La pensée du jour

Pourquoi, Bix, tu as peur que ton néant soit un enfer?

Le néant, c' est le non etre, et c' est bien suffiisant en soi pour envisager ce passage irrréversible.
L' enfer pour moi c' est comme le paradis, ça n' existe pas.
Mais on peut métaphoriquement considérer des moments ou des périodes "paradisiaques" ou "infernaux".
Et non, je n' imagine pas le néant comme un enfer. C' est uniquement ce qui se passe dans ma tete
de vivant. Toutes les pensées qu' on a sur la mort sont forcément des pensées de vivant.

Je m' en rends parfaitement compte quand je me demande ce que deviendront mes livres, qui sont pour
moi mon bien principal au point de faire partie de mon moi.
Je me dis que c' est ridicule de me préoccuper de ce qu' il adviendra de mes livres.
Il n' empeche que...

marc et cie a écrit:

le véritable et sincère respect des plus faibles est le chemin, difficile, qui mène au bonheur.

C' est une belle pensée !

bix229 a écrit:

colimasson a écrit:

Le truc, c'est de s'en foutre.

Oui, je m' en foutais aussi à ton age !

Oui, je comprends.

bix229 a écrit:

marc et cie a écrit:

le véritable et sincère respect des plus faibles est le chemin, difficile, qui mène au bonheur.

C' est une belle pensée !

Cela veut dire que tu ne penses pas faire partie des plus faibles marc ? (ceci dit sans que cela n'implique aucun jugement de ma part)

colimasson a écrit:

bix229 a écrit:

colimasson a écrit:

Le truc, c'est de s'en foutre.

Oui, je m' en foutais aussi à ton age !

Oui, je comprends.

bix229 a écrit:

marc et cie a écrit:

le véritable et sincère respect des plus faibles est le chemin, difficile, qui mène au bonheur.

C' est une belle pensée !

Cela veut dire que tu ne penses pas faire partie des plus faibles marc ? (ceci dit sans que cela n'implique aucun jugement de ma part)

non, pas du tout. Mais pour avoir fait un bout de chemin parmi les plus vulnérables, je sais ce que l'on ressent lorsque l'on est HS ( hors société).

Avoir la préoccupation de léguer ses livres, c'est déjà avoir une préoccupation en ce monde postmoderne. Avec un livre numérique, on se retrouve carrément dans le néant à notre mort. Il y a des dilemmes qui se valent, et je crois, pour avoir vu quelques livres de Gaston Miron, qu'il vaut la peine de préserver ses livres papier.

jack-hubert bukowski a écrit:

Avoir la préoccupation de léguer ses livres, c'est déjà avoir une préoccupation en ce monde postmoderne. Avec un livre numérique, on se retrouve carrément dans le néant à notre mort. Il y a des dilemmes qui se valent, et je crois, pour avoir vu quelques livres de Gaston Miron, qu'il vaut la peine de préserver ses livres papier.

Moi qui suis pré moderne, je ne m' interèsse absolument pas aux supports autres que le papier.
Le livre est un objet désirable, souvent beau, personnalisé, magique...
Le seul inconvénient, vous le connaissez, c' est le déménagement, cas de force majeure.

Vivement le printemps qu'on fasse un régime !

Tu n'auras pas de gâteau pour ton anniversaire alors !

@marc et cie :  

Bix, pourquoi ne relis-tu pas ce cher Albert Caraco que tu m'as fait découvrir ?

"Une semaine a donc passé depuis le décès de Madame Mère et ce fut la semaine la plus longue de ma vie, elle m'aura duré je n'entends plus combien de mois, je me retrouve non pas seul, mais véritablement multiplié, je me retrouve les mains pleines, une présence à mes côtés et dans mon être une lumière. La morte a répandu sur moi les dons que je n'osais attendre de personne, le vide qu'elle avait laissé s'emplit de grâces débordantes et de faveurs incessantes. Bonne Madame Mère, je vous remercie, vous m'avez révélé ce que je croyais impossible et votre mission se continue au travers de la mienne."
Post mortem


(je l'ai emprunté à la bibliothèque)

Tu as lu Caraco ! Ah ah ! Je le savais bien, mauvaise graine !

Bon, ma mère ne ressemblait pas à Mme Caraco...
Tu as vu comme elle était belle Mme Caraco...
Meme morte...
Quant à moi, je ne resssemble pas à Albert Caraco. Ni de près, ni de loin !
Mais il écrit plutot bien !
Oh et puis, tu pourrais alimenter son fil, hé !

Mauvaise graine de vilain jardinier !

Oui, je compte bien alimenter son fil, mais je fais durer le plaisir. Germe infâme jusqu'au bout !