Raymond Depardon

Errance  de Raymond Depardon est paru en format de poche dans la collection Points au Seuil.
8 euros et  c’est d’une qualité irréprochable!
Raymond Depardon  est à la fois photographe, cinéaste et documentariste.



« J'ai le pressentiment que quelque chose ne sera plus comme avant. C'est peut-être là la vraie définition de l'errance, de sa quête, avec sa solitude et sa peur. C'est le désir que je cherchais, la pureté, la remise en cause, pour aller plus loin, au centre des choses, pour faire le vide autour de moi. Je me dois de me laver la tête... pour rencontrer le centre d'une nouvelle image, ni trop humaine, ni trop contemplative, ou le moi est aspiré par les lieux quand le lieu n'est pas spectacle, ni surtout obstacle. Il me faut vivre cette quête qui est la mienne... Elle arrive à un moment, ni bon ni mauvais, elle est nécessaire... Pour être juste cette errance est forcément initiatique... mon regard va changer... Cette quête devient la quête du moi acceptable. »

« L'errance a été une aventure unique. Un grand bonheur, une grande liberté, quelque chose que je n'avais jamais connu auparavant, même si je m'étais trouvé dans des situations analogues. J'ai beaucoup voyagé, j'ai traversé des pays que je ne connaissais pas. J'aurai sans doute envie de retourner dans certains d'entre eux. »

Nous avons pu voir cette expo dimanche dernier lors du festival "Etonnants Voyageurs". Des tirages superbes, des ambiances fascinantes, une mise en valeur de l'espace et de la perspective plus que talentueuse.

Raymond Depardon - Paul Virilio

Lieu : Fondation Cartier - Paris
Dates : du 21 Novembre 2008 au 15 Mars 2009

Citation :

'Avec Raymond Depardon, on se retrouvait sur la même question : que reste-t-il du monde, de la terre natale, de l'histoire de la seule planète habitable aujourd'hui ?' Paul Virilio
Tandis que le monde est à un moment critique de son histoire, où l'environnement conditionne ce que l'homme fait et ce qu'il va devenir, l'exposition 'Terre Natale, Ailleurs commence ici' propose une réflexion sur le rapport au natal, à l'enracinement et au déracinement, ainsi qu'aux questions identitaires qui leurs sont attachées. Alors que Raymond Depardon donne la parole à ceux qui menacés de devoir partir, veulent demeurer sur leur terre, Paul Virilio expose la remise en cause de la notion même de sédentarité face aux grands phénomènes de migrations. L'exposition est ainsi conçue comme une confrontation, un dialogue contradictoire et complémentaire, entre Raymond Depardon, cinéaste et photographe, dont on connaît l'attachement à la terre, à la parole, à l'écoute, au monde des paysans et qui depuis toujours a fait le choix du politique et du poétique, et Paul Virilio, urbaniste et philosophe, qui depuis longtemps travaille sur la vitesse, l'exode, la fin de l'espace géographique, la pollution des distances.

Source: ICI

se trouve à l'instant chez votre marchand de journaux:

Incontestablement l'un de mes photographes préférés.
J'aime son impertinence, sa douceur, son humour, et bien d'autres choses encore.
J'ai eu la grande chance de le rencontrer plusieurs fois à Montpellier : son œil pétille autant que ses photos !
Un grand monsieur !

la parution de ce livre en poche m'apprend sur ce volet de la carrière de Raymond Depardon..

impressionnée par cette photo



il a râté de peu qu'elle devienne fameuse, mondialement connue est celle-ci


©Lenny Ignelzi

mais impressionnantes photos tout autour de cet événement que les Jeux Olympiques représentent

kenavo a écrit:

impressionnée par cette photo

Quand a t'elle été prise et qui est-ce? Ni Tommie Smith ni John Carlos visiblement. Je ne savais pas que d'autres athlètes avaient protesté de la même manière qu'eux...

nezumi a écrit:

Quand a t'elle été prise et qui est-ce? Ni Tommie Smith ni John Carlos visiblement. Je ne savais pas que d'autres athlètes avaient protesté de la même manière qu'eux...

Tout comme la plus fameuse, aux Jeux Olympiques en 1968 à Mexico, il s'agit de Lee Evans
Il y a eu plus d'un à faire le geste.. mais, comme dit Depardon, le gant manquait sur ses photos.. et de ce coup les athlètes de la photo de Ignelzi, ils étaient les premiers à le faire et en plus ils avaient soufflé un mot au photographe..

autres photos de Depardon:


Charles Greene


Bob Beamon

Merci pour les précisions, j'ignorais qu'ils avaient eu des suiveurs!

du livre La porte des Larmes, ici