traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Katrina Kalda Jeu 26 Aoû 2010 - 16:41 | |
| Katrina Kalda est née en 1980 en Estonie. Elle a étudié les lettres à l’École normale supérieure de Lyon. Elle vit et travaille en France. Un roman estonien est son premier roman, publié chez Gallimard (Août 2010). | |
|
odrey Sage de la littérature
Messages : 1958 Inscription le : 27/01/2009 Age : 46
| Sujet: Re: Katrina Kalda Jeu 26 Aoû 2010 - 21:07 | |
| Un roman estonien, un roman russe, un roman français... Quelle originalité dans le titre! | |
|
traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Katrina Kalda Ven 27 Aoû 2010 - 21:16 | |
| Un roman estonien - Citation :
- 1994. À Tallinn, Estonie, ex-république soviétique, depuis peu redevenue indépendante, August, un jeune homme introverti, rencontre Eerik Pall, homme politique et grand industriel, qui le fait entrer au journal Tänapäev. Sommé d’écrire un roman-feuilleton patriotique se déroulant à la fin des années 1980, August crée le personnage de Théodore, un étudiant engagé dans la dissidence antisoviétique. Épris de Carlotta, réplique littéraire de Charlotte, l’épouse d’Eerik, Théodore, le jeune héros, finit par se révolter. Il prend à son tour la plume pour révéler les secrets de son créateur et les dessous de l’Histoire officielle.
L'Estonie est à la mode en cette rentrée littéraire. Beaucoup avec Purge, le livre phénomène de Sofi Oksanen, un peu avec le premier roman de Katrina Kalda, née à Tallinn, mais qui a grandi en France et écrit dans notre langue. Néanmoins, son livre s'intitule Un roman estonien et ses péripéties s'articulent autour de l'indépendance des années 90, un peu avant, un peu après. C'est d'ailleurs un ouvrage assez fuyant, qui décrit une contrée comme fantasmée, ce si petit pays du nord de l'Europe, dont Katrina Kalda aime à rappeler, quasiment à chaque page, combien son climat est rude et angoissant. L'histoire est singulière, puisqu'elle est racontée par le pseudo héros de fiction d'un roman-feuilleton qui prend la plume pour évoquer son créateur, et comment sa vie réelle influe sur la fiction qu'il écrit. C'est un peu l'effet Vache qui rit, qui ne fonctionne qu'à moitié, on ne sait trop pourquoi, peut-être parce qu'il manque un peu de chair à ce roman, à l'écriture trop propre et qui cavale comme un cosaque à la poursuite du temps perdu, sans suffisamment le prendre (son temps). | |
|