious pouvait laisser quelques doutes en suspens. Avec Paperboy, il n'en subsiste plus aucun, Lee Daniels est un tâcheron authentique qui se croit metteur en scène se permettant des afféteries ridicules alors qu'une seule chose semble l'intéresser : la bestialité qui est en chaque être humain et sa perversité intrinsèque. Une séquence suffit pour expliquer le cinéma de Daniels : celle où Nicole Kidman et John Cusack (tous les deux en surenchère permanente) forniquent comme des damnés et que, de manière fort élégante, le réalisateur interrompt pour nous montrer un cochon dans la cour qui n'a rien demandé à personne. Ca, c'est de la symbolique ! Polar raté et bâclé, censé nous faire sentir la moiteur du bayou, Paperboy est d'une complaisance rare dans la vulgarité, qu'elle soit langagière ou dans les actes. On en a vu d'autre et le dernier Friedkin n'était pas fait d'un autre métal. La différence est que Killer Joe est outrancier, grotesque mais surtout drôle, l'oeuvre d'un vrai cinéaste. Lee Daniels, lui, se prend au sérieux tout en faisant rouler ses personnages dans la fange avec un affligeant mépris. Qu'il y prenne du plaisir est indéniable. Qu'il ne s'attende pas à ce que celui-ci soit partagé. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Lee Daniels Sam 27 Oct 2012 - 9:35 | |
| Eh bien, tu es violent avec ce Paperboy. Je l'ai trouvé pas mal. Pas extraordinaire, certes. Il en fait des tonnes, mais j'ai trouvé que ça collait bien avec l'ambiance folle et poisseuse du bayou, de la chaleur. J'ai même trouvé mieux que ce soit tellement grossier, des personnages trop décalés, des situations trop poussées à leur paroxysme, invraisemblables (comme la fellation air pendant l'entrevue en prison). Par contre, c'est vrai qu'il n'est pas un assez bon réalisateur pour donner du poids à son film, que ce soit par la surenchère ou par la justesse dramatique de son propos. Je suis restée spectatrice devant un divertissement, alors que, je pense, cette histoire valait plus que ça. Trop de raccourcis, trop d'images fortes et provocatrices sans vraiment savoir comment leur donner un vrai poids. Mais sinon, les personnages m'ont plu, cette histoire d'amour imbriquée aussi. Et les acteurs sont bons dans leurs jeux cartoonesques. Le lien avec Precious est évident, du coup, c'est vrai, avec cet aspect : grossiers personnages et histoire glauque pleine de sexualité et de violence. Certains ont aimé Precious, d'autres aimeront Paperboy. Parce qu'il y a un quelque chose. Il essaye Lee Daniels. Il creuse quelque part. Il n'a peut-être pas l'envergure de ses projets, mais sa tentative, là, est très regardable je trouve. Faire une fellation à 2m de son partenaire, devant témoin. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Lee Daniels Sam 27 Oct 2012 - 22:53 | |
| Mon kif du soir: la jouissance gourmande de Marie Sauvion défendant le film au Cercle de canal +. Du coup je vais y aller!!!
Le Cercle: Paperboy | |
| | | Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
| Sujet: Re: Lee Daniels Mer 31 Oct 2012 - 21:17 | |
| Paperboy
Je rejoins Queenie dans sa description d'une ambiance de moiteur et de déliquescence. Dès les premières images, Lee Daniels installe un climat délétère , excessif et nauséeux, diffusant un malaise qui devient très vite le moteur du récit. Malheureusement, je trouve que cette démarche stylistique ambitieuse mais maladroite ne suffit pas à faire un film. Daniels hésite entre trop de sujets et ne va jamais au bout de ses idées : du procès d'un journalisme aveugle de sa propre manipulation à la romance morte-née entre Nicole Kidman et Zac Efron, Paperboy reste un patchwork qui ne parvient guère à soutenir l'attention au-delà de scènes scabreuses. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Lee Daniels Jeu 1 Nov 2012 - 10:05 | |
| Tout à fait d'accord, Avadoro. Et c'est bien dommage, il avait de la matière. Il est allé trop loin dans la forme et pas assez dans le fond. | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Lee Daniels Lun 20 Mai 2013 - 10:55 | |
| Precious (2010) Dans Precious, ce n’est pas seulement la situation du personnage qui est tragique. A 16 ans, analphabète, obèse, Precious vit chez sa mère qui la maltraite et l’humilie, avec sa fille trisomique née suite au viol de son père. L’inspiration se veut réaliste et représente la situation qui peut être celle de certaines jeunes filles des quartiers défavorisés de Harlem. On croit encore dégringoler dans la présentation de ce tableau désastreux lorsque Precious, qui attend un second enfant de son père, se fait renvoyer de son école. En fait, c’est l’évènement qui lui permettra de donner une nouvelle orientation à son existence. La directrice de son établissement l’envoie vers une école alternative où elle rencontrera Mademoiselle Blu Rain, une institutrice qui lui apprendra non seulement à lire et à écrire mais aussi à exprimer ses sentiments, ainsi que d’autres jeunes filles en difficulté avec lesquelles elle entretiendra pour la première fois des relations valorisantes. Les difficultés ne s’arrêtent bien sûr pas là. Le flot des catastrophes qui atteignent Precious ne s’interrompt jamais. Lee Daniels ose ajouter à cet imbroglio de malheurs et de désespoir les effets cinématographiques les plus pathétiques. Ce sont des filtres colorés décrépis, des ralentis tragiques et de gros plans sur cette mine boudeuse que Precious semble ne jamais devoir quitter. On craint de voir arriver le pire et pourtant, le résultat ne fait pas déshonneur à la situation représentée par le personnage. On ne quitte jamais la base d’inspiration réaliste, et même les rêves de Precious restent tristement pragmatiques. Lorsque le film s’enlise dans ses propres exagérations, les actrices du film parviennent à lui donner du ressort. Leur jeu est convaincant, leurs réactions ne sont jamais prévisibles, et on ne sait pas qui fait preuve du talent le plus complet (Lee Daniels, Sapphire, les actrices –ou peut-être tous ?) pour nous surprendre au gré d’une histoire qu’on avait d’abord imaginée prévisible. Precious m’a fait penser au Chant de Dolores de Wally Lamb. La comparaison ne s’arrête pas aux seules apparences (obésité, pauvreté sociale et familiale, exclusion, lesbianisme…) mais aussi au traitement du sujet. Dans les deux cas, les catastrophes ont beau s’accumuler, leur narration permet de ne jamais se complaire dans le tragique, bien qu’on nous en fasse sans cesse miroiter le risque. | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Lee Daniels Lun 20 Mai 2013 - 11:05 | |
| - Maryvonne a écrit:
- traversay a écrit:
- Precious est une adolescente déjà mère et à nouveau enceinte, à 16 ans. Elle est 1. Obèse, 2. Noire, 3. Séropositive, 4. Analphabète, 5. Violée par son père, 6. Battue par sa mère.
Dans le livre, il faudrait rajouter : 7. Incontinente. Finalement, Lee Daniels n'a pas poussé l'amplification dramatique dans ses retranchements avec ce film. - Babelle a écrit:
- Comment la société est incapable de protéger ses enfants : c’est le cœur de Precious, pour moi.
Je suis d'accord avec toi et c'est pourquoi ce film mérite selon moi un minimum de respect... - Citation :
- Un autre aspect vis à vis de l'obésité : Precious est grosse mais jamais on ne le lui dit. "Faire le régime" n'est même pas évoqué, comme ce serait le cas dans un nanar. Par contre le cheminement de l'apprentissage en alpha est décortiqué : les filles se trompent et dérapent sur les mots. Apprendre à écrire revient à comprendre le monde et à parler enfin de soi.
Je n'y avais pas pensé mais c'est vrai et presque étonnant finalement. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Lee Daniels Dim 23 Juin 2013 - 22:37 | |
| Je viens de voir Paperboy et je l'ai trouvé très mauvais. Je n'aime pas du tout cette mise en scène maniérée et artificiellement découpée. En tout cas c'est bien glauque. | |
| | | Heyoka Zen littéraire
Messages : 5026 Inscription le : 16/02/2013 Age : 36 Localisation : Suède
| Sujet: Re: Lee Daniels Dim 23 Juin 2013 - 23:18 | |
| - Marko a écrit:
- Je viens de voir Paperboy et je l'ai trouvé très mauvais. Je n'aime pas du tout cette mise en scène maniérée et artificiellement découpée. En tout cas c'est bien glauque.
J'en avais pensé la même chose. Mais je m'en doutais en allant le voir alors bon... | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Lee Daniels Sam 14 Sep 2013 - 18:02 | |
| Le majordome - Citation :
- Le jeune Cecil Gaines, en quête d'un avenir meilleur, fuit, en 1926, le Sud des États-Unis, en proie à la tyrannie ségrégationniste. Tout en devenant un homme, il acquiert les compétences inestimables qui lui permettent d’atteindre une fonction très convoitée : majordome de la Maison-Blanche. C'est là que Cecil devient, durant sept présidences, un témoin privilégié de son temps et des tractations qui ont lieu au sein du Bureau Ovale.
Precious et Paperboy ne laissaient pas de place au doute. Malgré un sujet moins racoleur et passionnant, Le majordome enfonce le clou : Lee Daniels est un cinéaste qui a la grâce d'un pachyderme. Le spectateur est pourtant alléché par l'histoire de cet homme qui a servi 7 présidents américains d'Eisenhower à Reagan. Un noir à la Maison Blanche, qui aura même, une fois retraité, l'honneur d'une entretien privé avec Obama. La lecture rapide du sujet est cependant trompeuse, il ne s'agit pas ici de s'immiscer dans les coulisses du pouvoir mais de retracer 80 ans de lutte de la communauté afro-américaine contre le racisme et pour la reconnaissance de ses droits. Le projet est ambitieux et dans les mains de Lee Daniels devient un lourd plaidoyer, louable certes, mais aux effets démonstratifs désastreux. La passivité feinte du majordome se heurte au militantisme de son fils aîné, un temps engagé dans le célèbre groupe des Black Panthers. Le cinéaste ne tire presque rien de cette opposition si ce n'est un banal affrontement familial. Le meilleur du film réside finalement dans l'évocation de la sphère intime du majordome, ses relations avec sa femme notamment, transcendées par le jeu subtil d'Oprah Winfrey qui fait mieux que se hisser à la hauteur d'un Forest Whitaker, toujours impeccable. | |
| | | Chymère Sage de la littérature
Messages : 2001 Inscription le : 21/07/2013 Age : 41 Localisation : Dijon
| Sujet: majordome Mar 1 Oct 2013 - 12:46 | |
| Ouaip, j'y suis allée pendant mes vacances... Ben moi je l'ai trouvé sympa, et mes parents ont bien aimé. C'est l'histoire d'une vie à travers l'Histoire, avec les difficultés des relations père/fils. ça permet de se rendre compte aussi (enfin, pour ma part, parce que ce ne sont pas des périodes que j'ai vécu), de la manière dont les Noirs étaient traités aux Etats-Unis à une période pas si lointaine, et des détails croustillants parfois sur la vie quotidienne des présidents... Après, il fait très "mélo hollywoodien" par moment dans le traitement et le propos, c'est ce qui pourrait lui être reproché... mais moi ça ne m'a pas dérangée.
Ah, j'ai oublié de le dire mais j'ajoute que j'ai un peu halluciné de voir Oprah Winfrey jouer... Et bien jouer, en plus. Comme Lenny Kravitz, d'ailleurs.
Dernière édition par Chymère le Mar 1 Oct 2013 - 14:25, édité 1 fois | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Lee Daniels Mar 1 Oct 2013 - 14:18 | |
| Que dire. Sans aucune surprise. Du coup, longuet. Mais c'était pas évident de mêler les histoires dans l'Histoire. Faire enchaîner les présidents, les différents mouvements anti-racisme, le portrait d'un type qui évolue. C'est joué avec pas mal de sobriété, ce qui a l'avantage de ne pas rendre le propos trop lourd. Mais... je crois que rien ne vaudra mieux qu'un documentaire quand on traite de tels faits historiques, même si pour moi aussi il est plus évident de me déplacer pour une fiction (même biopic) que pour un documentaire. J'en avais vu un autour de ce thème (la ségrégation et les mouvements de libération) sur Arte qui était très bien foutu. Et plus clair.
Le reproche, en fait, est le même pour tous les films biopic hollywoodiens : trop d'effets tire-larme qui n'ont pour effet que de me tenir à distance, trop de misérabilisme forcé, trop de portrait héroïque du quotidien, trop et trop.
Mais, enfin, c'est un beau projet. Et finalement il vaut peut-être mieux ne pas avoir trop d'envergure en tant que réalisateur pour faire passer ce genre de message historique. Un film didactique. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lee Daniels Mar 1 Oct 2013 - 17:43 | |
| - traversay a écrit:
- Le meilleur du film réside finalement dans l'évocation de la sphère intime du majordome, ses relations avec sa femme notamment, transcendées par le jeu subtil d'Oprah Winfrey qui fait mieux que se hisser à la hauteur d'un Forest Whitaker, toujours impeccable.
Je n'ai pas trouvé le jeu d'Oprah Winfrey si subtil, pour moi elle cabotinait un peu trop en arborant la mode des diverses époques traversées. Quelques beaux moments d'intimité du couple cependant. Forest Whitaker lui, incarne avec effectivement beaucoup de crédibilité cet homme qui vit autant de bouleversements sociaux qu'intérieurs. - Chymère a écrit:
- Ouaip, j'y suis allée pendant mes vacances...
Ben moi je l'ai trouvé sympa, et mes parents ont bien aimé. C'est l'histoire d'une vie à travers l'Histoire, avec les difficultés des relations père/fils. ça permet de se rendre compte aussi (enfin, pour ma part, parce que ce ne sont pas des périodes que j'ai vécu), de la manière dont les Noirs étaient traités aux Etats-Unis à une période pas si lointaine, et des détails croustillants parfois sur la vie quotidienne des présidents... Après, il fait très "mélo hollywoodien" par moment dans le traitement et le propos, c'est ce qui pourrait lui être reproché... mais moi ça ne m'a pas dérangée.
Oui, des moments de pathos, mais on ne va pas demander à Hollywood de se refaire, hein, et moi non plus ça ne m'a pas trop dérangée. En effet, on découvre des détails sur la vie des présidents et leur face plus ou moins cachée (saviez-vous que Reagan avait le coeur sur la main? et Lyndon Johnson des problèmes de constipation?), mais aussi pas mal de choses très connues (le côté borderline de Nixon, les souffrances physiques de Kennedy) j'attendais justement un peu plus de révélations au sujet de ces hommes que Gaines a fréquentés d'aussi près. L'intimisme se noie dans la fresque historique. - Chymère a écrit:
Ah, j'ai oublié de le dire mais j'ajoute que j'ai un peu halluciné de voir Oprah Winfrey jouer... Et bien jouer, en plus. Comme Lenny Kravitz, d'ailleurs.
Il y a aussi Mariah Carey, qui n'a pas une once de make-up et dont le rôle dure 1 mn. - Queenie a écrit:
Mais, enfin, c'est un beau projet. Et finalement il vaut peut-être mieux ne pas avoir trop d'envergure en tant que réalisateur pour faire passer ce genre de message historique. Un film didactique. C'est vrai. Il a des défauts mais il fait passer un message (ou plutôt un hommage) avec une certaine efficacité. Très bien pour un public scolaire. Et dans le côté héroico-pompeux, je le trouve plus sobre que le Malcolm X de Spike Lee. Bon, dans l'ensemble je ne regrette pas d'y être allée. |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Lee Daniels Mar 1 Oct 2013 - 17:54 | |
| Lenny Kravitz et Mariah Carey étaient déjà dans Precious. Ils jouent bien je trouve. Ils ont la présence qui colle bien.
J'ai tout de suite pensé que ça ferait, en effet, un agréable film scolaire. Et je n'ai jamais osé regardé le Malcolm X de Spike Lee, tu ne m'y encourages pas Nezumi... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lee Daniels Mar 1 Oct 2013 - 18:20 | |
| - Queenie a écrit:
Et je n'ai jamais osé regardé le Malcolm X de Spike Lee, tu ne m'y encourages pas Nezumi... ben c'est un film inégal, les 2/3 sont pas trop mal, la dernière partie pèche par excès de grandiloquence. |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Lee Daniels | |
| |
| | | | Lee Daniels | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|