Francesc Trabal [Catalogne]

Citation :

Francesc Trabal est né à Sabadell en 1899. Membre du Groupe de Sabadell qui est un mouvement artistique d’avant-garde en Catalogne, il commence une brillante et foisonnante carrière dans le journalisme et l’édition où il fait mouche par son originalité et sa nature de touche-à-tout.
Engagé aux côtés des républicains pendant la guerre d’Espagne, membre de divers collectifs d’intellectuels, il doit émigrer à l’issue de la Guerre civile, en France tout d’abord, puis au Chili où il meurt en 1957. On lui doit sept romans dont un seul, Temperatura, son oeuvre la plus ambitieuse, a été rédigé pendant l’exil.

Source: Bibliosurf

Oeuvres:

L'any que ve (1925), recueil d'histoires drôles
L'home que es va perdre (1929), L'homme qui s'est perdu, Editions Autrement, 2011, roman
Judita (1930),roman
Quo vadis, Sánchez (1931), roman
Era una dona com les altres (1932), roman
Hi ha homes que ploren perquè es sol es pon (1933), roman
Vals (1935), roman, Prix Joan Crexells 1936
Temperatura (1947), roman, publié au México

L'homme qui s'est perdu
traduit du catalan par Marie-José Castaing



La vie de Lluís Frederic Picàbia, jeune bourgeois barcelonais, s'écroule quand sa fiancée Silvia le quitte. Il commence d'abord par traîner son désespoir à travers l'Europe... Puis une illumination le frappe un jour après avoir perdu puis retrouvé un objet dans la rue. Il consacrera désormais sa vie, son temps et son immense fortune à un jeu d'un nouveau genre: la perte. Cette entreprise insolite l'entraînera sur tout les continents, dans des aventures délirantes à mesure que les disparitions se font de plus en plus "énormes" : après de simples petits objets, Picàbia fera disparaître (et réapparaître!) des humains, des avions, des bâtiments entiers et corsera le jeu de mille manières, de plus en plus vertigineuses et risquées..jusqu'à l'interrogation finale: peut-on perdre le monde ou encore se perdre soi-même ?

Si vous n'avez pas compris grand-chose à mon résumé et comment ces impossibles disparitions s'opèrent, c'est normal! Car ce roman fait à fond dans l'absurde, la surenchère, l'exagération et il ne faut pas y chercher de réalisme, bien que l'auteur assure à la fin que tout est basé sur des faits réels! C'est plutôt une sorte de fable/farce existentielle ou le surréalisme voisine avec un romantisme tellement poussé qu'il en est franchement comique! Une lecture vraiment très surprenante donc, qui pourra plaire comme agacer (si on n'est pas amateur de non-sens), je vous laisse juges...

Merci pour ce fil
j'ai délaissé ce roman après 40 pages.. pour l'instant je ne veux pas dire si j'appartiens à la catégorie "agaçée" ou si c'était un mauvais moment chez moi pour débuter ce livre .. donc, il va avoir une 2e chance

Hé hé. Perso, sans avoir été super séduite, j'ai été surprise car ce roman ne ressemble à aucun autre,et être surpris ce n'est pas si désagréable en littérature.
Et aussi c'était une première car je n'avais jamais rien lu traduit du catalan.

nezumi a écrit:

Hé hé. Perso, sans avoir été super séduite, j'ai été surprise car ce roman ne ressemble à aucun autre,et être surpris ce n'est pas si désagréable en littérature.

tout à fait d'accord avec toi.. et c'est pour cela que je pense que j'avais seulement ouvert le livre au mauvais moment.. il reste sur ma PAL pour les semaines à venir

Merci Nezumi, je note, ça m'intrigue beaucoup !