Le bar : ici on papote…

Fantaisie héroïque a écrit:

Très contente d'avoir eu la confirmation pour mon boulot à la librairie fin août . Je rempile une nouvelle fois pour cette rentrée

Fantaisie, je me réjouis de tout ce qui t'arrive de bon...:)
Et pour le coup, c'est une sacrée bonne nouvelle...Pour toi...et aussi pour nous! Tu vas pouvoir, fourbue en fin de journée, nous tenir au fait de tout ce qui sortira d'intéressant à ce moment-là, le moment le plus attendu de l'année par les libraires...et les lecteurs...

Marie a écrit:

Snark
Si ça ne s'est pas déjà vu, tu peux la créer......la vis chantante de Snark .
Tu y retournes tous les étés, dans cette usine? Combien de temps?

Oui, chaque été, j’y perds mon temps (2 mois). Les études universitaires, au Québec, ne sont pas payées par le gouvernement (du moins pas entièrement; chaque année d’étude coûte 7 000$). Je plains ceux qui doivent y travailler (dans l'usine) toutes leurs vies. Ils passent leurs vies à se tuer au travail. C’est une vilaine entreprise de zombisation, ce travail.
Ce qui est difficile, c’est de rester une vis tout en pensant… Ça me rappel une scène de Danser dans le noir, où Bjork est incapable de chanter sans quitter la machine, et le rythme imposé… càd sans produire son rythme. Pour parvenir à faire tourbillonner les neurones et les idées qu’elles portent, il faut non seulement se couper des bruits durs, cassants, crisssants, grinçants (cest du métal, du métal et des machines qui font cAKquiKOKkakakacrickakcopictakokkkk), mais aussi des mouvements épuisants que l’on fait pour nourrir cette machine.
Par ailleurs, je suis sur que le boss va me détester. Quand il passe, avec une r`gle pour me taper sur les doigts, jaime le provoquer. Je me fais mou, nonchalant. Mes gestes deviennent lents et sans énergie, mais précis, ce qui me permet d’aller assez vite pour qu’il ne se plaigne pas. J'y prend mm un vilain plaisir.

bonsoir,

j'ai bien rigolé avec l'histoire de l'écureuil et de la moufette

bon courage snark ! moi aussi je pense aux autres quand ça commence à me tapoter sur les nerfs...

ce soir reste encore à me passer la barbe à la tondaille et préparer (mettre en forme une poignée de notes) mon improbable (et deuxième) "point annuel de progression" prévu pour demain...

d'abord : mangue

que je partage volontiers

Snark a écrit:

Marie a écrit:

Snark
Si ça ne s'est pas déjà vu, tu peux la créer......la vis chantante de Snark .
Tu y retournes tous les étés, dans cette usine? Combien de temps?

Oui, chaque été, j’y perds mon temps (2 mois). Les études universitaires, au Québec, ne sont pas payées par le gouvernement (du moins pas entièrement; chaque année d’étude coûte 7 000$). Je plains ceux qui doivent y travailler (dans l'usine) toutes leurs vies. Ils passent leurs vies à se tuer au travail. C’est une vilaine entreprise de zombisation, ce travail.
Ce qui est difficile, c’est de rester une vis tout en pensant… Ça me rappel une scène de Danser dans le noir, où Bjork est incapable de chanter sans quitter la machine, et le rythme imposé… càd sans produire son rythme. Pour parvenir à faire tourbillonner les neurones et les idées qu’elles portent, il faut non seulement se couper des bruits durs, cassants, crisssants, grinçants (cest du métal, du métal et des machines qui font cAKquiKOKkakakacrickakcopictakokkkk), mais aussi des mouvements épuisants que l’on fait pour nourrir cette machine.
Par ailleurs, je suis sur que le boss va me détester. Quand il passe, avec une r`gle pour me taper sur les doigts, jaime le provoquer. Je me fais mou, nonchalant. Mes gestes deviennent lents et sans énergie, mais précis, ce qui me permet d’aller assez vite pour qu’il ne se plaigne pas. J'y prend mm un vilain plaisir.

Bon c’est vrai, nous avons encore la chance de la quasi-gratuité de certaines études en France (les soi disantes grandes écoles dont les étudiants fils à papa se cooptent entre eux, ne le sont pas), mais il faut manger, et pour ceux qui n’ont pas de parents qui veulent et qui peuvent les aider financièrement, le boulot d’appoint est nécessaire.

Les bourses d'Etat sur critères sociaux ne suffisent pas à boucler le budget et de plus, le fait d’en bénéficier vous interdit de travailler donc en clair d’être déclaré…et même si maintenant les étudiants peuvent toucher l’APL, vu la démence des loyers dans les grandes villes…
Pas gais d’être pauvres dans un monde construit par et pour les riches…

Pour ma part, j’ai fait pas mal de petits boulots quand j'étais étudiant : vendeur (en magasin ou dans les marchés), mise en rayon dans les hypermarchés, déménageur …
Tout ça pour te dire que tu pourrais varier les petits boulots, tous contraignants et pas très intéressants, mais pas de la même façon…

Hello Snark qui fait chanter les vis!

Citation :

Oui, chaque été, j’y perds mon temps

Je ne crois pas.......d'abord tu y gagnes de quoi continuer tes études. Et d'autre part, tu y acquiers humainement beaucoup de choses.
Moi aussi, comme toi, comme sous-marin, j'ai travaillé pour payer mes études. Parce que j'avais claqué la porte de chez moi! J'ai fait le ménage dans les hopitaux, habillé les cadavres, et pas mal d'autres choses. Je ne le regrette aucunement. Et, vois tu, je trouverais même indispensable- du moins dans mon métier, qu'il soit obligatoire pour chacun de faire de même. Cela remettrait peut être un peu les pieds sur terre à ceux qui se croient au dessus de la mêlée, tout simplement parce qu'ils ont eu de la chance à la naissance.

aériale, merci pour ta bien belle histoire de colette ("Gens").

Merci Monilet , ainsi que Coline...Vous êtes sympas de m'encourager, bien que je ne pense pas avoir beaucoup innové avec mon historiette de veuve et de chats, c'était plus dans un esprit participtif ...:)
mais c'est gentil à vous !

PS: Animal, ton inconnu solitaire m'a touchée! merci...

moi aussi je l'aime bien l'amie colette ! ...et ses fils partis à la grand'ville m'ont fait céder et ajouter ma touche de maladresse et de bancalité à l'édifice...

je m'en excuse

animal a écrit:

moi aussi je l'aime bien l'amie colette ! ...et ses fils partis à la grand'ville m'ont fait céder et ajouter ma touche de maladresse et de bancalité à l'édifice...

je m'en excuse

Si l'amie caouette t'a fait parler l'inconnu du bas, moi je veux bien lui faire tinter sa clochette et lui offrir une canette, à ce pauvre gars, et t'excuse pas, manquerait plus que çà !!

Il représente lui aussi ce que j'appelle "l'enfermement en soi", une des composantes de notre condition.

curiosante tournure monsieur renard, m'en diriez vous un peu plus sur cet enfermement ?

(joli aériale )

J'en avais parlé ailleurs, en commençant ainsi :

Lu ou entendu dernièrement: ce qu'on aime dans l'amour, c'est l'amour que l'autre vous portre. Et quand bien même. On n'est pas le monde. Le monde , les autres sont par définition des éléments extérieurs à vous. Seule la fusion amoureuse tente d'abolir la faille. On dit que ce n'est pas la meilleure forme d'amour, voire qu'elle est vouée à l'échec, qu'elle est infantile...Aimer , n'est-ce pas respecter l'autre pour ce qu'il est: ....autre!
La tentative de fusion par le biais du corps est limitée. Probablement aussi celle qui se fait par l'esprit. La vocation de l'homme est d'être un individu. Curieux, l'étymologie indivis ne signifie-t-elle pas aussi un peu le contraire: indivisible. Un ensemble indivisible, mais limité, qui pourtant ne peut se suffire à lui même : voilà un des paradoxes de l'Humain.....

mmmmh... merci bien,

je ne suis pas bien sûr de rattraper tous les éléments... à moins que ce je ne sois pas vraiment d'accord... ou encore que ce soit l'aspect limitant des mots qui me gêne...

je vous quitte pour aller m'écrouler pour la nuit

Je crois que j’essaierai plusieurs petits boulots afin de trouver celui dont les contraintes sont les plus souples…Un boulot où je pourrai me gratter le nombre de minutes que je veux sans m’inquiéter que la machine fuck. Un boulot non suivi par un boss, si bien que je pourrais, quand je passerais près des toilettes, y aller et m’endormir à l’intérieur. Bon la paresse… Aussi bien acheter régulièrement un billet de loto et espérer…

Je dis "perdre mon temps" parce qu’à la place, je pourrais me consacrer entièrement à ma passion, la construction de scénarios. Mais oui, ça peut donner une expérience utile, et ce, pour la construction de scénario! Connaître le point de vue du travailleur: comment il perd sa vitalité, comment la machine use, voir mm noircit son sang…

bonjour ici et là. Pardon, si de moi, vous n'aurez à l'avenir qu'un peu d'air du temps qui file si vite. Les livres rangés, je profite des beaux jours pour cueillir à présent les fruits de l'année. Promis dès la pluie venue, je m'abrite dans le salon.