Retenez bien le nom de ce jeune
chef d’orchestre :
Yannick Nézet-Séguin , un Québécois qui a donné son début à la Philharmonie de Berlin hier soir et j’en étais. Au programme : Olivier Messiaen - Les offrandes oubliées ; Sergueï Prokofiev - Concerto No. 2 pour piano (avec Yefim Bronfman comme soliste au piano) ; Hector Berlioz - Symphonie fantastique. Une soirée grandiose, fulgurante, exceptionnelle.
Yannick Nézet-Séguin a 35 ans, il dirige l’Orchestre Métropolitain de Montréal, sa ville natale, depuis 10 ans. Depuis deux ans sa carrière prend une envolée internationale, il est engagé à Rotterdam, à Londres, à Zurich, il fait ses débuts avec les plus grands orchestres symphonique du monde. Il fait des débuts très remarqués au Metropolitan Opera de New York en décembre 2009 (Carmen de Bizet). The Philadelphia Orchestra l’a choisi comme directeur artistique à partir de 1212.
Quelles sonorités légères et aériennes remplissaient hier la grande salle de la Philharmonie. Yannick Nézet-Séguin dirigeait par cœur la Symphonie fantastique et faisait facilement remarquer qu’il la connaissait jusqu’à ses plus intimes ramifications. L’auditoire assistait à un dialogue vif entre l’orchestre et son chef de même qu’entre les différents groupes d’instruments. Berlioz fut analysé et interprété jusqu’au moindre détail et rien n’y manquait aux 4 harpes, aux 7 percussionnistes, à tous les instruments à vents et aux merveilleux corps des instruments à cordes de la Philharmonie de Berlin.
Vous pouvez écouter
un extrait de la générale du concerto No. 2 pour piano de Prokofiev avec Yefim Bronfman sur la page de la Philharmonie ou le concert en entier à partir de demain soir (mais, hélas, c’est payant).