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DELICATESSEN

Citation :

"Dans un univers post-apocalyptique, où la nourriture est rare, les habitants d'un immeuble essayent de survivre. Le boucher fait fortune en dépeçant les nouveaux locataires et en vendant leur chair..."

Sur une musique de Carlos D'Alessio, compositeur argentin (violoncelle), Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro faisaient valser pour la première fois les bulles d'un univers loufoque où les frères Kube confectionnaient des petites boîtes qui font meuh quand on les retourne, où Monsieur Potin vivait claquemuré les pieds dans l'eau en élevant des grenouilles.
Les personnages ont tous un point commun : ils se nourrissent à la boucherie-charcuterie 'Delicatessen' du rez-de-chausée de l'immeuble -sauf les troglodytes végétatiens qui sortent rarement de leurs égouts.

Sur une musique de Goran Bregovic :
Les Mille et une recettes du cuisinier amoureux / comédie réalisée par Nana Dzhordzhadze (Géorgie, 1996)

Citation :

"Anton Gogoladzé plonge dans la lecture d'un manuscrit inédit de l'illustre cuisinier et globe trotter Pascal Ichac, auquel sa mère vouait un véritable culte. Il découvre ainsi les pérégrinations géorgiennes de ce génial créateur culinaire, que sa passion pour sa mère Cécilia motiva plus que tout..."

Le dîner de Babette Karen Blixen

Citation :

Au mot de «repas», les invités inclinèrent leur tête sur leurs mains jointes, se rappelant qu'ils avaient promis de ne pas dire un mot concernant la nourriture, et ils renouvelèrent cette promesse dans leur cœur. Ils n'accorderaient même pas une pensée à ce qu'on leur servirait.

Ils étaient installés autour d'une table servie... Eh bien! n'avait-on pas fait de même aux Noces de Cana? Et la Grâce avait choisi de se manifester à ces noces, dans le vin même, plus abondante que jamais.

«Le familier» de Babette remplit les verres. Les hôtes les portèrent gravement à leurs lèvres pour confirmer leur résolution. Le général Löwenhielm, qui se méfiait un peu de ce vin, en prit une gorgée, s'arrêta, éleva son verre jusqu'à son nez, puis jusqu'à ses yeux: il était stupéfait. «Ceci est fort étrange, pensa-t-il, voilà de l'amontillado, et le meilleur amontillado que j'aie dégusté de ma vie.»

Un peu plus tard, pour se remettre de sa surprise, il prit une cuillerée de potage, en prit une seconde, puis il déposa sa cuiller. «Etrange! De plus en plus étrange! murmura-t-il, car il est évident que je mange un potage à la tortue, et quel potage!» Pris d'une sorte de curieuse panique, le général vida son verre.

La grande bouffe de Marco Ferreri

Je ne l'ai encore jamais vu ce film scandale...


Quatre amis gourmets et gourmants s'enferment tout un week-end à la campagne et organisent une "bouffe" gigantesque.

Ferreri fit souvent scandale semble-t-il. J'ai vu une partie seulement de La Grande bouffe. Je crois bien que la dame va s'assoir sur le gâteau...
Pour les fins de mois difficiles (on n'y voit pas passer grand-plats) voici Cuisine et dépendances dont je ne me lasse jamais, et que Jaoui et Bacri avaient d'abord co-écrit pour le théâtre.

Nouvelle cuisine de Fruit Chan.

D'abord un court dans la trilogie 3 extrèmes, il en a ensuite fait un long. Je n'ai vu que le court.

une femme veut retrouver sa beauté d'antan. Pour celà elle va voir une femme qui cuisine des plats de jouvance... à base de foetus.

Fast Food Nation / réalisé par Richard Linklater (sortie novembre 2006)
D'après le livre d'Eric Schlosser (qui est aussi co-scénariste)

A vos Salmonelle, Listéria et... Staphylocoque doré
Pourquoi y a-il de la viande contaminée dans les stocks surgelés du fameux Big One?
Le responsable marketing enquête sur la chaîne de production.
A l'abattage, travailleurs clandestins venus du Mexique et cadences infernales : le profit est roi.
Le client? Il n'est pas tué tout de suite car il faut qu'il revienne consommer (tout est dans la cuisson).

Sur le site officiel, un dossier pédagogique à télécharger :
http://www.fastfoodnation-lefilm.com/

Babelle a écrit:

Fast Food Nation
Sur le site officiel, un dossier pédagogique à télécharger :
[url=http://www.fastfoodnation-lefilm.com/

http://www.fastfoodnation-lefilm.com/[/quote[/url]]

Et sur Parfum de Livres, les critiques de Queenie et coline!
c'est ici

Un fil créé avant novembre 2007.. je ne le connaissais pas
Babelle et Colimasson ont en parlé sur le fil 'cuisine et littérature'..
donc, faudrait peut être le remonter de la cave, ce fil.. surtout qu'il manque un des plus délicieux concernant 'au menu'


Eat drink men women

Citation :

Un grand chef cuisinier vit avec ses trois filles pour qui il prépare de somptueux repas traditionnels. Ceux-ci constituent l'ordinaire culinaire de cette famille, et les trois filles montrent un air un peu détaché au cours des repas. L'aînée, Jia-Jen, convertie au christianisme, est professeur de chimie. La plus jeune, Jia-Ning a 20 ans ; elle est étudiante et travaille dans un fast-food. Elles sont toutes deux préoccuppées par leur vie sentimentale, tandis que la cadette, Jia-Chien, en pleine réussite professionnelle, voit peu à peu ses projets modifiés par son entourage...

Et pas tout un menu.. mais un dessert qui ne se refuse pas


Chocolat

Citation :

Au milieu des années 1950, dans un village de France marqué par les traditions et les pesanteurs de la religion, une jeune femme (Juliette Binoche) et sa fille reprennent la vieille épicerie pour ouvrir...une chocolaterie. Cette nouveauté ne va pas sans déplaire à Monsieur le Maire, Comte de Reynaud (Alfred Molina), qui entend bien protéger son troupeau des vents du Nord...

et puisque je ne suis pas trop pour le chocolat, je me régale de regarder le joli guitariste

Merci d'avoir fait remonter ce fil Kenavo !

Plusieurs bonnes idées de films à grailler là-dedans !

Peter Greenaway Le cuisinier, le voleur, sa femme et son amant

avec une musique de Michael Nyman et des costumes de J.P. Gaultier, entre perversion totale, vulgarité insoutenable, misogynie et beuverie, quelque chose nait de ce film qui touche à la grâce. Le cuisinier est joué par un Richard Borhinger aérien, le voleur par Michael Gambon ignoble, la femme par une Helen Mirren éblouissante d'effacement et de passion et l'amant par Alan Howard sans charme hormis celui de ces livres (l'homme est libraire...). Des scènes suffocantes, une mise en scène effarante, un film qui ne transige avec rien (comme souvent chez Greenaway). On aime ou on déteste de manière inconditionnelle ce cinéma unique en son genre.



ceux qui comme moi ont aimé la démesure de la Grande Bouffe y trouveront peut-être un écho dans ce film...

incontournables mangeurs : Trinita et Bambino

animal a écrit:

incontournables mangeurs : Trinita et Bambino

Il s'agit juste d'une scène autour du resto?

Thomas Vinterberg a commis (caméra à l'épaule et dans le cadre du Dogme 95) le talentueux Festen, vidéo clic.

Citation :

Helge Klingenfelt, le "patriarche", fait préparer une grande fête pour ses 60 ans. Parmi les convives, Christian, le fils aîné, est chargé par Helge de dire quelques mots au cours du dîner sur sa sœur jumelle Linda, morte un an plus tôt. Personne ne se doute que Christian va profiter de ce petit discours pour révéler de terribles secrets...

Si vous recevez une invitation : déclinez-la.