[BD] Frederik Peeters

Frederik Peeters (né le 14 août 1974 Genève, Suisse) est un dessinateur et scénariste suisse de bande dessinée.

Biographie
En 1995, il obtient un diplôme en communication visuelle (ESAA, Genève). Il exerce ensuite le métier de bagagiste pendant trois ans avant de pouvoir se consacrer entièrement à la bande dessinée. En 1997, il publie sa première bande dessinée Fromage et Confiture et Brendon Bellard aux éditions Atrabile l'année suivante. En 2001, il réalise Les Miettes sur un scénario de Ibn Al Rabin aux éditions Drozophile, puis il retrouve les éditions Atrabile pour un roman graphique autobiographique qui sera très remarqué, Pilules Bleues. En 2002, L'Association édite Constellation. Cette même année, il reçoit le Prix Töpffer de la ville de Genève ainsi qu'une nomination au Festival International de la BD d'Angoulême pour Pilules Bleues. En 2003, il lance deux nouvelles séries : Lupus chez Atrabile et Koma chez Les Humanoïdes Associés en collaboration avec Pierre Wazem. Après quatre nominations à Angoulême, il y reçoit un prix en 2007 pour le quatrième tome de Lupus. Il reçoit la même distinction l'année suivante, pour RG 1, Riyad-sur-Seine chez Gallimard, co-scénarisé avec Pierre Dragon.
source: wikipedia


avec Pierre Oscar Levy


Château de sable

Citation :

Fruit de la collaboration entre Pierre Oscar Lévy ( réalisateur français travaillant sur une adaptation cinématographique de Pilules bleues ) et Frederik Peeters, Château de sable se présente comme un huis-clos à ciel ouvert, une fable sociale mordante et dérangeante. Sur une plage, le destin de 13 personnages va se retrouver bouleversé par un événement inconcevable, un basculement de la réalité qui va plonger cette petite troupe dans un abîme de questionnements. Mais le temps est compté…

quelqu'un connait? l'a vu? je suis tentée
hu hu.. Maryvonne j'ai vu que tu parlais de nous en dire peut être un mot de plus.. moi je l'ai lu aujourd'hui.. et j'espère seulement que je ne vais pas faire de cauchemar cette nuit

Je vais être hyper concise (mal de crâne qui me suis depuis 4 jours et entraine des insomnies, à moins que ce ne soit l'inverse...).

Je vais donc être hyper concise... et de toute façon, c'est difficile de parler du scénario sans gacher la lecture à d'autres...
En vrac : le noir et blanc toujours aussi classe, une évolution graphique des personnages qui fait du bien aux yeux, un huis clos qui est bien rendu.
L'intrigue de base est pas mal ... mais je n'ai pas kiffé deux choses ;
- les dialogues, parfois trop présents, qui sonnent un peu "faux"
- certains personnages trop caricaturaux (la famille bourgeoise, le kabyle qui passe par là et permet de révéler le vieux raciste)...

désolée pour ton mal de crâne

et oui.. difficile de dire quoi que ce soit sur l'intrigue.. cela va gâcher le tout.. et d'accord avec toi concernant le noir et blanc et le graphique des personnages changeants.. c'est terriblement bien..
mais que c'était dur..

Maryvonne a écrit:

- certains personnages trop caricaturaux (la famille bourgeoise, le kabyle qui passe par là et permet de révéler le vieux raciste)...

oui, d'accord sur cet aspect.. n'apporte rien à l'histoire et du coup un peu superflu

J'ai chopé cette BD, parce que j'avais vu traîner l'image de la couverture ici. Je ne me rappelais plus trop ce que vous en aviez dit, mais qui ne tente rien n'a rien.

Je n'aurais probablement pas fait ce choix de lecture parce que :
1. je trouve la couv' vraiment pas terrible (les couleurs, surtout).
2. le titre ne me parlait pas plus que ça



Et puis.

Vous avez raison, c'est prenant (et non, on ne peut rien raconter, ce serait gâché), l'évolution des gueules et des corps est vraiment bien foutu une fois qu'on est plongé dedans. J'étais par contre souvent paumée à ne plus reconnaître qui est qui, mais ça collait bien avec l'atmosphère étrange.

Les dialogues sont véritablement un peu platoches et répétitifs.

Et j'ai vraiment pas aimé cette fin qui ressemble à une non prise de risque totale. L'impression qu'ils ont manqué de cran ou d'imagination.


Pas vraiment un coup de cœur, mais ça se lit bien, ça manque un peu de densité et c'est trop "convenu" parfois pour toucher à une sorte de grâce psychologique.


Distrayant, avec cette atmosphère un peu angoissante qui est bien rendue.

Queenie a écrit:

Je n'aurais probablement pas fait ce choix de lecture parce que :
1. je trouve la couv' vraiment pas terrible (les couleurs, surtout).
2. le titre ne me parlait pas plus que ça

tiens, marrant.. c'est la couverture (surtout la couleur que j'adore) et le titre qui m'ont donné envie..

merci d'avoir mit le tout dans un fil

Aâma

Citation :

Verloc Nim a atterri sur la planète désertique Ona(ji) avec son frère Conrad dans le but de récupérer la mystérieuse substance aâma. Là-bas, ils rejoignent un groupe de scientifiques abandonnés à leur sort. Conrad met sur pied une expédition pour retrouver le professeur qui a libéré la substance sur une autre partie de la planète. Au fur et à mesure de leur périple, ils vont de découvertes spectaculaires en rencontres inquiétantes…

Le premier tome servait à mettre en place l'histoire, pas mal, mais pas transcendant. J'attendais donc la suite avec impatience. Le pari est réussi.
Dans ce tome, le groupe découvre l'étrange planète Ona, avec un ecosystème particulièr (mais je n'en dirais pas plus). Ce récit est entre coupé de flash back de Verloc racontant comment son couple est parti à la dérive suite à la conception "naturelle" de leur enfant (qui de se fait, ne se révélera pas parfait).

La série trouve enfin un bon rythme, et semble très prometteuse. Les sujets abordés sont variés, les dessins classes, et l'intrigue se tient.

Si j'étais ressortie mitigée par "chateau de sable", et "Pachiderme", la lecture d'Aâma me remplit de joie. Je retrouve l'émerveillement (sisi) de bonne SF, celle qui fait rêver, s'interroger, et donne envie de tuer sa reum pour lire le tome suivant.



Je lui pardonne même d'avoir utilisé des couleurs !

Pilules bleues


Je découvre le monde de la BD :
Frederik Peeters m'a bouleversée par ce récit autobiographique , dans lequel il raconte sans exhibition aucune , avec une grande humilité une tranche de sa vie qui lui permettra de faire un chemin intérieur afin de se poser les vraies questions pour aborder les choses du meilleur côté : amour , séropositivité , compassion et pitié , place du beau-père au sein d'un couple ...........et une multitude de petites pistes qui renvoient à soi tant il serait difficile de rester hermétique à la sensiblité de l'illustrateur .... et qui nous permet d'ouvrir les petites portes cachées en nous !
Un bémol cependant : un peu trop de texte engloutissant quelquefois l'impact de l'image , dommage .....mais au vu de la qualité de l'ensemble , on ne peut que lui pardonner et même considérer que c'est peut-être sa griffe dans le monde de la BD !

Un ouvrage riche en potentiel à exploiter par exemple  dans le monde de l'éducation pour des thèmes délicats , douloureux , encore un peu tabous peut-être .....
Une belle découverte !  

Je découvre cette BD indirectement par les extraits qui parsèment son adaptation filmée par Jean-Philippe Amar...



Très beau projet et film réjouissant qui ose aborder un thème difficile qui est celui de l'intimité et de la maternité chez les jeunes femmes séropositives au XXIe siècle. La BD est inspirée de l'expérience de l'auteur qui a rencontré une femme séropositive dont l'enfant l'était également. Il montre avec beaucoup de tendresse, d'humour et de justesse la réalité du quotidien, les préjugés qui compliquent la vie, les joies et les peurs qui alimentent cette expérience. Et ce qui en résulte est d'une énergie formidable. Oui, une femme séropositive peut aimer, désirer, faire l'amour, faire un enfant (petite fille qui sera séronégative) et vivre longtemps (aujourd'hui autant que la moyenne des gens le plus souvent). Un film qui fait chaud au coeur et lève bien des idées reçues.



Le final avec le petit garçon devenu adolescent est savoureux. Ne le manquez pas, il repasse sur arte le mardi 7 octobre à 2h du matin. Vous pouvez aussi le visionner:

ICI