Une ville en temps de guerre
Originale : Français, Avril 2013 (mais écrite, selon date à la fin du récit, « à Oran et Aubervilliers entre Juin 2011 et Décembre 2012)
CONTENU :
Oran, 1961-1962. Meurtrie par le barbelé, la violence et la haine, la ville, qu'on surnommait "la Radieuse", est le théâtre d'affrontements sanglants entre l'armée française, l'OAS et le FLN. Bouclages des quartiers, attentats, assassinats, enlèvements, plasticages et arrestations se succèdent à un rythme effrayant. Un jeune garçon, Lahouari Belguendouz, est le témoin de cette tragédie qui touche aussi sa famille et celles de ses camarades. A travers ses peurs et ses souvenirs, nous vivons la réalité d'un quotidien où la guerre ne dévore, heureusement, pas tout. Entre la vie et la mort, lui reviennent ainsi en mémoire les rues, les jeux et les cinémas de l'enfance, les lieux familiers, des images anciennes et le visage des personnes aimées.
(Source : 4ème de couverture)
REMARQUES :
Il s’agit bien d’un « récit » comme mentionné sur la couverture, et non pas d’un roman à proprement parler. C’est donc une fiction autour de faits réels et des épisodes vécues à Oran, notamment en 1961/62. Le personnage de Lahouari Belguendouz, d’environ 8/9 ans au temps des faits, est au milieu de ces temps difficile : moments et souvenirs heureux s’alternent avec une irruption de scènes de violence.
Il me semble d’avoir vu à l’oeuvre les souvenirs de l’auteur lui-même ; il lui est difficile de rester en dehors. Pour mon goût le coté récit, documentation d’un conflit, ou d’un pays au temps de conflit, prenait le dessus. Pour des raisons non explicables à moi-même je n’ai pas pu entrer dans ce livre que j’ai alors abandonné. C’est très proche d’un témoignage, et je lis actuellement un autre ?
Le livre se clôt avec des répères chronologiques et la liste des ouvrages consultés.