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| Quartier lointain [Sam Garbarski] | |
| | Auteur | Message |
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Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Quartier lointain [Sam Garbarski] Mer 8 Déc 2010 - 9:38 | |
| - eXPie a écrit:
- Et Quartier Lointain, finalement ? Personne n'est encore allé le voir ?
Si j'y suis allée hier Marko tu ne vas pas aimer je crains...Réalisé par Sam Garbarski Avec Pascal Greggory, Jonathan Zaccaï, Alexandra Maria Lara, Léo Legrand. Synopsis - Citation :
- Thomas, la cinquantaine, père de famille, arrive par hasard dans la ville de son enfance. Pris d’un malaise, il se réveille quarante ans plus tôt, dans son corps d’adolescent. Projeté dans le passé, il va non seulement revivre son premier amour, mais aussi chercher à comprendre les raisons du mystérieux départ de son père.
Mais peut-on modifier son passé en le revivant? Je reposte l'intrigue pour ceux qui n'ont jamais lu le manga, ceux là vont surement préférer et de loin la BD. Difficile de rendre toute la poésie nostalgique de Taniguchi, qui d'un coup de crayon pouvait nous transporter dans sa bulle et laisser l'imaginaire faire le reste. Ici la BO de Air colle parfaitement à l'atmosphère et la vie alors animée de ces petits villages d'autrefois est parfaitement reproduite. J'ai adoré m'y retrouver (comme je pense tous les quinquas le seront) Léo Legrand joue avec délicatesse son rôle d'homme-ado, et une sensibilité indéniable se dégage des rapports avec ses parents ( surtout ceux avec sa mère) Même si j'ai trouvé Jonathan Zaccaï et Pascal Greggory un peu coincés dans leur rôle- l'ensemble est plutôt touchant, mais manque peut-être de passion... Je me demande si cela tient au fait que l'action soit transposée en France (mais tournée au Luxembourg, Kena avait raison!) et que cette nostalgie propre au caractère nippon y trouve moins ses repères, ou bien parce que le cinéaste s'est trop accroché au texte et n'y a pas apporté de touche plus personnelle...Bref, cela reste tout de même assez plat et le film a du mal à décoller. Il n'empêche que j'ai bien aimé la voir, ne serait-ce que pour croiser Taniguchi en voyageur sans bagage dans un train pour nulle part... | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Quartier lointain [Sam Garbarski] Mer 8 Déc 2010 - 18:15 | |
| - aeriale a écrit:
- Bref, cela reste tout de même assez plat et le film a du mal à décoller. Il n'empêche que j'ai bien aimé la voir, ne serait-ce que pour croiser Taniguchi en voyageur sans bagage dans un train pour nulle part...
Merci de t'être dévouée, Aériale ! Ce ne sera donc pas une priorité pour moi... | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Quartier lointain [Sam Garbarski] Mer 8 Déc 2010 - 18:44 | |
| - eXPie a écrit:
- Merci de t'être dévouée, Aériale !
Ce ne sera donc pas une priorité pour moi... Ba, je l'attendais depus un moment de toutes façons ! (Mais il n'est pas vraiment pour toi non plus Expie...enfin je crois ) | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Quartier lointain [Sam Garbarski] Jeu 9 Déc 2010 - 10:20 | |
| Merci pour ton avis aériale ! Je pense que je commencerais par lire le manga... | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| | | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Quartier lointain [Sam Garbarski] Dim 12 Déc 2010 - 16:15 | |
| - aeriale a écrit:
Réalisé par Sam Garbarski Avec Pascal Greggory, Jonathan Zaccaï, Alexandra Maria Lara, Léo Legrand. Synopsis - Citation :
- Thomas, la cinquantaine, père de famille, arrive par hasard dans la ville de son enfance. Pris d’un malaise, il se réveille quarante ans plus tôt, dans son corps d’adolescent. Projeté dans le passé, il va non seulement revivre son premier amour, mais aussi chercher à comprendre les raisons du mystérieux départ de son père.
Mais peut-on modifier son passé en le revivant? Pour ceux qui n'ont jamais lu le manga, ceux là vont surement préférer et de loin la BD. L'ensemble est plutôt touchant, mais manque peut-être de passion... Je l'ai lu, il y a longtemps, mais je ne l'ai pas oublié. Le charme du manga de Taniguchi tenait en grande partie à son ancrage dans un Japon d'hier et, par conséquent, au côté étrange et "exotique" que l'on pouvait y trouver. Du coup, une transposition, plutôt qu'adaptation, dans la France de l'après-guerre, semblait pour le moins incongrue (blasphématoire ?). C'était mon sentiment au départ, avec la curiosité de savoir ce que cela pourrait bien donner. J'avais juste oublié l'essentiel, le thème de Quartier lointain est intemporel : revivre sa pré-adolescence, aborder la fille dont on était secrètement amoureux, empêcher son père de disparaître à jamais, bref, changer l'histoire, sa propre histoire et celle de ses proches. Le film est étonnamment fidèle à Taniguchi, dans son déroulé comme dans son esprit, il évoque la nostalgie du passé, ces années des possibles, avec une réelle sensibilité. C'est un joli film assez doux, poétique sans mièvrerie, qui ne cherche pas à impressionner la galerie. Les jeunes acteurs sont parfaits, les adultes moins convaincants, Pascal Greggory, notamment, à côté du rôle, trop âgé et statique. Je ne l'ai pas trouvé plat, contrairement à aeriale, un peu en apesanteur voire planant, peut-être. Je m'y suis trouvé bien en tous cas. Et ému, raisonnablement. | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Quartier lointain [Sam Garbarski] Dim 12 Déc 2010 - 19:22 | |
| - traversay a écrit:
- Le film est étonnamment fidèle à Taniguchi, dans son déroulé comme dans son esprit, il évoque la nostalgie du passé, ces années des possibles, avec une réelle sensibilité. C'est un joli film assez doux, poétique sans mièvrerie, qui ne cherche pas à impressionner la galerie. Les jeunes acteurs sont parfaits, les adultes moins convaincants, Pascal Greggory, notamment, à côté du rôle, trop âgé et statique.
Je ne l'ai pas trouvé plat, contrairement à aeriale, un peu en apesanteur voire planant, peut-être. Je m'y suis trouvé bien en tous cas. Et ému, raisonnablement. Peut-être que l'impression de platitude relative vient de ce côté intemporel, planant, finalement. On est entre deux mondes, le rêve et le réel, et retranscrire cela sur la toile n'est pas évident, d'où cet aspect en demi teinte qui manquait pour moi de relief. J'ai trouvé aussi que les adultes (les hommes surtout) manquaient de consistance, et paraissaient figés. Cela découle sans doute de cette ambiance un peu floue, cotonneuse, dans laquelle des adolescents peuvent se fondre plus facilement que des adultes aux contours à priori plus précis... Ceci dit il m'a laissé un souvenir particulier, et je l'ai trouvé assez touchant comme je disais plus haut. En fait il faut se laisser porter par le rythme très lent et laisser ses références au vestiaire. | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: quartier lointain Ven 17 Juin 2011 - 9:37 | |
| Quartier lointain (2010) de Sam Garbarski Synopsis : - Citation :
Thomas, la cinquantaine, père de famille, arrive par hasard dans la ville de son enfance. Pris d’un malaise, il se réveille quarante ans plus tôt, dans son corps d’adolescent. Projeté dans le passé, il va non seulement revivre son premier amour, mais aussi chercher à comprendre les raisons du mystérieux départ de son père. Mais peut-on modifier son passé en le revivant ? Difficile de regarder ce film en toute objectivité après avoir lu l’original de Taniguchi… Le pari de l’adaptation promet forcément d’être difficile à relever. Ne serait-ce qu’égaler la densité contenue en deux tomes de ce manga en un film d’1h40 relève de la gageure. Forcément, le film laisse dubitatif à plusieurs reprises. Passons sur l’adaptation de l’histoire transposée du Japon en France. Après tout, pourquoi pas ? Le lieu de déroulement de l’action n’est pas primordial, en soi, même si les mœurs familiales japonaises et françaises doivent comporter un nombre de différences non négligeables… Mais cela reste un détail, et c’est même un essai intéressant que de transposer Quartier lointain à la société française des années 70. En revanche, où est passée la légèreté de l’original de Taniguchi ? Qu’est devenue la famille qui savait rester souriante et soudée malgré l’étrangeté du comportement du père ? Que sont devenues la naïveté et la candeur de la petite amie du personnage ? Dans l’adaptation de Garbarski, tous les personnages sont joués avec une lourdeur qui vient sans cesse plomber les scènes. La mère, toujours triste, ressemble à un pauvre petit chien battu et sans fierté. Le père est profondément dépressif et, lorsqu’il ne travaille pas, il déambule dans la maison, sans but, les yeux vides, et il n’arrive pas à prononcer plus de trois mots d’affilée. Et que dire des réactions des proches de Thomas lorsque celui-ci se montre plus mature et plus serviable qu’auparavant ? Tout le monde cesse de parler, échanges de regards paniqués : « Mais qu’est-ce qui se passe ? ». Autant d’indications lourdes pour expliquer au spectateur qu’à tel moment, il doit comprendre qu’il se passe quelque chose de spécial, au cas où il ne l’aurait pas compris de lui-même… Mais le spectateur abruti aurait bien aimé qu’on le dispense de ces indications et qu’on évite de bourrer le film d’ellipses à coups de fondus au noir. Pas bien original tout ça ! Ensuite, il faut encore se taper la médiocrité du réalisateur et partager avec lui les problèmes qui ont certainement dû l’assaillir lors du traitement de l’histoire originale dans sa transposition ciné. Quelles scènes supprimer sans nuire à la cohérence de l’intrigue, sans nuire à l’équilibre sentimental de façon à ne tomber ni dans le pathétique ni dans la rigidité ? Garbarski a du mal à choisir. Il garde pratiquement tout mais traite chaque scène en vitesse. J’apprécie d’avoir pu lire le manga de Taniguchi avant d’avoir vu ce film, car je ne suis pas sûre que je n’aurais compris grand-chose à tout ce ramassis sans cela. Bref, cette adaptation de Quartier lointain m’a semblée beaucoup trop lourde. Pas besoin d’appuyer là où ça fait déjà mal pour nous faire comprendre la gravité des enjeux de l’histoire. Pourtant, Garbarski se sent obligé de le faire du début jusqu’à la fin. Fatigant. | |
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