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| Erwin Mortier [Belgique] | |
| | Auteur | Message |
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Orientale Agilité postale
Messages : 903 Inscription le : 13/09/2009 Age : 71 Localisation : Syldavie
| Sujet: Erwin Mortier [Belgique] Jeu 7 Juil 2011 - 12:18 | |
| - Citation :
- Erwin Mortier (Nevele, 28 novembre 1965) est un écrivain belge d'expression néerlandaise. Il grandit à Hansbeke, un petit village à proximité de Gand. Il habite avec le réalisateur de télévision et radio Lieven Vandehaute.
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Dernière édition par Orientale le Jeu 7 Juil 2011 - 12:49, édité 1 fois | |
| | | Orientale Agilité postale
Messages : 903 Inscription le : 13/09/2009 Age : 71 Localisation : Syldavie
| Sujet: Re: Erwin Mortier [Belgique] Jeu 7 Juil 2011 - 12:19 | |
| J’ai aime le roman “Marcel” de ce jeune ecrivain neerlandophone qui semble etre deja apprecie par les flamands et les habitants francophones de la Belgique. Le sujet du roman est edifie dans la perspetive d’un adolescent vivant dans l’atmosphere typique d’un village flamand. Le lecteur est introduit dansla famille d’Andrea et Henri, habitant d’un petit village de Flandre occidentale avec une cousine et le petit-fils (c’est ce dernier qui parle pendant tout le recit). Au fur et a mesure en creant les differents personnages, le lecteur prend connaissance de la situation sociale partculiere de cette famille ce qui determine pas mal la vie du petit-fils.Il s’avere qu’Andrea a eu un frere, Marcel qui a fait part de l’organisation flamande fashiste et pendant la guerre, il a meme combattu les russes dans l’armee allemande. Il est tue en Russie et peronne ne sait ou il est enterre. Apres la guerre, la famille est stigmatisee, blamee comme fashiste et mise en isolation sociale. Seul le petit fils ne connait pas la cause de cette dure situation qu’il confronte. Le roman, en fait, c’est la formation des idees, des notions chez l’enfant sur sa famille, sur l’entourage a l’ecole et au village. Comme l’intrigue est racontee par le personnage principal, une grande partie des evenements et du vecu sont concentres sur sa propre confrontation avec l’image du soldat fashiste Marcel, frere de sa grand-mere. En decouvrant des lettres et des objets personels que Marcel a laisses, le petit prend de plus en plus connaissance, en secret, de chaque membre de sa famille. La connaissance de ce passe est dure et longue pour l’enfant ou il n’y est pour rien, mais dont il subit le fardeau et la honte. Ce passe determinant largement ses points de vue et sa vie, prend symboliquement fin en arrivant jusqu’a chez le petit-fils. Les ames, les emotions des personages sont compliquees.Il n’y a pas beaucoup d’action, d’evenements, mais plutot des reminiscences et reflexions sur ces memes evenements. Voila pourquoi, on peut appeler ce livre « roman psychologique » ou l’atmosphere belge est fort prononcee. Je dirais que Mortier a cree une oeuvre dont la structure et la suggestiion esthetiques, sont remarquables. | |
| | | mimi54 Zen littéraire
Messages : 6043 Inscription le : 02/05/2010
| Sujet: Re: Erwin Mortier [Belgique] Mar 21 Mai 2013 - 16:16 | |
| Psaumes balbutiés -Livres d’heures de ma mère, Edwin MortierFayard (Avril 2013) 185 pages 4ème de couverture : - Citation :
- « Je m’imagine les entendre, les ravages silencieux qui se propagent dans ce corps : des cordes qui sautent, des fils qui cassent, des câbles qui craquent en chantant – le doux gémissement de poutres qui s’affaissent. Ma mère, une maison qui s’écroule lentement, un pont qui danse sous l’effet d’une secousse sismique. »
En une succession de fragments somptueux, Erwin Mortier décrit le processus de dégénérescence de sa mère. Pour celle qui était douée d’une grande sensibilité musicale, il compose des psaumes « balbutiés » qui disent la douleur de voir un être tant aimé perdre lentement son âme. Adieu vibrant à la mère, ce texte très poétique nous parle aussi de la langue, de l’écriture et du métier d’écrivain. « Je voudrais me souvenir de toi comme de la femme que tu étais avant que la maladie ait commencé à tisser sa dentelle ajourée dans ton esprit, ne pas toujours buter sur cette obscurité, sur le linceul grinçant de ta douleur et ta souffrance infinie. » Raconter la déchéance de sa mère rongée inexorablement par la maladie d’Alzheimer peut vite sombrer dans le pathos, le glauque, ou au contraire dans le savant sans le moindre intérêt pour le lecteur qui est abreuvé à longueur de journée d’une foule de détails et d’informations. Presque à bâtons rompus, avec des manières différentes, Edwin Mortier parvient à faire « la de la poésie » avec un sujet qui d’ordinaire ne s’y prête pas vraiment. Parce que les mots manquent à sa mère, l’auteur s’attache à mettre en mots cette fin aux allures de parcours du combattant pour chacun des membres de cette famille, et en particulier le mari qui assume vaillamment presque jusqu’au bout. Ce texte, superbement traduit, émouvant, intériorisé, comme chuchoté, laisse transparaître tout le désarroi, et la violence qui l’étreint ; mais de manière contenue ; comme pour rendre plus acceptable cette désintégration corporelle et cérébrale qu’il est si difficile pour tout un chacun d’intégrer, ou d’imaginer. | |
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| Sujet: Re: Erwin Mortier [Belgique] | |
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| | | | Erwin Mortier [Belgique] | |
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