Jodie Foster

Citation :

Alicia Christian Foster, dite Jodie Foster est une actrice, réalisatrice et productrice américaine, née le 19 novembre 1962 à Los Angeles.

Elle entame sa carrière à l'âge de six ans dans Mayberry, R.F.D. (une série télévisée) et est révélée par Taxi Driver (1976), qui lui apporte sa première nomination aux Oscars. Elle fait la totalité de ses études en français et obtient brillamment un baccalauréat au lycée français de Los Angeles, ce qui explique qu'elle parle couramment le français sans accent américain, puis un diplôme de littérature à l'université Yale.

Après plusieurs rôles, elle obtient l'Oscar de la meilleure actrice pour Les Accusés en 1988, puis en reçoit un second, trois ans plus tard, grâce au Silence des agneaux, où elle côtoie Anthony Hopkins. Ses autres grands succès incluent Contact, Panic Room ainsi que Flight Plan et À vif. Pour le doublage de ses films en français, elle préfère qu'il ne soit pas effectué par d'autres comédiennes qu'elle, étant donné sa connaissance de la langue. Elle n'a toutefois pas réalisé le doublage de tous ses films en français. Elle a également été honorée, en plus de ses deux Oscars, de deux Golden Globes ainsi que de trois British Academy Award (BAFTA).

Jodie Foster a reçu le Cecil B. DeMille Award (Golden Globe d'honneur) pour l'ensemble de sa carrière lors de la cérémonie des Golden Globes 2013

source et plus : wikipedia.org



Le complexe du castor de Jodie Foster

Citation :

La vie de Walter n’est plus ce qu’elle était. Déprimé, vivant au ralenti, il s’éloigne de sa famille et de ses proches. Sa femme finit par le chasser de la maison pour le bien de leurs enfants. Touchant le fond, il s’accroche malgré lui à une marionnette de castor trouvée un soir par hasard. Par jeu ou par désespoir, il utilise cette marionnette pour extérioriser toutes les choses qu’il n’ose pas dire à sa famille et ses collègues.

A première vue, le scénario du Complexe du castor est impossible. Qu'est-ce que c'est que cette histoire de pauvre type en plein naufrage qui n'a rien trouvé de mieux qu'une marionnette de castor pour tenter de remonter la pente, en jouant au ventriloque ? Que Jodie Foster arrive à ne pas se couvrir de ridicule avec un tel sujet est déjà en soi une prouesse. Mais elle fait mieux, dans cette chronique familiale, le genre qui lui sied le mieux, en fouillant les tréfonds de l'âme de ses personnages, avec un aplomb qui force le respect. Certes, on aimerait la voir aller plus loin encore, jeter un regard plus aigu sur cette maladie qu'est la dépression de même que sur la façon dont l'environnement proche du mal portant l'appréhende, ou plutôt la rejette. Jodie s'oblige a arrondir les angles, à positiver pour ne pas rendre son film sinistre, n'empêche qu'elle a réussi à nous troubler et, par instants, à nous émouvoir assez profondément. Grâce soit rendue à Mel Gibson, formidable de bout en bout, qui rappelle enfin qu'il n'est pas qu'un mauvais acteur de faits divers. Son travail de comédien, impressionnant, rend le film crédible, appuyé par la prestation remarquable de seconds rôles de la génération montante (Anton Yelchin, Jennifer Lawrence). Oubliez le castor, les scènes où il apparait sont les moins bonnes, appréciez la délicatesse d'un scénario finalement possible. Et peluche si affinités.

Vraiment impossible en effet le scénario de ce Complexe du castor. Du coup, ça me tente bien...

Le complexe du castor de Jodie Foster

Citation :

La vie de Walter n’est plus ce qu’elle était. Déprimé, vivant au ralenti, il s’éloigne de sa famille et de ses proches. Sa femme finit par le chasser de la maison pour le bien de leurs enfants. Touchant le fond, il s’accroche malgré lui à une marionnette de castor trouvée un soir par hasard. Par jeu ou par désespoir, il utilise cette marionnette pour extérioriser toutes les choses qu’il n’ose pas dire à sa famille et ses collègues.

Jodie Foster réussit son pari, à savoir offrir une crédibilité et une sensibilité à un scénario improbable sur le papier : la figure du castor lui permet d'aborder une douleur insidieuse, de se pencher sur une réalité de la dépression avec finesse et recul.
Mel Gibson s'abandonne à son rôle et livre une prestation jusqu'au-boutiste dans sa cohérence...c'est à la fois la force et une limite du film, qui peine souvent à relancer une tension dramatique, tant le personnage de Walter Black et son univers familial se heurtent à une vision proche de la complaisance.
De plus, Jodie Foster choisit de suivre une trame mélodramatique qui n'évite pas les clichés. Le couple Anton Yelchin/Jennifer Lawrence est réduit à quelques apparitions en demie-teinte, dans l'ombre du principal protagoniste.
Un effort à saluer malgré tout, même s'il ne parvient pas entièrement à convaincre.

Le complexe du castor



Je dois dire que ce film dont j'ai oublié de parler ne m'a pas convaincue plus que ça...L'idée du castor comme paravent et double du moi profond, pour un personnage déstabilisé par une profonde dépression n'est pas bête, même si effectivement le sujet semble casse gueule. Jodie Foster l'aborde avec sensibilité c'est vrai, sans approfondir non plus autant qu'elle aurait pu, et l'ensemble reste à peu près cohérent. Il y a des passages quasi burlesques (le castor reprenant son souffle après l'amour, comme son propriétaire, par exemple) mais je ne sais pas excactement pourquoi, je n'ai pas vraiment adhéré.
La prestation de Mel Gibson, peut-être, je ne sais pas, ou bien les clichés un peu lourds...Bref, ce film ne va pas me rester longtemps en mémoire et je suis suprise par la critique, presque unanime pour le louer

Je suis assez d'accord avec Aeriale, je l'ai vu uniquement parce que j'ai toujours aimé Jodie Foster, mais là force est de constater que c'est mauvais, le scénario est branlant et incohérent, les acteurs en font des tonnes, Mel Gibson égal à lui même c'est à dire insipide, et la peluche je ne m'étendrai pas sur le sujet tant c'est grotesque...

Vu il y a peu et je suis bien d'accord.

Jodie Foster et Mel Gibson (et toute la clique) arrivent à faire que ce scénario de peluche ventriloque thérapeutique ne soit pas ridicule, parvienne même à être attendrissant, juste et pourquoi pas : la solution.

Mais... voilà, ça tourne en rond. Une fois que ça a trouvé son effet, on a l'impression que la peluche devient un gant de fer qui empêche au film de trouver sa souplesse, et son rythme.

C'est vu et revu (crise du couple, réussite sociale, ado en crise), avec certes une sincérité et une certaine justesse, mais alors avec un manque d'originalité qui amène à l'ennui et un manque de rythme qui endormirait presque. (Je l'ai vu très tard, aussi, ça peut justifier mon état léthargique).

Un moment qui passe. Comme ça, entre deux autres trucs à faire. Mais avec l'hésitation à dire que, quand même, j'ai perdu mon temps...

Money Monster (2016)

Ouh qu'il est bon ce film de Jodie Foster !
Incroyable maîtrise de la réalisation, du montage, du rythme, de l'espace.
Plongée, immergée, accrochée.
C'est un thriller, un film psychologique, un regard acéré sur la tv, la manipulation des masses, l'argent, la capitalisation, le terrorisme, les mouvements de foule.
C'est tellement de choses.
Et très bien équilibré.
Jamais trop.
Un scénario qui tient, grâce à un véritable suspens.
La fin... qui rejoint le show et le spectaculaire est un joli et juste retournement des choses.
Avec son parfait lot d'émotions et d'empathie.

Je ne lui reproche rien !
Mais je lis un peu partout que Julia Roberts détient là un rôle et un jeu incroyables. Mouais. Elle joue bien, ok, mais ce n'est pas non plus incroyable. Le film ne le permet pas de toute façon. Et n'est pas là pour ça. J'aime bien : on sent que tous travaillent ensemble, il y a une cohésion, personne et rien n'en fait plus qu'un autre.

Très bon moment

Appétissant j'irai le voir...

pas de VO par ici...

Vu aussi. Bien divertissant et efficace.

et une récup de fil DVD :

Marie a écrit:

Un film de Jodie Foster qui date de 95. Qui manque un peu de finesse, c'est vrai, mais je suis toujours attirée par les repas de famille au cinéma , là c'est et ça se veut typiquement américain, et la scène de la dinde de Thanksgiving que les frères et soeurs finissent par s'envoyer à la figure est assez réussie. Un de mes fantasmes. Jamais réalisé, hélas, mais ça m'a donné des idées !

ce qui me fait penser que je serais curieux d'un film où ça arrive mais passe inaperçu ?

J'ai beaucoup aimé aussi Money Monster...
Tout pareil que Queenie.

J'ai bien aimé aussi le petit côté ironique dans le regard, ce petit effet qui fait passer la comédie à la tragédie, et inversement, sans qu'on le voit vraiment venir.

Money Monster

J'ai été séduit par l'entame du film, mais je trouve que Jodie Foster n'a pas su convaincre sur la durée. Money Monster fait pourtant preuve d'ambition dans son approche de la crise financière, en développant son intrigue à travers la tension d'une prise d'otages, au milieu d'un univers médiatique affaibli par les excès d'un spectacle.

Le récit est efficace, sans parvenir à éviter une certaine dispersion à force de multiplier les coups d'éclats. Des sujets sont mis sur le devant de la scène avant d'être abandonnés avec maladresse et Jodie Foster, en surlignant une dimension spectaculaire, perd en rigueur.

finalement vu au ciné (et en VO), plus ou moins les mêmes impressions, c'est assez efficace mais se vide assez rapidement de son éventuelle substance pour laisser place à une surenchère de clichés et de vignettes improbables.

dans le genre guimauve électrique ça fait quand même un divertissement correct.