Sergio Leone

Citation :

Sergio Leone est un réalisateur et scénariste italien, né le 3 janvier 1929 à Rome, où il meurt le 30 avril 1989.

Père du western spaghetti, on lui doit la mythique Trilogie de l'homme sans nom (connue aussi sous le nom de Trilogie du dollar) : Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus et Le Bon, la Brute et le Truand qui demeurent aujourd'hui des classiques et qui permirent au monde entier de découvrir l'acteur Clint Eastwood et le compositeur Ennio Morricone. Il est également célèbre pour sa trilogie Il était une fois, composée de Il était une fois dans l'Ouest, Il était une fois la révolution et Il était une fois en Amérique.

Alors qu'il était apprécié par le public mais boudé par la critique et ses pairs de son vivant, son importance dans l'histoire du cinéma est désormais reconnue. Leone a réussi à s'imposer parmi les grands réalisateurs grâce à son style novateur par la mise en scène et par l'utilisation judicieuse de la musique, composée par son collaborateur et ami Ennio Morricone. Plusieurs réalisateurs importants reconnaissent l'influence qu'il a eue sur leur travail ou l'admiration qu'ils lui portent.

wikipedia.org

Ce genre de fil aurait du être ouvert par un Bellonzo ou un Traversay non ? Toujours est-il que je fais partie de la multitude qui a vu et revu beaucoup des westerns, inlassablement.

Hier, et sur grand écran (une première pour moi pour un Sergio Leone) et pour la seconde fois après quelques années j'ai vu :


Il était une fois en Amérique

Pas de western donc cette fois mais un autre grand film dont les 3h40 passent comme un rien. Une fresque en flashback pour un truand un peu raté, David "Noodles" Aaronson qui a connu son heure de gloire pendant la prohibition. Un gang d'amis d'enfance dont la deuxième tête est Max, plus ambitieux, moins sentimental. Un grand film donc, faussement statique, mélancolique, incroyablement sentimental. Je me souviendrai d'images minérales et très épurées au milieu du film (soutenues par la fameuse musique) et des regards qui disent souvent quelque chose qui n'est pas la scène qui est montré. Un grand mouvement lourd, émouvant... ponctué par des explosion de violence crue. C'est un long regard en arrière, un peu embrumé (la fumerie d'opium n'est pas un hasard), un tourbillon dans lequel tournent des valeurs et des espoirs où tout ou presque est tenu par l'enfance.

Très beau film qui fait oublier facilement ses faiblesses relatives (les rôles à quelques dizaines d'années d'intervalle) et qui laisse une grande impression (le film revient d'ailleurs vite en mémoire en le revoyant) et dévoile ou ravive clairement les qualités du réalisateur.

ça fait du bien.

Il était une fois en Amérique, respect pour le chef d'oeuvre !

Pour le reste de la filmo de Leone, j'ai rejeté en bloc ses westerns dans mes jeunes années. Il faudrait que je les revoie.

la semaine prochaine je vais (re)voir Il était une fois dans l'Ouest.

J'ai vu l'autre soir Le Colosse de Rhodes . Je n'avais pas fait attention. A la fin du film, quand j'ai vu le nom du réalisateur j'ai été surpris tellement le film diffère de ce que je connais de Sergio Leone.

Citation :

Darios, héros militaire grec, rend visite à son oncle à Rhodes en 280 av. J.-C. Rhodes vient d'achever la construction d'une énorme statue d'Apollon (le colosse) pour protéger son port et envisage une alliance avec la Phénicie contre la Grèce. Darios s'éprend de la jolie Diala, fille de l'architecte de la statue, mais il est aussi impliqué avec un groupe de rebelles menés par Peliocles. Ces rebelles cherchent à renverser le tyran Xerxès, de même d'ailleurs que son second, Therion. Les rebelles sont capturés et forcés d'amuser la foule dans l'arène, mais un tremblement de terre renverse le colosse et ... le pouvoir.

Très loin du western spaghetti.

"Il était une fois en Amérique" est un pur chef d'oeuvre, malheureusement le film sera très mal reçu par le public et il fût un échec commercial pour LEONE... tout comme "il était une fois dans l'ouest" qui doit son succès essentiellement aux spectateurs européens (Français notamment)

avec le temps on se rend compte de la profondeur, de la densité de ces deux longs métrages

je le reverrai avec un grand plaisir, ce film

aussi il était une fois dans l'ouest (eh eh il y a Henry Fonda )

le Colosse de Rhodes je me souviens aussi

Un pur chef d'oeuvre oui! Des scènes extraordinaires comme la scène de la danse dans la réserve de la boutique, celle d'Elisabeth Mc Govern se démaquillant dans sa loge, et puis ce plan saisissant à la fin avec le camion poubelle.
Un des rares films sur l'amitié, la fidélité à soi-même et aux autres, qui parvient à ne pas sombrer dans la mièvrerie.
De Niro y est immense, c'était sa plus belle période cinématographique! (et puis un film avec James Woods ne peut pas être mauvais )

Il était une fois dans l'ouest

La transformation d'une histoire plutôt brutale et cupide par le mouvement et la musique et un zeste d'effacement sensuel (et un filet d'humour qui coule tout du long). Dès le début de la projection on est pris par une certaine excitation purement cinématographique. Tout est présent, vivant, captivant. La peur ressentie dans les circonstances inquiétantes contrebalancée par l'attraction cinématographique, les visages et les regards. On se demande comment quelque chose de si grand peut rentrer dans l'image. La précision des lieux dans l'image et les mouvements circulaires sont implacables, de même que le montage. Tout concourt à magnifier une émotion assez fruste pour faire plonger dans les regards de ces personnages pas si monolithiques. Et tout devant, finalement, ce sont ceux de Claudia Cardinale et Jason Robards (le truand Cheyenne) que l'on voit changer, s'amender. Les hommes, marginaux, tous, s'amendent au rythme de cette femme entre plusieurs monde, ou dépassant le sien. Et ce regard sur grand écran...

C'est très (et faussement peut-être) simple et très grand, baroque. Et sur grand écran ce n'est pas que "ça marche" c'est que "ça est". Et beaucoup de choses rapetissent.

Oui c'est un chef d'œuvre formel et donc tout court dans ce genre. De ceux qui justement donnent leur sens par le cinéma.

elle est pas mal la galerie de dvdbeaver : clic

A te lire, j'ai l'impression que je vu le film hier ! merci

Theo a écrit:

Un pur chef d'oeuvre oui! Des scènes extraordinaires comme la scène de la danse dans la réserve de la boutique, celle d'Elisabeth Mc Govern se démaquillant dans sa loge, et puis ce plan saisissant à la fin avec le camion poubelle.
Un des rares films sur l'amitié, la fidélité à soi-même et aux autres, qui parvient à ne pas sombrer dans la mièvrerie.
De Niro y est immense, c'était sa plus belle période cinématographique! (et puis un film avec James Woods ne peut pas être mauvais )

c'est sans doute un oubli, mais il y à aussi cette scène finale de ce De Niro que l'on revoit fumant sa pipe d'opium et souriant face à la caméra en se remémorant... quoi ? le temps de l'innocence probablement... *
un pied de nez à la vie et un plan mythique du cinéma et effectivement, De Niro est extraordinaire dans ce film

* Je viens de retrouver l'image:


Quel GRANd film !!

traversay a écrit:

Il était une fois en Amérique, respect pour le chef d'oeuvre !

Pour le reste de la filmo de Leone, j'ai rejeté en bloc ses westerns dans mes jeunes années. Il faudrait que je les revoie.

Il était une fois dans l'Ouest est un pur chef-d'oeuvre.
La musique de Morriconne est, pour moi, une composante majeure de l'oeuvre de Sergio Leone.
A voir aussi : il était une fois la révolution !
Et Pour quelques dollars de plus !

J'adore !