Jean Teulé

colimasson a écrit:

Kannskia a écrit:

Surtout que je n'ai pas aimé du tout Le Magasin des Suicides

Moi non plus... et pas très pressée d'ouvrir un autre livre de l'auteur du coup...

C'est bête parce qu'à la base, il avait tout pour me plaire ce livre.

Je suis une fana d'humour noir mais là, pétard mouillé...

J'avais bien aimé Le magasin des Suicides donc je n'ai pas totalement envie d'abandonner maintenant. Je vais persévérer avec Fleur de Tonerre, un jour ...
Quant à son Villon, pas encore lu mais on me l'a prêté donc je vous en parlerai ... un jour aussi ...

Kannskia a écrit:

colimasson a écrit:

Kannskia a écrit:

Surtout que je n'ai pas aimé du tout Le Magasin des Suicides

Moi non plus... et pas très pressée d'ouvrir un autre livre de l'auteur du coup...

C'est bête parce qu'à la base, il avait tout pour me plaire ce livre.

Je suis une fana d'humour noir mais là, pétard mouillé...

Et ce livre figurait sur une liste des 100 livres les plus drôles, ou un truc du genre... qui fait sourire une fois ou deux, oui, mais drôle... quand c'est convenu, ça ne peut plus l'être !

Ô Verlaine

Citation :

Alcoolique phénoménal, amant frénétique et désordonné, bigame maltraité par ses deux compagnes, Paul Verlaine oscilla jusqu'au tombeau entre l'ignoble et le sublime. C'est à la toute fin de sa vie, au moment de la pire déchéance morale et matérielle, au moment où les gloires de l'époque l'accablaient de leur mépris, qu'une soudaine vague de sympathie naquit en sa faveur parmi les étudiants et la jeunesse du Quartier latin. En quelques semaines, il devint leur idole.

Ces quelques lignes en bandoulière, ainsi que la sympathie naturelle que m'inspirait l'auteur, j'abordais ce livre avec un fol espoir. Las, très vite, l'histoire, tirée par les cheveux, les style, très inégal a douché mon enthousiasme. En fait de sublime, Teulé n'arrive que rarement à rendre le sublime de son personnage. Même dans sa description de sa décadence il pousse tellement loin ce que j'appellerai la caricature, qu'il rend le roman ennuyant. Le choix du personnage Henri-Albert Cornuty, sensé témoigner de l’idolâtrie que peut provoquer Verlaine, n'est pas crédible. Le plus dérangeant de ce petit roman est l'absence d'unité stylistique de Teulé. Un profond ennui a fini par s'installer au fur et à mesure de ma lecture, pas au point de l'abandonner, mais tout juste.

J'aimerais bien savoir si certains Parfumés ont aimé Mangez-le si vous voulez ? Je l'ai lu tout récemment et je suis restée un peu perplexe : il se lit bien malgré le côté "écoeurant" du sujet, mais heureusement qu'il ne fait pas 300p . Malgré tout, je trouve l'écriture de Teulé un peu caricaturale, pas très subtile...peut-être est-ce fait exprès pour coller à l'époquen mais je trouve ça un peu facile...

Fleur de Tonnerre

L’histoire de cette Hélène Jégado qui a probablement empoisonnée 60 personnes, sinon plus et qui n’a pas hésité à tuer des membres de sa famille, des femmes, des hommes, des vieillards, des enfants, comme une véritable réincarnation de l’Ankou (personnification de la mort en Basse-Bretagne qui emmène les gens le moment venu avec lui) en mission, est une des tueuse en série les plus terrifiante qui ait existé.

Mais voilà le livre de Jean Teulé semble n’être seulement qu’une énumération des meurtres qui ont eu lieu. On ne cerne pas le personnage de Hélène Jegado. A la fin seulement, l’auteur semble s’apercevoir qu’il n’a donné aucun indices sur lequel on puisse s’appuyer pour comprendre, et qu’il serait tout de même bien de mettre un peu de vie dans son récit et de la bouche d’Hélène même, sort une sorte d’explication vibrante et élaborée de ce qui l’a motivée. Ce que j’ai trouvé maladroit (comme un cheveu sur la soupe aux herbes) après avoir fait du personnage de Hélène une femme incapable du moindre raisonnement. Là, je me suis posée la question de savoir si l’auteur avait pris le parti de faire cette énumération pour appuyer sur le côté psychopathique du personnage, comme l’Ankou qui ne fait pas de distinction entre les gens qu’il doit venir chercher, et s’il avait voulu appuyé sur le fait que personne n’a pu cerner ce personnage. Qui se passe peut-être d’explications après tout. Mais enfin cela ne m’a pas convaincue.

Arf, rien sur Héloïse ouille ! C'est dommage car ma môman me l'avait prété en me disant : "Houlala, je l'ai prété à plusieurs copines et on l'a toutes trouvé vraiment très osé". Et moi je l'ai trouvé très tarte et j'en ai abandonné la lecture avant la fin. Mais depuis je me demande si j'ai raté quelque chose en ne le finissant pas.

MezzaVoce a écrit:

Arf, rien sur Héloïse ouille ! C'est dommage car ma môman me l'avait prété en me disant : "Houlala, je l'ai prété à plusieurs copines et on l'a toutes trouvé vraiment très osé". Et moi je l'ai trouvé très tarte et j'en ai abandonné la lecture avant la fin. Mais depuis je me demande si j'ai raté quelque chose en ne le finissant pas.

Alors fais un tollé à Teulé

J'avais lu Charly 9, et ça m'a suffit pour ne plus jamais avoir envie de lire aucun de ses livres.

Enfin, je n'aime pas trop l'idée de ne laisser qu'une chance à un auteur, de n'en lire qu'un et pas d'autres parce qu'on l'a pas aimé, mais bon. Peut-être Le Magasin des Suicides ou Je, François Villon.

Mais il écrit vraiment très mal, non ?

Je n'ai pas trouvé qu'il écrivait mal ? J'aime bien son style simple et efficace ...

Je ne sais pas, j'ai moitié l'impression d'une prose en roue libre, du "juste comme ça" si ce n'est surfaite.

"Efficace" sur le moment, mais oublié au bout de cinq minutes.

J'avoue avoir été moi aussi rebutée par l'écriture de Jean Teulé.

"Darling " : mon premier et mon dernier .