La pensée du jour

Ariane SHOYUSKI a écrit:

Sullien a écrit:

C'est un auteur que je pense apprécier avec le temps.
Je ne connais que Les anges mineurs (je te le conseille),
et j'ai récemment acheté Bardo or not Bardo, pour explorer davantage son univers (au sens propre).
Une amie lui consacre un mémoire, et elle me motive à m'y mettre.

Merci pour ton message, Sullien ! Je ne suis pas revenue à ce fils jusqu'à aujourd'hui.
J'ai déjà peut-être cinq livres de Volodine qui ne bougent pas depuis assez longtemps y compris Bardo.  
Pauvre Volodine ! Pauvres mes livres français !

Il y a tellement à lire que c'est parfois déchirant de devoir choisir...

Houellebecq le sage, bientôt au programme de philo du XXIIe siècle

colimasson a écrit:

Houellebecq le sage, bientôt au programme de philo du XXIIe siècle

... Et encore plus tot dans les vide greniers et dans les boites des BM, en dons !

Le temps est un fleuve imaginaire. Sans rives, sans source, et qui ne se jette nulle part.

colimasson a écrit:

Houellebecq le sage, bientôt au programme de philo du XXIIe siècle

La sagesse du genre romanesque. Ce qu'il a dit m'a beaucoup fait penser à la "suspension du jugement moral" en quoi Kundera voit l'essence du roman.
Voilà tout, pour le reste, je vous laisse juges !

Sullien a écrit:

"Je n'approuve ni ne condamne. Il faut que tous les personnages du roman aient raison."

Michel Houellebecq

c'est (malgré tout) un peu court (ou facile ou rapide). (l'erreur, la fausse route consciente, éventuellement l'illusion entretenue, ça serait tellement plus intéressant).

animal a écrit:

Sullien a écrit:

"Je n'approuve ni ne condamne. Il faut que tous les personnages du roman aient raison."

Michel Houellebecq

c'est (malgré tout) un peu court (ou facile ou rapide). (l'erreur, la fausse route consciente, éventuellement l'illusion entretenue, ça serait tellement plus intéressant).

Facile, je ne sais pas. Je crois me souvenir qu'Orhan Pamuk ne disait pas quelque chose de bien différent à propos d'un de ses romans (Neige, il me semble) : qu'il cherchait à comprendre les positions de tout le monde (extrémistes de tout poils ; libéraux, etc.), parce que critiquer, donner des leçons lui semblait trop facile, et trop... court (une fois qu'on a critiqué, qu'on dit "l'extrémisme, c'est mal", où est-on arrivé ?). A partir du moment où chaque personnage est cohérent, et que le lecteur parvient à comprendre la position de chacun, ses motivations profondes, même et surtout des personnages qui n'ont pas les mêmes idées que soi-même, à partir de ce moment-là peut commencer le dialogue et la compréhension.
En gros.

Mmmh, qu'ils aient raison ne veut pas dire qu'ils sont compréhensibles pour le lecteur. C'est le côté "on a raison", la démarche de pensée, non remis en cause ou quoi qu'il arrive que je trouve limité, surtout par les temps qui courent, et qui ne me semble pas effleuré par la citation. (ou alors ma déformation-usure professionnelle ne fait qu'empirer ? huhu).

Ne jamais oublier que les pensées ne sont pas des actes mais que nos rêves peuvent le devenir.

La France, les politiques, les individus vivants dans ce pays doivent prendre conscience que le depart de familles juives vers Israel est une chose tres grave en ce moment, cela est assimilable à ce qui s'est passé en Allemagne lors de l'arrivée du nazisme ou lors de pogroms dans le monde. C'est une honte pour ce pays, la presse si habile à monter les blancs en neige devrait réagir plus haut et fort...

Une  pensée fréquente depuis que je pense !

Nous savons tous que nous sommes mortels. Mais ce savoir est abstrait puisque nous ne connaissons
que ce que nous avons vécu et éprouvé.
La mort est la seule expérience qui nous échappe totalement dans la mesure où elle est unique et
définitive.

Ce que nous savons et pouvons appréhender, c' est le vieillissement, le processus de dégradation physique et mental. Et le cortège de douleurs plus ou moins prévisibles.

Mais, quel le degré de de spiritualité qui nous anime -ou pas- ça ne résout pas la question centrale et fondamentale qu' est le passage de l' etre au néant.

Le truc, c'est de s'en foutre.

colimasson a écrit:

Le truc, c'est de s'en foutre.

Oui, je m' en foutais aussi à ton age !

le véritable et sincère respect des plus faibles est le chemin, difficile, qui mène au bonheur.