Une image en passant...

pour le fil je pense qu'il va falloir une aide germanophone. héhé.

je suis reparti d'un lien mis de côté il y a quelques temps, le même qu'hier en fait (lien), et puis je suis remonté et reretourné voir le reste, jusqu'à de Chirico (d'où la remontée de fil), et puis en complétant par une recherche sur tineye, je suis passé sur un forum (forum) qui m'a permis de faire des recherches d'images sur deux noms de la page qui m'avaient l'air à creuser. rien de bien spécial donc si ce n'est d'avoir la trouvaille heureuse aujourd'hui, des fois ça ne titille pas malgré un certain acharnement.

animal a écrit:

pour le fil je pense qu'il va falloir une aide germanophone. héhé.

je veux bien l'ouvrir.. mais j'ai un arrêt de maladie cette semaine et mon ordi à la maison ne vaut pas tripette pour la recherche d'images..
je le note pour plus tard quand je serais de retour au bureau

kenavo a écrit:

animal a écrit:

pour le fil je pense qu'il va falloir une aide germanophone. héhé.

je veux bien l'ouvrir.. mais j'ai un arrêt de maladie cette semaine et mon ordi à la maison ne vaut pas tripette pour la recherche d'images..
je le note pour plus tard quand je serais de retour au bureau

Kenavo tu es géniale
On viendra t'aider t'inquiètes pas

colimasson a écrit:

On viendra t'aider t'inquiètes pas

je viens de changer ma machine de recherche (MDR dixit Babelle ) et je pense que je vais pouvoir l'ouvrir.. un arrêt de maladie est aussi fait pour ça
d'ailleurs, il se trouve déjà sur le forum: ici, mais un tel fil en général peut toujours amener l'envie de créer des fils à part pour quelques uns d'entre eux.. et il le vaut certainement

Oscar Kokoschka (en plus de faire de jolies toiles il a un nom marrant) :

Gustav Klimt, Beethovenfries, 1901-1902


Un Klimt très peu connu.. découvert dans le nouveau AzArt, qui parle de la grande expo Klimt à Vienne (jusqu'au 4 mars 2012)

Roh il est marrant celui-ci !

Quelques toiles d'Oscar Rabin (né à Moscou en 1928), peintre qui vit actuellement à Paris.

"Au printemps de 1974, Rabin est l'initiateur et l'un des principaux organisateurs de l'exposition d'œuvres d'artistes non-conformistes à Belyayevo, l'Exposition Bulldozer." (wikipedia).

Qu'est-ce que l'Exposition Bulldozer ?

Citation :

L’art dans l’Union soviétique ne connaissait qu’un genre: le Réalisme socialiste soviétique. Les artistes qui travaillent dans d’autres genres, ont été déclarés comme des ennemis du système politique soviétique. Ils ont décidé d’organiser une exposition de ses dessins dans la rue.
Le 15 septembre 1974 ils ont placé leurs œuvres près du parc Belyayevo à Moscou. Mais les chefs de la ville ont envoyé des bulldozers, qui ont commencé à écraser et détruire les œuvres. Cette exposition a été nommée l’Exposition Bulldozer.

(voir l'article de wikipedia, ici).


Visa pour le Cimetière (2004).

L'humour de cette toile vient de ce que Rabin avait été déchu de sa citoyenneté :

Citation :

En 1978, durant un voyage en France il se voit refuser la citoyenneté soviétique par un décret spécial du Præsidium du Soviet suprême de l'URSS.
En 1985, il acquiert la nationalité française. En 1990, la Pérestroïka rétablit son droit à la citoyenneté russe. En 2006, l'ambassadeur russe de France lui restitue son passeport russe.

(wikipedia).
Sur le visa, on peut lire "Paris, Père Lachaise, Division 59..."



Vue de Manhattan depuis Jersey City, 1985.


Benzine Shop

Une dernière toile :

Maruyama Okyo (1733-1795) : La porte du dragon (nom du poisson ? j'ai trouvé "Dragon gate", comme nom...)

en lisant Cortazar, un nom : Figari... il s'agit de Pedro Figari (1861-1938), un peintre uruguyen qui passa son enfance dans une ferme, devint avocat, fit de la politique et partit en 1925 à Paris pour se frotter aux peintres de la capitale, les Nabis en particulier... Il revient en Uruguay avec plus de 2000 toiles peintes sur des cartons... Je choisis deux peintures d'arbres, des ombus, mais son oeuvre est pleine de danses et de fêtes... Figari est considéré comme l'un des fondateurs de la peinture moderne d'Amérique du sud.





Comment aurais-je pu deviner que ce qui avait l'air si faux était vrai, un Figari avec des violets de crépuscule, des visages blêmes et des coups dans les coins. Julio Cortazar Marelle

Citation :

Les restaurateurs du musée du Prado à Madrid ont fait une surprenante découverte mercredi.

La "Mona Lisa du Prado" n'est pas une banale copie de la célèbre Joconde, contrairement à ce qu'ont longtemps cru les spécialistes. Ces derniers ont annoncé avoir identifié en elle mercredi "la première copie connue" du tableau de Léonard de Vinci.

Cette découverte a été faite alors que le tableau était en cours de restauration. Un examen approfondi, rendu possible avec des techniques qui n'existaient pas à l'époque de sa découverte, a permis de découvrir que sous le fond noir se cachait le même paysage que derrière la "vraie" Mona Lisa.
[...]


Le révélateur d'El Pais permet de voir la différence de conservation entre le tableau du Prado et celui du Louvre.

El Pais, quotidien espagnol de renom, parle d'un "portrait parallèle", une "espèce de photocopie exécutée par l'élève pendant que le professeur peignait son chef-d'œuvre". Salai ou Melzi auraient donc peint une Mona Lisa derrière le coude de Vinci, en même temps, sur des tableaux de tailles sensiblement identiques, 77x53 pour le chef-d'œuvre, et 76x57 pour la copie.

Le tableau "a été réalisé dans l'atelier du peintre", confirme Miguel Falomir. "C'est absolument conforme à la façon de travailler de Léonard de Vinci". Même si, a-t-il ajouté, "c'est une oeuvre sur laquelle Leonard n'est pas intervenue". En tout cas, cette découverte pourrait permettre aux spécialistes du Louvre d'approfondir leurs recherches sur La Joconde.
Mais d'autres questions se posent. La Joconde du Prado paraît beaucoup plus jeune que celle du Louvre. Selon le conservateur italien, l'originale est "très sale". Et "quand les peintures sont sales, les personnages ont tendance à avoir l'air plus vieux", a-t-il expliqué.

Lire le reste de l'article ici.


On peut comparer soi-même, en bougeant la souris, sur : http://cultura.elpais.com/cultura/2012/02/01/actualidad/1328094691_560118.html#comparador


On pourra voir les deux toiles en mars, au Louvre.

Jackie and John (1999) d'Elisabeth Peyton, peintre américaine contemporaine, spécialisée dans les portraits people (artistes, stars de la pop, personnalités)

Deux photos d'Annie Leibowitz :

Martina Navratilova

Il s'agit bien sûr d'une parodie ou hommage à la photo de Lewis Hine Mécanicien travaillant sur une machine à vapeur, 1920 :


Et Philip Glass (mai 1987) :

Pierre Paul Rubens:


Léda et le cygne, 1598