Il vous est (re)venu, à vous aussi, le goût de la madeleine?

Un goût de madeleine vous est-il déjà revenu?
Autre que celui trempé dans la tasse de thé de sa tante à Combray par le petit Proust mais, aussi porteur des mêmes questionnements, des mêmes recherches, comme quand on a l'image ou le mot sur le bout de la langue et qu'il tarde à nous revenir.
Vous savez... soudain, l'image, le souvenir, sont là.

S'il vous est revenu, ça faisait quelle impression?

Dès que je suis à la campagne, en fin d'après-midi, et que le pis gonflé des laitières encore au champ embaume l'atmosphère, me revient aussitôt le souvenir mi figue mi raisin de la "corvée" consistant à aller chercehr à bicyclette le lait à la ferme voisine. Au retour, il y avait souvent une des chouettes qui nichaient dans le garage de mes parents. Elle me regardait, les yeux tout ronds et grand ouverts...et à chaque fois j'avais un sursaut et faisais une embardée avec ma bicyclette (sans renverser le pot à lait).

. . L'odeur des tuyas me renvoie toujours à cette époque où, au sortir de l'enfance, je m'y cachais pour lire des bandes dessinées.

Ah ça oui...
Notamment lorsque j'entends un certain oiseau pousser son cri, j'ignore de quel oiseau il s'agit mais il me rappelle beaucoup de souvenirs, je revois des moments précis. Je me souviens de ma maison de campagne, des étés avec les cousins, de moments de lecture dans l'immense jardin...
ça fait du bien et en même temps, ça me rend nostalgique.

ça y est...
J'avais interrompu il y a deux mois ma lecture du Mal de Pierres de Milena Agus. Je sentais que quelque chose devait remonter à la surface.
Et c'est en parcourant le fil qui lui est consacré en cliquant ici, qu'une lecture bien antérieure (que j'avais sur le bout de la mémoire depuis quelques semaines) vient de me revenir.
Il s'agissait de La Joueuse d'échecs de Bertina Henrichs.

Je pense que diverses choses ont convergé : écriture de femme, l'Italie, un milieu modeste où la fille ne doit pas poursuivre ses études malgré ses capacités, ses envies; un décalage entre les êtres qui ne sont pas vraiment faits pour vivre ensemble mais une tendresse malgré tout, le calme et les lassitudes et la tendresse de la vie comme elle va.
Une similitude à travers l'écriture de ces deux auteures. C'est le profil d'Eleni qui m'était revenu à travers Le Mal de pierres.
Un goût de page trempée dans le thé d'un autre livre...

Glané sur la toile et copillé-collé sans autorisation :

Citation :

bonjour
je suis à la recherche d'un parfum que porter ma grand mere dans les années 70-80. je ne me souviens que de l'odeur de poudre de riz. Connaissez vous un parfum qui pourrait correspondre. Cette odeur est le seul souvenir que ma petite soeur ait de notre grand mere et j'aimerais retrouver pour elle le parfum. je ne connais pas le nom du parfum.
Merci de vos conseils