Parfum de livres… parfum d’ailleurs
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Parfum de livres… parfum d’ailleurs

Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts…
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

 

 Brina Svit

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
kenavo
Zen Littéraire
kenavo


Messages : 63288
Inscription le : 08/11/2007

Brina Svit Empty
MessageSujet: Brina Svit   Brina Svit EmptyLun 29 Aoû 2011 - 11:44

Brina Svit A731

Biographie de l'auteur
Brina Svit est née à Ljubljana, en Slovénie, et vit depuis 1980 à Paris. Elle a réalisé plusieurs courts-métrages et a écrit deux pièces radiophoniques pour France-Culture. Ses premiers romans publiés en France — Con brio et Mort d'une prima donna slovène (prix Pelléas 2001) sont traduits du slovène dans la collection a Du monde entier s. Avec Moreno, elle signe son premier livre en français, et écrit depuis chaque ouvrage deux fois : d'abord en français et ensuite en slovène. Suivent ainsi Un coeur de trop, couronné par le prix Maurice-Genevoix de l'Académie française 2005, et Coco Dias ou La Porte Dorée (prix Folies d'encre 2007). Elle publie régulièrement chroniques, articles et photos dans le quotidien slovène Delo. Elle est aussi danseuse de tango. Ses livres sont tous traduits en plusieurs langues, notamment en anglais, allemand, italien, grec, espagnol, hollandais, bosniaque...

source: éditeur


Bibliographie

1998 Con brio,
2001 Mort d'une prima donna slovène,
2003 Moreno,
2006 Un cœur de trop,
2007 Coco Dias ou la Porte Dorée,
2009 Petit éloge de la rupture,
2011 Une nuit à Reykjavík,
2013 Visage slovène,


Après la découverte (en version allemande) avec son premier livre traduit, Con brio, je suis cette auteure depuis ce temps et retrouve toujours un bon moment de lecture.
Rien d’exceptionnel ni de donner le grand enthousiasme.. mais j’aime bien la musique qu’elle produit avec ses romans et parfois c’est bien de retrouver ici et là une voix qu’on connaît et apprécie.

Probablement à cause du premier livre lu, j’aime toujours énormément Con brio, mais j’ai eu aussi un très bon moment avec Moreno qui n’est pas tout à fait roman/fiction, mais elle y raconte son séjour dans la Santa Maddalena Foundation pour écrivains en Italie – ici - et chapeau à la maitresse du lieu, elle tient une liste des auteurs qui ont déjà fait un séjour à Santa Maddalena et sous le nom de Brina Svit, on peut découvrir les mauvaises impressions de celle-ci.


J’attends impatiemment son nouveau livre, annoncé pour cette semaine et dont j’ai déjà aperçu ici et là des bons commentaires


Dernière édition par kenavo le Lun 30 Sep 2013 - 12:18, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
traversay
Flâneur mélancolique
traversay


Messages : 10160
Inscription le : 03/06/2009
Age : 65
Localisation : Sous l'aile d'un ange

Brina Svit Empty
MessageSujet: Re: Brina Svit   Brina Svit EmptyLun 29 Aoû 2011 - 12:23

J'avais bien aimé Con brio, moins ce qui a suivi.
Revenir en haut Aller en bas
http://cin-phile-m-----tait-cont-.blog4ever.com/blog/index-48511
kenavo
Zen Littéraire
kenavo


Messages : 63288
Inscription le : 08/11/2007

Brina Svit Empty
MessageSujet: Re: Brina Svit   Brina Svit EmptyLun 29 Aoû 2011 - 13:30

traversay a écrit:
J'avais bien aimé Con brio, moins ce qui a suivi.
oui.. parfois il y a des auteurs dont on ne peut pas toujours expliquer pourquoi on leur reste fidèle.. en tout cas pour l'instant je vais la garder dans ma liste des auteurs à lire Wink
Revenir en haut Aller en bas
kenavo
Zen Littéraire
kenavo


Messages : 63288
Inscription le : 08/11/2007

Brina Svit Empty
MessageSujet: Re: Brina Svit   Brina Svit EmptyDim 17 Juin 2012 - 11:04

Brina Svit Aaaa10
Une nuit à Reykjavík
Citation :
Présentation de l'éditeur
Belle, riche, sûre d’elle, cadre supérieur d’une grande compagnie aérienne, Lisbeth Sorel incarne la femme indépendante, fière de sa réussite sociale. Un soir à Buenos Aires, elle remarque Eduardo Ros, danseur de tango qui loue ses charmes à des dames vieillissantes. Elle le met au défi de se faire payer pour passer une nuit avec elle, à Reykjavik. Pourquoi Reykjavik ? Par pur caprice. Mais Eduardo n’est pas l’homme-objet qu’il semble être, pas plus que Lisbeth n’est la femme brillante qu’elle voudrait paraître, entre une vie sentimentale pathétique et le deuil impossible de sa soeur emportée par un cancer. Tous deux vont effectivement se retrouver, mais cette nuit de Reykjavik n’aura rien d’une nuit d’amour. Dans une quasi inversion des rôles, elle va craquer tandis qu’Eduardo se retrouve en position de la materner… Pourtant, ce pitoyable fiasco érotique va peut-être débloquer quelque chose chez Lisbeth, l’obliger à reconsidérer que quelque chose ne va pas dans sa conception de l’existence. Un roman en apparence léger, très ironique, qui prend progressivement de l’ampleur et débouche sur une réflexion sur la maladie, la mort et les liens du cœur

Depuis le premier livre de Brina Svit, je suis son parcours d’auteur et même si je n’ai pas retrouvé dans tous ses livres la « magie » de son début, je lui suis restée quand même fidèle.
Et j’ai bien fait parce que ce dernier livre me confirme son talent et sa capacité de tenir son lecteur jusqu’à la dernière page.
Un résumé qui fait penser qu’on va avoir beaucoup de peau, de draps et sueur… il n’en est rien, fallait s’attendre avec elle !, mais elle sort une histoire qui a tout pour réussir à rester un bon moment de lecture.
Et surtout le développement des personnages lors d’une longue nuit sur cette île de feu et de glace est tout à fait convainquant et on ressort surtout avec plein d’images de ciel à la Rothko... plus jamais je ne vais regarder le ciel sans penser à lui…

Brina Svit Nc_log12
Mark Rothko, No. 14, 1960

« un Rothko magnifique dans le ciel délicatement ouaté, on dirait le numéro 14, le bleu nuit et orange, avec une bande de séparation grise entre les deux bandes de couleur. » [...] « Le Rothko bleu et orange, l’un de ses préférés, s’assombrissait à vue d’œil à l’horizon. »


EXTRAIT

« Elle jette un autre coup d'œil sur le paysage autour d'elle. Mais ce n'est pas un paysage. Il n'y a pas d'arbres, pas de champs, pas de maisons… Il n'y a rien. On dirait la lune, ce chaos volcanique à perte de vue, cette étendue noire recouverte çà et là d'une mince couche de neige. Pourtant c'est bien elle qui a voulu venir ici. Il fera froid et la nuit sera longue. Si déjà il faut qu'elle paie, autant que ça dure le plus longtemps possible. "Ce sera à Reykjavík", lui a-t-elle dit, il y a une semaine exactement, à Buenos Aires, sur le trottoir de l'avenue Scalabrini Ortiz, à quatre heures et demie du matin. Le jour commençait à se lever, et la canicule était toujours aussi humide et oppressante. Elle sentait une rigole de sueur couler sur son cou et entre ses seins. "C'est quel hôtel, Reykjavík ?" a-t-il demandé. Elle a détourné la tête pour qu'il ne voie pas le sourire moqueur au coin de sa bouche. "Ce n'est pas un hôtel, c'est une ville. Une ville loin d'ici. Je t'enverrai ton billet d'avion." »
Revenir en haut Aller en bas
kenavo
Zen Littéraire
kenavo


Messages : 63288
Inscription le : 08/11/2007

Brina Svit Empty
MessageSujet: Re: Brina Svit   Brina Svit EmptySam 19 Oct 2013 - 14:43

Brina Svit A122
Visage slovène
Citation :
Quatrième de couverture
«Ma mère venait de mourir, je n’étais plus la fille de personne. En fixant son dernier visage, j’avais envie de comprendre quelque chose au mien, à cet héritage qui se transmet par la langue maternelle et s’appelle identité. Ce n’était pas l’identité tranquille et évidente qui m’intéressait, mais celle des exilés, ceux qui en sont plus conscients que les autres et qui doivent lutter pour la garder. C’est pour ça que je suis partie à Buenos Aires où vivent encore aujourd’hui 30 000 Slovènes et leurs descendants, émigrés en Argentine en deux grandes vagues : ceux qui fuyaient la misère et le fascisme italien dans les années trente, puis les autres, les politiques, fuyant le régime communiste après la Seconde Guerre mondiale. Une idée curieuse, j’en conviens, d’autant que j’ai embarqué dans ce voyage un autre exilé, polonais et écrivain, c’est-à-dire exilé par essence, Witold Gombrowicz. Mais vous allez voir leurs visages de près…» Brina Svit.
Brina Svit parle dans ce livre de l’identité, celle des immigrés slovènes qui sont partis tout au long du siècle dernier en Argentine pour des raisons économiques ou politiques.

Ils se sont installés dans ou autour de Buenos Aires et ont formé des petites enclaves slovènes avec leur langue et leurs traditions. Brina Svit est allée à l’encontre de quelques-uns de ces exilés, première ou deuxième génération.

Elle a fait des portraits photographiques des gens dont elle raconte l’histoire et leur image ouvre chaque chapitre. En plus des mots elle livre un double témoignage de ces gens.

Entrecoupés sont les récits des immigrés par l’histoire de Witold Gombrowicz qui se trouvait à Buenos Aires lors de la déclaration de la guerre en Europe et qui va rester pendant 24 ans dans cette ville. La différence entre l’immigration 'forcée' d'un côté et celle choisie par Gombrowicz de l'autre est bien racontée par Brina Svit.

Bonne lecture avec plein de bons moments.
Revenir en haut Aller en bas
Arabella
Sphinge incisive
Arabella


Messages : 19316
Inscription le : 02/12/2007
Localisation : Paris

Brina Svit Empty
MessageSujet: Re: Brina Svit   Brina Svit EmptySam 19 Oct 2013 - 20:39

kenavo a écrit:

Entrecoupés sont les récits des immigrés par l’histoire de Witold Gombrowicz qui se trouvait à Buenos Aires lors de la déclaration de la guerre en Europe et qui va rester pendant 24 ans dans cette ville. La différence entre l’immigration 'forcée' d'un côté et celle choisie par Gombrowicz de l'autre est bien racontée par Brina Svit.
Forcément cela me donne envie de lire, déjà parce que j'ai du mal à comprendre comme cela en quoi l'exil de Gombrowicz en Argentine était choisi, d'abord la guerre puis le communisme, ne lui ont pas vraiment permis de rentrer. Et il a vécu dans des conditions matérielles difficiles. Et dès qu'il a pu rentrer en Europe, il l'a fait, sans aucune intention de revenir en Argentine. Mais je verrais cela.
Revenir en haut Aller en bas
kenavo
Zen Littéraire
kenavo


Messages : 63288
Inscription le : 08/11/2007

Brina Svit Empty
MessageSujet: Re: Brina Svit   Brina Svit EmptyDim 20 Oct 2013 - 7:12

certainement le début de son exil n'était pas un 'libre' choix pour lui, mais même s'il ne voulait pas rentrer en Pologne après la guerre, d'autres pays auraient aussi été à envisager (tout comme il l'a fait après ses années en Argentine, il est allé à Berlin, non pas en Pologne), je considère donc, rester 24 ans comme un libre choix...
mais, je ne suis pas du tout l'experte pour Gombrowicz, mais je pense que Brina Svit l'a étudié de près... elle cite des écrits de lui, jusqu'à son journal, elle a fait une visite chez Rita Gombrowicz et en dehors des informations qu'elle a reçu lors de cette après-midi, elle lui a aussi donné son livre Gombrowicz en Argentine (qui m'intéresse beaucoup, il se trouve dans mon panier) Very Happy
Brina Svit A125
même si je ne me sens toujours pas trop dispo pour entrer dans son monde littéraire, ce personnage me fascine et je veux en savoir plus...
je ne saurais pas dire si tu trouverais du plaisir à lire le livre de Brina Svit, surtout que la partie sur Gombrowicz ne fait qu'un petit tiers de ce texte...
Revenir en haut Aller en bas
Arabella
Sphinge incisive
Arabella


Messages : 19316
Inscription le : 02/12/2007
Localisation : Paris

Brina Svit Empty
MessageSujet: Re: Brina Svit   Brina Svit EmptyDim 20 Oct 2013 - 8:53

Il est allé à Berlin parce qu'il a eu une bourse. Il n'avait pas vraiment les moyens financiers de retourner en Europe avant une certaine reconnaissance de son travail d'écrivain, et des revenus qui allaient avec. Et il a sauté sur l'occasion dès qu'il a pu. Pendant toute une partie de son exil, il survivait tant bien que mal d'un petit emploi d'employé de banque, et sa carrière d'écrivain était entre parenthèse. C'est Jerzy Giedroyc, redacteur en chef de la revue Kultura, publiée à Maison Laffite qui a relancé sa carrière, et qui lui a permis des traductions et une reconnaissance. Et donc la possibilité de quitter l'Argentine. Mais je lirai Brina Svin pour voir ce qu'elle en dit. Le témoignage de Rita Gombrowicz est certes intéressant, mais ils se sont connus après la période argentine, lorsque Gombrowicz vivait déjà en France.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Brina Svit Empty
MessageSujet: Re: Brina Svit   Brina Svit Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Brina Svit
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Parfum de livres… parfum d’ailleurs :: Le cœur du forum : Commentons nos lectures en toute liberté… :: Littérature française (par auteur ou fils spécifiques) :: Auteurs français à découvrir, nés après 1914.-
Sauter vers: