[Roman graphique] David Mazzucchelli

ça a l'air bien tout ça!

clashette a écrit:

Après, vous avoir lu...j'ai craqué.Je viens de me le commander!!

tu ne devrais pas être déçue

Marko a écrit:

ça a l'air bien tout ça!

mais oui

clashette a écrit:

Après, vous avoir lu...j'ai craqué.Je viens de me le commander!!

J'espère que tu viendras vite nous dire ce que tu en penses !

(ça fait pas trop cher en frais de ports ? )

-Asterios Polyp-

Eh bien, j'ai relu tout le fil et d'abord bravo pour vos commentaires, Coli, Fredgri et les autres. Tout est bien analysé, je ne vais pas ajouter grand chose de neuf, simplement que j'ai été soufflée par le procédé (ce principe du dessin reflétant les états d'âmes des personnages, ses perceptions, les rondeurs lorsqu'il y a empathie, les lignes géométriques et parallèles lorsqu'il y a incompréhensioon et que le personnage s'éloigne ) l'originalité de la mise en page, le choix des couleurs, des lettrages tant que celui du sujet (cet homme en pleine crise obligé de s'enfuir suite à l'incendie de son appart et qui se retrouve mécano dans la ville d'Apogée) je regrette néanmoins un peu à l'instar de la critique en lien et de Maryvconne, que l'auteur ait un peu surchargé son propos par une accumulation de références et allégories diverses. J'ai prété l'album, je n'ai malheureusement pas d'exemples précis sous la main, mais je sais que cela m'a parfois éloignée du personnage d'Asterios. On sent le théoricien derrière tout cela, ce n'est pas forcément un mal bien sûr mais il semble qu'il ait du mal à faire un choix entre toutes les pistes possibles, cela finit par faire éclater le propos et lui enlever de la force, dommage.

Ceci étant, je salue bien evidemment la vituosité de l'ensemble, réunir autant de thèmes et les transmettre par le seul graphisme (irréprochable) c'est tout de même impressionnant. Et je reconnais m'être bien divertie par ces petits clins d'oeil parsemés ici ou là tout au long du récit. Je pense par exemple aux images d'instantanées d'Hana révélant son intimité et que lui seul voit, ou encore ce faisceau lumineux excluant la même Hana, lorsqu'elle se remémore son enfance, incomprise et solitaire. Mais il y en a plein d'autres...je vais le relire dès que je le récupère. Une chouette découverte!


Ursula major, une sacrée figure


Asterios et son double...


La douce Hana et sa recherche de rondeurs.

Contente que ce livre t'ait plu à toi aussi Aériale !
C'est vrai que le côté un peu trop chargé de références peut lasser -pour ma part, j'ai trouvé que cela conférait un intérêt supplémentaire à l'histoire.

Et merci pour ces images, ça redonne envie de se plonger dans les pages de cet album...