La pensée du jour

Marc, tu as raison, bien entendu. Après Fukushima, pour parler de la dernière catastrophe nucléaire,
en date, personne n' en connait les effets durables sur le sol, l' atmosphère, les humains.
Sans compter que rien n' est réglé ni sous controle à l' heure actuelle.

Pensée sans lien avec la précédente... Quoique...

Comment expliquer simplement quelque chose de compliqué, alors qu' il est si difficile d' expliquer
simplement quelque chose de simple. Simple... ?

Qu'est-ce que tu as essayé d'expliquer de simple, bix ?

colimasson a écrit:

Qu'est-ce que tu as essayé d'expliquer de simple, bix ?

A bien y réfléchir, pas grand chose, sans doute. Je ne suis pas simple déjà. Et j' ai trop souvent la
volonté de simplifier...Peché d' orgueil...
Pour faire simple sans simplifier, il vaut mieux etre Einstein ou Hubert Reeves...

c'est un peu complexe cette simplicité   

Ne rien expliquer, c'est pas mal aussi.

La simplicité, c'est bien. C'est même rare de nos jours et en cette époque «vendue» à l'os...

Je crois tout de même que nous demeurons des êtres complexes en chacun-e de nous.

J'ai l'impression que vous prolongez Pessoa et son Livre de l'intranquillité lorsque je vous lis écrire !

Et si l' insecte était l' espèce qui survivra à l' homme ? Parce que ses transformations au cours des siècles en ont fait un etre quasiment parfait. Et qui ne se pose pas de questions.

Alors que l' évolution de l' homme est celle d' un etre qui, au delà de ses transformations technologiques,
n' aboutit qu' à une fragilité pathologique qui s' ignore et ne cesse d' augmenter. Cette fragilité étant jusque dans cette pensée consciente dont il est si fier. Dans cette volonté stupide de conquérir, de gouverner, de régner.
Et qui n' est que l' arme probable de sa destruction.
Une destruction qui n' était sans doute pas programmée... Quoique.

La fin de l' homme ne serait pas la fin de la planète. Peut etre meme se porterait-elle mieux sans lui.
Mais l' homme occidental surtout, ne pense qu' en termes d' anthropocentrisme.
Comme si Giordano Bruno, Darwin et tant d' autres avaient vécu pour rien.

l'insecte n'est pas une espèce (fait gaffe si Maryvonne passe par là !!!). huhu.

d'autres espèces (animales et autres) peuvent sans doute ravager leur milieu, un milieu, les jeux et semi-hasards de la régulation (à long terme ?) des populations restant, on peut le penser, assez obscures.

on se monte beaucoup le bourrichon à nous saouler de nous-mêmes mais... il doit bien y avoir une poignée de choses troublantes à découvrir, et il n'est pas impossible que les pensées se réécrivent avec le temps ?   

Que des d'insectes? Plus d'hommes? Donc plus de livres? enfin on en aura pas conscience et on n'aura pas à formuler de regrets puisqu'on ne sera plus là.

peut-être noyés par la fonte des glaciers !

bix229 a écrit:

Et si l' insecte était l' espèce qui survivra à l' homme ? Parce que ses transformations au cours des siècles en ont fait un etre quasiment parfait. Et qui ne se pose pas de questions.

Quelle est la part d'amour-propre (de l'humain) qui régit cette question ?   

Sinon, ça me rappelle une nouvelle d'Arthur C. Clarke... je ne vais pas dire le titre, pour ne pas spoiler...

L' homme est un animal qui ne peut s' empecher de chercher, de [se] questionner. Il est prométhéen
et il en est puni.

Tout n'est pas négatif dans le progrès. Sans aller chercher très loin il n'y a qu'à prendre l'évolution de la médecine au cours des siècles qui fait presque des miracles aujourd'hui. Et dans vingt ans, ce sera encore mieux. Mais l'équilibre de la planète est précaire, et chacun doit se sentir responsable de ce qu'il trouve ou crée.