La pensée du jour

Queenie a écrit:

Retrouves le contexte entier d'où est extraite cette phrase, et ça pourrait être intéressant comme rapport à l'art et à la création.

ça fait même l'objet de débats sur la nature partielle des informations trouvées sur le net via google et l'interprétation qu'on en retire: Je ne cherche pas, je trouve
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Extraits:

Citation :

« Saviez-vous, par exemple, que la célèbre citation de Picasso « Je ne cherche pas, je trouve. » vient d'une conversation avec Christian Zervos dans Cahiers d'Art, 1935 ? » (dans une recension du Dictionnaire des citations du XXe siècle, Jérôme Duhamel, Albin-Michel 1999).

Citation :

Par ailleurs, si des centaines de pages attribuent sans hésiter la phrase à Picasso, certaines, mieux informées, nuancent déjà sa formulation : Il aurait en réalité dit :

« Je peux à peine comprendre l’importance donnée au mot recherche dans la peinture moderne. À mon avis, chercher ne signifie rien en peinture. Ce qui compte, c’est trouver.» (The Arts Picasso speaks, New York, 1923). Cette réflexion est citée d’ordinaire sous une forme condensée : «Je ne cherche pas, je trouve.»

Citation :

Également cette citation trouvée à l'adresse http://www.gilles-jobin.org/citations/?P=p&au=543 ; site consacré aux écrits d'Henri Perruchot, 1917-1967 :

« Mes recherches », « Je fais des recherches »... Ce terme de « recherche », combien de peintres aiment à le répéter ! Et rien peut-être ne montre avec plus de cruel éclat la supériorité d'un Picasso que sa remarque : « J'ai de la peine à comprendre le mot « recherche » : je ne cherche pas, je trouve. »
(La peinture, p.51, Hachette coll. Notes et maximes, 1965)

J' avais effectivement trouvé cette attribution à Picasso problématique, c' est pour cela que j' ai écrit
Picasso aurait déclaré...
Et s' il l' a déclaré, voilà ce que j' en pense...

Ceci dit, c' est fou ce qu' on pense tout le temps sans vérifier forcément la véracité de ce qu' on pense. On pense parce qu' on est libre de penser.
Le problème se pose autrement quand on l' exprime...
C' était la pensée du soir. Bonsoir !

Voilà qui accrédite l' aphorisme de Karl Kraus :

"Les pensées sont libres. Mais on a quand meme des ennuiis"

Dits et contredits

Une pensée sous forme d' interrogation :

Mais où va la drogue saisie par tonnes chaque année par les services des Douanes, la
police, la gendarmerie...?

(incinération ?)

Dédié avec affection à toutes les femmes de ménage :

Je penche donc j'essuie.

L' homme serait-il un roseau penchant ?

Mais trop pencher nuit...

traversay a écrit:

Dédié avec affection à toutes les femmes de ménage :

Je penche donc j'essuie.

OuHou ! Jackpot.

Un jour je dormirai, je le sais. 12 heures par nuit et davantage... Mais je ne serai plus là pour m' en réjouir !

"qui s'endort avec le cul qui gratte, se réveille avec les doigts qui puent"


(pardon)

Maryvonne a écrit:

"qui s'endort avec le cul qui gratte, se réveille avec les doigts qui puent"


(pardon)

On sent qu'il y a du vécu là !

En revanche, si ces oublis ne concernent jamais les noms de choses ou de personnes que tu n'aimes pas, alors là, en effet, c'est bizarre...

Rien de bizarre, Bix. La mémoire fonctionne en 3 temps : capter les informations, les stocker, les récupérer. Toi, tu as du mal à les récupérer (les autres étapes sont bonnes puisque par des chemins de traverse tu arrives à retrouver l'information qui est garée mais en fait bien stockée dans ton cerveau). Tu détournes les chemins habituels, sur lesquels tu t'égares, en utilisant ton petit procédé mnémotechnique. En gros tu passes par d'autres cheminements, et tu finis par trouver !
C'est tout à fait fréquent chez les insomniaques (suivez mon regard) et aussi chez les anxieux (dont tu fais peut-être aussi partie). Cela fait parti de mon travail quotidien de différencier ce qui touche la mémoire en tant que telle (ou des petits indices comme les tiens ne marchent plus) et ce qui touche plus à des problèmes d'attention et de concentration.