Katherine Mosby

Professeur à l’université de New-York, Katherine Mosby collabore au New Yorker et à Vogue. Poète et romancière, elle est l’auteur de trois romans. Sous le charme de Lillian Dawes est le deuxième. Il a fait partie de la sélection 2002 du New-York Times. Née à Cuba en 1957, elle vit aujourd'hui à New-York.








voilà une de ces exceptions, auteur née à Cuba, mais à part ce petit détail, elles est Américaine et écrit en plus que sur l'Amérique.. donc.. je la mets chez les auteurs américains

Sous le charme de Lillian Dawes

Citation :

Présentation de l'éditeur
" Il y a presque toujours dans la vie un moment clé, un point divisant le temps entre un avant et un après, un accident ou une histoire d'amour, un voyage ou peut-être un décès ". Ainsi commence le récit que fait Gabriel, dix-sept ans, de l'été qui changea le cours de sa vie. Renvoyé du pensionnat, il s'installe à Manhattan chez son frère Spencer, qui a renoncé à la carrière diplomatique pour la bohème littéraire. Enivré par sa liberté toute neuve, Gabriel goûte aux plaisirs de la ville et croise le chemin de Lillian Dawes. Artiste ? Aventurière ? Espionne ? Cette jeune femme, indépendante et mystérieuse, est de celles qui enflamment l'imagination des hommes. Ni Spencer ni Gabriel ne sortent indemnes de cette rencontre. Un très beau roman d'apprentissage dans le New York des années 1950.

Et si Truman Capote et F.Scott Fitzgerald avaient écrit un roman à quatre mains? Je pense que celui de Kathering Mosby aurait été le résultat
Manhattan des années 50 avec des heures de cocktails à la Fitzgerald et un personnage féminin qui peut faire de la concurrence à la délicieuse Holly Golightly.. fabuleux
Ecriture fluide qui laisse couler cette histoire sans que le lecteur perd à un moment l'envie de continuer.
Des jeunes hommes de 17 ans, découvrant pour la première fois le grand amour, on les trouve dans d'autres livres, certainement. Mais Katherine Mosby arrive à peindre toute une famille, une ville, des amis autour et elle en fait la différence avec son style (je l'ai lu en anglais, très soigné et qui donne envie de poursuivre!)

noté , postité .

Ah ah, ça ne m'étonne pas que ce livre t'ait tapé dans l'oeil Kena, car quand on le lit, c'est difficile de ne pas voir l'irrésistible, élégante, mystérieuse et bohème Lillian sous les traits d'Audrey Hepburn! Il y a même une histoire de chat, je suis sûre que c'est un clin d'oeil!
Ce roman est fluide tu as raison, et pétillant comme du champagne!

Le nouveau de Mosby, Sanctuaires ardents, sort dans quelques jours d'ailleurs, je l'ai feuilleté chez quelqu'un qui l'a reçu en service de presse.

Citation :

Depuis l’arrivée du couple Daniels, la petite bourgade de Winsville, en Virginie, est en émoi. L’intense beauté de Vienna, sa déroutante culture, sa passion immodérée pour les arbres suscitent l’admiration des uns, l’effroi des autres, les commentaires de tous. Un jour, Willard s’en va, laissant Vienna élever seule leurs enfants, Willa et Elliott, deux sauvageons pétris de curiosité et de connaissances. Dès lors, les rumeurs enflent. Jalousies et désirs se multiplient, se cristallisent. Puis le destin commence à s’acharner sur les Daniels. Forte de sa foi païenne, de son appétit de vivre, de l’amour qu’elle porte à Willa et Elliott, Vienna entre alors en résistance. « Souviens-toi, être différent ne fait pas de vous quelqu’un de spécial, mais être spécial fait de vous quelqu’un de différent. » Après Sous le charme de Lillian Dawes (Quai Voltaire, 2009 / Folio, 2010), Sanctuaires ardents montre l’étendue de la palette de Katherine Mosby et son sens aigu des nuances. “ Un style poétique et une histoire prenante… impressionnante… Vienna, Willa et plus encore le jeune Elliott prennent corps dans cet univers aussi concret que littéraire. ” THE NEW YORKER “Cela réchauffe le coeur de trouver un écrivain contemporain qui manie la langue avec une telle délicatesse... ” Paul Bowles

Nezumi a écrit:

Il y a même une histoire de chat, je suis sûre que c'est un clin d'oeil!

ah oui, j'ai aussi pensé que c'était une référence..

Nezumi a écrit:

Le nouveau de Mosby, Sanctuaires ardents, sort dans quelques jours d'ailleurs, je l'ai feuilleté chez quelqu'un qui l'a reçu en service de presse.

c'est la raison pour laquelle je voulais lui ouvrir ce fil
malheureusement en anglais il n'est plus en impression, je vais essayer de l'avoir en occasion

Désolée de t'avoir coupé l'herbe sous le pied...
J'espère que tu le trouveras en anglais...

Nezumi a écrit:

Désolée de t'avoir coupé l'herbe sous le pied....

ah mais non..pas du tout.. trop contente de lire que tu as lu et autant aimé que moi
et le résumé de son prochain roman (qui est en effet le premier publié en Amérique) est vraiment très tentant.. grâce aux différentes possibilités internet c'est possible de l'avoir en occasion

Je l'espère, car j'aimerais bien la lire en VO comme toi.

kenavo a écrit:

Sous le charme de Lillian Dawes

Je tourne autour depuis qu'il est sorti, je crois que je vais me laisser tenter.

Epi a écrit:

Je tourne autour depuis qu'il est sorti, je crois que je vais me laisser tenter.

je dirais que tu ne seras pas déçue.. un livre qui devrait te plaire

kenavo a écrit:

Epi a écrit:

Je tourne autour depuis qu'il est sorti, je crois que je vais me laisser tenter.

je dirais que tu ne seras pas déçue.. un livre qui devrait te plaire

Super, je le mets dans mon panier tout de suite !

A propos de Lillian Dawes, je me demande si Mosby ne s'est pas inspirée de Tante Mame (1955), de Patrick Dennis, réédité récemment chez Flammarion, que j'ai aussi feuilleté et que je vais sûrement lire. Une forte ressemblance des intrigues tu ne trouves pas ?...

Citation :

Présentation de l'éditeur

Tante Mame est une femme imprévisible, émancipée, et fantasque dont la vie est régie par un principe intangible : la liberté. Lorsqu'elle recueille son neveu Patrick, jeune orphelin, ce n'est pas pour l'entretenir dans les convenances ni les conventions, mais pour l'initier à une existence exubérante, pleine de passions cocasses et d'humour, lui donnant ainsi une leçon pour la vie: ne jamais céder au découragement. Hilarant de la première à la dernière page, Tante Mame est un étincelant témoignage de l'humour anglo-saxon, nourri de dérision, d'ironie, de fougue, et le lecteur gardera pour seule nostalgie de n'avoir pas eu, lui aussi, une Tante Marne dans sa vie. Roman culte, Tante Mame, dont le personnage a d'ailleurs été inspiré par la propre tante de l'auteur, l'excentrique Marion Tanner, se situe dans la plus grande tradition de la comédie américaine.

Sans compter cette critique des Inrocks:

Citation :

Dans la famille “personnages mythiques”, je demande Tante Mame. Elle a l’excentricité et le fume-cigarette de Holly Golightly, le compte en banque de Gatsby le Magnifique et le même penchant pour les frasques et l’alcool que Patsy, la blonde déjantée d’Ab Fab. En un mot, elle est irrésistible.

Nezumi a écrit:

A propos de Lillian Dawes, je me demande si Mosby ne s'est pas inspirée de Tante Mame (1955), de Patrick Dennis, réédité récemment chez Flammarion, que j'ai aussi feuilleté et que je vais sûrement lire. Une forte ressemblance des intrigues tu ne trouves pas ?...

ah oui, lors de cette réédition je me suis mise à la recherche pour savoir ce que cela vaut.. et je l'ai laissé tombé au moment quand j'ai vu chez quelle maison d'édition il était publié en Allemagne (je l'ai déjà dit, mais en Allemagne on peut juger à 98% la qualité d'un livre selon la maison d'édition)..
mais présenté dans le contexte de Lillian Dawes.. oui.. cela se ressemble en effet..
(mais n'est-ce pas qu'en fait "tous" les livres ont été déjà écrit.. il ne s'agit qu'en fait de trouver une nouvelle 'formule' voilà aussi un retour à la discussion sur les classiques qu'on a eu hier sur le fil 'nos lectures du mois' )
je serais donc curieuse de ton avis pour savoir si la maison d'édition a trouvé parmi toute leur 'salade' un bijou

kenavo a écrit:

(mais n'est-ce pas qu'en fait "tous" les livres ont été déjà écrit.. il ne s'agit qu'en fait de trouver une nouvelle 'formule' voilà aussi un retour à la discussion sur les classiques qu'on a eu hier sur le fil 'nos lectures du mois' )

Oui, bien sûr!
Apparemment Dennis lui-même sonne parfois comme Wodehouse.