Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Nos plus belles déceptions (cinéma)

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Vincent-Marie
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Babelle
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Babelle
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MessageSujet: Nos plus belles déceptions (cinéma)   Nos plus belles déceptions (cinéma) EmptySam 26 Fév 2011 - 22:10

L'Arbre de Julie Bertuccelli (2010)
J'ai tout simplement eu l'impression d'un film écrit pour Charlotte, une Charlotte qui n'aurait pas été à la hauteur. (Elle m'énerve, parfois).
Dommage.

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Elle surjoue là, non?
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Aeriale
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MessageSujet: Re: Nos plus belles déceptions (cinéma)   Nos plus belles déceptions (cinéma) EmptyDim 27 Fév 2011 - 9:17

Babelle a écrit:
Elle surjoue là, non?
C'est drôle comme les impressions peuvent être différentes! Honnêtement je n'ai jamais trouvé qu'elle surjouait mais bien sûr c'est personnel. Ce film n'est pas celui que je retiendrai le plus parmi ceux de cette année passée mais l'interprétation de Charlotte Gainsbourg m'a au contraire touchée, j'ai aimé ce rapport fusionnel qu'elle avait avec ses enfants. Pour moi c'est vraiment une grande actrice, douée d'une sensibilité particulière et qui peut se diversifier totalement, ce qui n'est pas si fréquent...

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Vincent-Marie
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MessageSujet: Re: Nos plus belles déceptions (cinéma)   Nos plus belles déceptions (cinéma) EmptyMer 12 Oct 2011 - 22:34

Moi je trouve (et pourtant j'en suis complètement amoureux) qu'elle joue toujours dans un registre de fausse timide. Je ne pense pas que tout les rôles peuvent lui aller.

Sinon des déception j'en ai eu, la plus récente fut Inception

Nos plus belles déceptions (cinéma) 19476654

J'aime les films onirique, je ne vois aucun rêve dans ce film, que des scénes trop longue et des idées pseudo intelligentes. Grosse déception. Gondry et sont Eternel sunnshine of the spotless mind reste pour moi une merveille dans le thème.
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bix229
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MessageSujet: Re: Nos plus belles déceptions (cinéma)   Nos plus belles déceptions (cinéma) EmptyMer 12 Oct 2011 - 23:10

Mourir à Venise.

Je m' y suis mortellement ennuyé. Et c' est ce que j' ai dit à mes amis après la projection.
Eux étaient convaincus d' avance. Et moi, j' aime bien aller à contre courant, sans avoir pour autant rechercher kla contrroverse. Je pense précisément que les gens sont terriblement conditionnés à attendre ce qu' ils recherchent. Et à abonder dans le sens du poil des critiques consensuels.


Bien entendu ma critique est subjective, partisane. Et alors ?

La preuve, la mise en scène de Visconti m' a paru faible et languissante. Dirk Bogarde en pleine déliquescence, n' arrete pas de chialer (ce n' est pas son genre : il ferait plutot pleurer les autres) ou d' avoir son coeur en écharpe et au bord des lèvres. Et l' ado est fade et pas du tout bandant. Et en plus, je n' aime pas Malher...

Voyez un peu comme c' est malhonète !Nos plus belles déceptions (cinéma) 25898
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Marko
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MessageSujet: Re: Nos plus belles déceptions (cinéma)   Nos plus belles déceptions (cinéma) EmptyJeu 13 Oct 2011 - 0:09

bix229 a écrit:
Je pense précisément que les gens sont terriblement conditionnés à attendre ce qu' ils recherchent. Et à abonder dans le sens du poil des critiques consensuels

C'est valable dans les 2 sens. Certains voient des films persuadés qu'ils vont les détester (ou qu'ils ont envie de les détester parce que d'autres les aiment ce qui est plus pervers...) et ils ont du mal à reconnaître certaines qualités même si elles sont flagrantes. La véritable cinéphilie dépasse ces a priori. On peut être agréablement ou désagréablement surpris et l'intégrité en matière de ressenti est la seule chose qui ait un interêt. Les critiques de cinéma ne le sont pas toujours parce que soucieux de correspondre à une certaine image qu'on attend d'eux.

Concernant ton avis sur Mort à Venise je ne comprends pas en quoi tu trouves qu'elle est malhonnête. Tu n'aimes pas Mahler et c'est respectable même si d'autres considéreront comme moi qu'il est un des plus grands artistes de toute l'histoire de la musique. Tadzio? Je ne l'aime pas non plus et le trouve encore moins désirable mais pourtant son androgynie vénéneuse correspond probablement à l'image que Thomas Mann (et surtout Visconti) se faisait de ce masque de la mort.
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bix229
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MessageSujet: Re: Nos plus belles déceptions (cinéma)   Nos plus belles déceptions (cinéma) EmptyJeu 13 Oct 2011 - 0:25

Je dis que je suis malhonnète. Oui, c' est plutot une forme d' humour et d' autodérision et ça veut aussi dire que ce que je dis aujourd' hui, en ce moment ne vaut précisémént que pour ce moment.

Je me répète je me sens partial, subjectif. Parfois ça m' amuse, et parfois non !Nos plus belles déceptions (cinéma) 18687
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MessageSujet: Re: Nos plus belles déceptions (cinéma)   Nos plus belles déceptions (cinéma) EmptyJeu 13 Oct 2011 - 7:06

si je fais malgré tout semblant de me reconnaitre dans le portrait du pervers (... ?), je relève la présence au moins latente des idées "d'avis minoritaire" et de "véritable cinéphilie". pas facile de juger de l'intégrité d'un ressenti sur ses bases là... encore moins d'envisager des interprétations différentes ou juste nuancées ? imaginer que voir autrement n'est pas que voir moins bien ? que c'est aussi voir des qualités pas les mêmes (et encore), pas de la même façon ?

ce portrait de la vision raisonnable est une blague qui tombe à plat.

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Marko
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MessageSujet: Re: Nos plus belles déceptions (cinéma)   Nos plus belles déceptions (cinéma) EmptyJeu 13 Oct 2011 - 8:37

Jene parlais pas du tout de toi... Ni de personne en particulier ici. Une réflexion
Plus générale que je me suis déjà faite. Et ça serait bien que tu te calmes un peu.

P.S et je ne considère pas du tout que voir autrement est voir moins bien... A partir du moment ou c'est argumente c'est toujours instructif. Je disais récemment qu'on devrait parfois s'essayer a des avis contradictoires.
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Arabella
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MessageSujet: Re: Nos plus belles déceptions (cinéma)   Nos plus belles déceptions (cinéma) EmptyJeu 13 Oct 2011 - 17:00

bix229 a écrit:


Je pense précisément que les gens sont terriblement conditionnés à attendre ce qu' ils recherchent. Et à abonder dans le sens du poil des critiques consensuels.[/i]

Bien entendu ma critique est subjective, partisane. Et alors ?


Evidemment que tout le monde a des attentes par rapport à une oeuvre, surtout très connue et commentée, estampillée chef d'oeuvre d'autant plus. Dire pour autant qu'on est conditionné, me semble vraiment fort, parce que cela suppose que les gens abandonnent toute forme d'esprit critique et réagissent de façon purement instinctive, et pour ma part, je ne supposerait cela que de peu de gens, et jamais de ceux que j'appelle des amis. Et certains face à ces classements ont justement la réaction de prendre presque à priori la position de dénigrer par esprit d'opposition, mais c'est en fin de compte le même phénomène, on se positionne en réaction à une évaluation normative sociale plus que par rapport à l'oeuvre elle-même. Je ne dirais vraiment pas que c'est pervers, parce que c'est tout de même une réaction relativement fréquente, surtout à l'adolescence, époque pendant laquelle on ressent la nécessité de s'opposer aux différentes formes d'autorités.

Après, l'univers de Visconti est vraiment à part, moi-même j'avoue ne jamais y être rentrée, mais je connais suffisamment de gens, que j'estime et qui ne me semblent pas réagir par pur "conditionnement" pour l'apprécier, pour me dire que cela doit avoir un réel intérêt si ces personnes l'apprécient.

Quand à Mahler, qui est de mes musiciens préférés, ce n'est certainement pas ce que je conseillerais à un non habitué de musique classique pour commencer. Je trouve que le grand intérêt de cette musique, et surtout des symphonies est leur architecture complexe, dans laquelle, d'un mouvement à l'autre, des éléments reviennent, se répondent, le langage musicale progresse et se construit au fur et à mesure. Il faut y être disponible à 100% et avoir dans l'oreille toute une série de musiques qui précédent, parce que c'est plein de références. Et l'adagio de la 10eme, dans son inachèvement me frustre plus qu'autre chose, parce que juste un mouvement, ce n'est pas une symphonie, et chez Mahler, la globalité est supérieure à la somme des parties. Enfin à mon avis.

Evidemment qu'on peut ne pas aimer, et le dire, on ne peut pas tout aimer. Il y a un certain nombre d'oeuvres considérées comme des grandes oeuvres qui me demeurent étrangères, je le regrette parfois, parce que c'est toujours se priver d'un plaisir, mais tous les plaisirs ne sont pas accessibles à tout le monde. Nous avons tous nos limites, et ils sont aussi révélateurs de ce que nous sommes que nos passions.
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MessageSujet: Re: Nos plus belles déceptions (cinéma)   Nos plus belles déceptions (cinéma) EmptyJeu 13 Oct 2011 - 18:45

On peut discuter tant qu' on veut, mais on ne peut pas vivre dans une spère sociale -quelle qu' elle soit- sans etre influencé d' une manière ou d' une autre. Peut etre que conditionné est un peu trop fort.

C' est un fait aussi qu' on a besoin de s' informer avant toute chose. Que ce soit par l' enseignement, par des revues, par le bouche à oreille, on est le résultat d' une éducation, souhaitée ou volontaire.
Ce n' est ni bon ni mauvais en soi, c' est. Réagir contre est salubre et ça n' a rien à voir avec l' opposition classique de l' ado qui se cherche pour s' affirmer.
Ce serait plus proche de celui qui est atteint d' une maladie grave et se demande si son environnment familial et social n' y serait pas étranger d' une façon ou d' une autre.

Notre situation de spectateur, de lecteur, d' amateur de musique, est déjà tributaire du milieu familial. La musique dite classique, l' opéra, seront plus faciles à aimer dans une famille où on l' écoute et ou on la pratique, mais il n' y a pas de fatalité. Mon adhésion au jazz, à la musique populaire, au rock a d' abord été une question de génération, d' opposition aussi sans doute, mais mes gouts ont peu varié sur ce plan-là. Simplement j' en ai ajouté d' autres. je n' ai malheureusement pas le temps pour tout, meme si ma curiosité me pousse à le faire.

On peut, on doit revendiquer une indépendance d' esprit, un jugement raisonné et logique, la réalité, comme toujours est pu moins simple. Mais c' est bon aussi de ruer dans les brancards et d' avoir des emballements spontanés, des élans passionnels qui doivent plus à la fantaisie et à l' magination qu' au calcul... Quitte à les étayer ensuite...
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MessageSujet: Re: Nos plus belles déceptions (cinéma)   Nos plus belles déceptions (cinéma) EmptyJeu 13 Oct 2011 - 18:54

Que cela soit en neursciences ou en philosophie il a été plus ou moins démontré que nous n'avions pas de libre-arbitre et que nous étions déterminés (au sens de Spinoza). C'est à dire que nos actes sont engendrés par des causes antérieures ou extérieures que nous ne connaissons pas nécessairement. Ces causes conduisent à des effets qui deviennent cause d'autres effets etc.
Si l'on considère cela alors quelque domaine que ce soit, notre esprit est déterminé par notre volonté que nous ne controlons pas. On ne décide pas de vouloir...
A partir de là le goût que l'on a est lui-même déterminé par nos expériences passées, notre environnement, notre éducation etc... Donc, quelle que soit la posture que l'on prend, l'opinion que l'on a nous ne la décidons pas. Nos arguments sont ceux que nous aimons, auxquels nous adhérons car nous sommes déterminés à préférer telle idée plutôt qu'une autre.
Donc être esprit critique ou être consensuel n'est pas une question d'état d'esprit mais d'état de fait car l'on n'y peut rien et je pense même que catégoriser les gens ainsi c'est simpliste. On peut rechercher un consensus dans certains cas et être critique dans d'autres cela ne nous qualifie que spontanément.

Pour ce qui est du goût Hume pensait qu'il existait une norme du goût qui n'était pas forcément sociale mais sociétale ou au moins culturelle. pour faire simple si vous connaissez l'émission maison à vendre : au départ la maison appartient à des gens qui l'ont personnalisé, il faut donc uniformiser pour que cela plaise au plus grand nombre. Là se trouve la norme : ce sont les critères d'unanimité ou de grande majorité d'adhésion à un goût. Etre consesuel s'explique donc par cela. Etre critique également.
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MessageSujet: Re: Nos plus belles déceptions (cinéma)   Nos plus belles déceptions (cinéma) EmptyJeu 13 Oct 2011 - 19:27

Kierkegaard a écrit:
Que cela soit en neursciences ou en philosophie il a été plus ou moins démontré que nous n'avions pas de libre-arbitre et que nous étions déterminés (au sens de Spinoza). C'est à dire que nos actes sont engendrés par des causes antérieures ou extérieures que nous ne connaissons pas nécessairement. Ces causes conduisent à des effets qui deviennent cause d'autres effets etc.
Si l'on considère cela alors quelque domaine que ce soit, notre esprit est déterminé par notre volonté que nous ne controlons pas. On ne décide pas de vouloir...
A partir de là le goût que l'on a est lui-même déterminé par nos expériences passées, notre environnement, notre éducation etc... Donc, quelle que soit la posture que l'on prend, l'opinion que l'on a nous ne la décidons pas. Nos arguments sont ceux que nous aimons, auxquels nous adhérons car nous sommes déterminés à préférer telle idée plutôt qu'une autre.
Donc être esprit critique ou être consensuel n'est pas une question d'état d'esprit mais d'état de fait car l'on n'y peut rien et je pense même que catégoriser les gens ainsi c'est simpliste. On peut rechercher un consensus dans certains cas et être critique dans d'autres cela ne nous qualifie que spontanément.

Pour ce qui est du goût Hume pensait qu'il existait une norme du goût qui n'était pas forcément sociale mais sociétale ou au moins culturelle. pour faire simple si vous connaissez l'émission maison à vendre : au départ la maison appartient à des gens qui l'ont personnalisé, il faut donc uniformiser pour que cela plaise au plus grand nombre. Là se trouve la norme : ce sont les critères d'unanimité ou de grande majorité d'adhésion à un goût. Etre consesuel s'explique donc par cela. Etre critique également.

Ah que ça me fait plaisir de lire ça. Un avis catégorique sur l’absence de libre arbitre d'un point de vu extérieur. Ca fait 17ans que je défends cette idée qui était intuitive puis comprise ces dernières années. Mais encore une fois tout est question de référenciel. De notre point de vu il existe par nécessité (la responsabilité doit exister) mais d’un point de vu absolu, nous ne faisons que réagir, et tous nos actes sont le fruit d’un déterminisme. Actuellement la physique quantique a introduit la notion de hasard pure qui existerait, peut-être, mais c’est à l’échelle picoscopique, la statistique fait qu’a notre échelle tout est déterministe. Deux mathématicien on démontrer que si l’on partait de 3 postulas de la physique moderne, le libre arbitre n’existerais principalement que pour les particules élémentaire, pas pour nous. Je suis un Mathématicien Physiciens et leur démonstration est tout à fait juste et à était validé. Mais il faut oublier tout ça, les gouts, les couleurs, la marque de dentifrice qu’on utilise, et bien c’est nous. Par notre volonté. Le déterminisme ne nous concerne pas, on ne vie pas vraiment dans ce qu’on pourrait appeler « La réalité » la seule. On a une sensibilité véritable.


Dernière édition par Setzene le Jeu 13 Oct 2011 - 19:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Nos plus belles déceptions (cinéma)   Nos plus belles déceptions (cinéma) EmptyJeu 13 Oct 2011 - 19:32

Setzene a écrit:
Kierkegaard a écrit:
Que cela soit en neursciences ou en philosophie il a été plus ou moins démontré que nous n'avions pas de libre-arbitre et que nous étions déterminés (au sens de Spinoza). C'est à dire que nos actes sont engendrés par des causes antérieures ou extérieures que nous ne connaissons pas nécessairement. Ces causes conduisent à des effets qui deviennent cause d'autres effets etc.
Si l'on considère cela alors quelque domaine que ce soit, notre esprit est déterminé par notre volonté que nous ne controlons pas. On ne décide pas de vouloir...
A partir de là le goût que l'on a est lui-même déterminé par nos expériences passées, notre environnement, notre éducation etc... Donc, quelle que soit la posture que l'on prend, l'opinion que l'on a nous ne la décidons pas. Nos arguments sont ceux que nous aimons, auxquels nous adhérons car nous sommes déterminés à préférer telle idée plutôt qu'une autre.
Donc être esprit critique ou être consensuel n'est pas une question d'état d'esprit mais d'état de fait car l'on n'y peut rien et je pense même que catégoriser les gens ainsi c'est simpliste. On peut rechercher un consensus dans certains cas et être critique dans d'autres cela ne nous qualifie que spontanément.

Pour ce qui est du goût Hume pensait qu'il existait une norme du goût qui n'était pas forcément sociale mais sociétale ou au moins culturelle. pour faire simple si vous connaissez l'émission maison à vendre : au départ la maison appartient à des gens qui l'ont personnalisé, il faut donc uniformiser pour que cela plaise au plus grand nombre. Là se trouve la norme : ce sont les critères d'unanimité ou de grande majorité d'adhésion à un goût. Etre consesuel s'explique donc par cela. Etre critique également.

Ah que ça me fait plaisir de lire ça. Un avis catégorique sur l’absence de libre arbitre d'un point de vu extérieur. Ca fait 17ans que je défends cette idée qui était intuitive puis comprise ces dernières années. Mais encore une fois tout est question de référenciel. De notre point de vu il existe par nécessité (la responsabilité doit exister) mais d’un point de vu absolu, nous ne faisons que réagir, et toute nos actes sont le fruit d’un déterminisme. Actuellement la physique quantique a introduit la notion de hasard pure existe, peut-être, mais c’est à l’échelle picoscopique, la statistique fait qu’a notre échelle tout est déterministe. Deux mathématicien on démontrer que si l’on partait de 3 postulas de la physique moderne, le libre arbitre n’existerais principalement que pour les particules élémentaire, pas pour nous. Je suis un Mathématicien Physiciens et leur démonstration est tout à fait juste et à était validé. Mais il faut oublier tout ça, les gouts, les couleurs, la marque de dentifrice qu’on utilise, et bien c’est nous. Par notre volonté. Le déterminisme ne nous concerne pas, on ne vie pas vraiment dans ce qu’on pourrait appeler « La réalité » la seule. On a une sensibilité véritable.

Sauf si l'on parle de neurologie et la volonté ne se résume qu'à un message chimique et electrique engendré dans notre cerveau avant même que nous prenions conscience de cette volonté. déterminisme biologique et matérialisme. Mais ce n'est peut être pas le propos. Le libre arbitre n'est qu'une notion arbitraire induite pour imposer le principe de responsabilité et justifier la justice.
Je pensais davantage à un déterminisme social. Notre sensibilité véritable est interprété par des schèmes induits par la société. Et si ce n'est par les maths c'est sur la philo que je m'appuie mais je pense qu'on digresse et on va ennuyer tout le monde lol.
Donc pour moi : argumentation critique détérminé par le goût, déterminé par notre culture.
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MessageSujet: Re: Nos plus belles déceptions (cinéma)   Nos plus belles déceptions (cinéma) EmptyJeu 13 Oct 2011 - 19:44

Oui on va ennuyer tout le monde :) .
Mais juste une chose. On tape dans une boule de billards pour casser, prevoir où vont aller toutes les boules demanderais déjà un bouquin de calcule de notre part. Nous avons des milliards de neurones, c'est infiniment complexe et c'est dans ca que fini par se noyer le déterminisme à nos yeux (il n'existe pas pour nous). Alors à l'echelle sociale, c'est d'une presque infinie complexité. Même s'il y a parfois des courant globale, les choses sont bien trop compliquées pour être vu de façon déterministe.
Il faut rester humain et sentir par nos sens et nos acquis. C'est un autre référentiel.

(Puis Philo, mathématique, physique etc, tout ça se recoupe.)

PS: je trouve pas que ça soit complètement hors sujet, la déception, comprendre d'ou elle peut venir. Il y a long à dire dessus. Mais pour relancer le fils:

Nos plus belles déceptions (cinéma) Pochette-film-marie-antoinette

Voila un film que j'ai malheureusement trop attendu et qui m'a déçu. Mais il semble que Sofia Coppola était quasiment absente sur le tournage.
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