Rémi Bezançon

Né le 21 mars 1971 à Paris, France.

Filmo :
Ma vie en l'air, 2005
Le premier jour du reste de ta vie, 2008
Un heureux évènement, 2011 (adaptation du roman d'Eliette Abecassis)



J'ai vu Le premier jour du reste de ta vie, avec Zabou Breitmann : depuis Sagan, je n'avais pas été touchée à ce point par un film...L'histoire simple d'une famille, où l'on suit leurs bouleversements (le plus âgé des frères quitte le domicile, la fille fait sa crise d'adolescence, le deuxième fils glande et se marginalise, etc).On dirait presque un documentaire, surtout grâce à la façon dont le film est réalisé (je ne donnerai aucun terme technique, parce que je n'y connais rien...).
En tout cas c'est un film émouvant , très sensible et très drôle! Et la chanson d'Etienne Daho est évidemment idéale

Fantaisie héroïque a écrit:

J'ai vu Le premier jour du reste de ta vie, avec Zabou Breitmann : depuis Sagan, je n'avais pas été touchée à ce point par un film...En tout cas c'est un film émouvant , très sensible et très drôle! Et la chanson d'Etienne Daho est évidemment idéale

Je partage ton plaisir pour cette chronique juste et touchante des petites choses de la vie. Zabou et Gamblin sont parfaits. Un film qui rappelle "Crazy" de Jean-Marc Vallee (avec le plus jeune frère dans un rôle assez proche de celui qu'il y tenait déjà) en plus retenu. Une belle surprise...

Citation :

Zabou et Gamblin sont parfaits. Un film qui rappelle "Crazy" de Jean-Marc Vallee

Oui...et c'est sans doute parce que j'avais beaucoup aimé Crazy que j'ai trouvé Le premier jour du reste de ta vie gentillet, mais sans plus!

Marie a écrit:

Citation :

Zabou et Gamblin sont parfaits. Un film qui rappelle "Crazy" de Jean-Marc Vallee

Oui...et c'est sans doute parce que j'avais beaucoup aimé Crazy que j'ai trouvé Le premier jour du reste de ta vie gentillet, mais sans plus!

Tu noteras que contrairement à d'habitude je n'ai utilisé aucun point d'exclamation donc un plaisir "raisonnable"... Mais pas "gentillet" je pense... Il y a de beaux moments

Je prends note, Marko, de la signification de la ponctuation dans tes messages! Moi, j'ai été déçue par ce film, mais ce n'est pas grave, j'aime toujours autant Zabou Breitmann!

Un heureux évènement.
(adapté du roman d'Eliette Abecassis : fil ici

Un couple jeune et sympa, et cool et intelligent, et beau. Lui bosse dans un magasin de location de dvd, elle, est en préparation de thèse de philosophie (sur l'autre, en gros). Et puis, un jour, ben ouais pourquoi pas, ils décident (et ont) un enfant. Seulement, ça demande des changements des bouleversements des transformations.

Un film vraiment bien foutu, ça aide les bons dialogues mais y'a pas que ça. l'histoire est banale, et franchement y'a des moments où on sait ce qu'il va se passer, et où la réalisation en "faux" flash back d'instantanée, on se dit : ok, déjà vu, on passe non ?
Là, où le film tient la route, c'est sur ce point de vue non niais sur la grossesse, la maternité, le couple, la paternité.
Tout le monde en prend plein la gueule (d'ailleurs, bon point aux acteurs qui ont vraiment l'air naturel, à devenir même très moche quand ils pleurent, quand ils souffrent, quand ils crient. Les cheveux mal peignés, la gueule enfarinée et les valises sous les yeux).
C'est très réaliste tout en se permettant des petits moments un peu caricaturaux : le club du lait (les mères qui ne veulent jamais arrêter d'allaiter), la belle-mère rigide et son filsfils à môman, la mère babacool sur le retour mais seule au fond... etc...
Du coup, on y croit, ça nous fait rire, et ça émeut.
Certainement pas Le film inratable de l'année, mais un bon film, très bon même dans le sens où il ne tombe pas trop dans des choses convenues.
Ça rappelle l'humeur et le regard de Florence Foresti dans son spectacle Mother Fucker.

Une petite tranche de rire et d'émotion : allez-y.

Queenie a écrit:

Un heureux évènement.
(adapté du roman d'Eliette Abecassis : fil ici

Un couple jeune et sympa, et cool et intelligent, et beau. Lui bosse dans un magasin de location de dvd, elle, est en préparation de thèse de philosophie (sur l'autre, en gros). Et puis, un jour, ben ouais pourquoi pas, ils décident (et ont) un enfant. Seulement, ça demande des changements des bouleversements des transformations.

Un film vraiment bien foutu, ça aide les bons dialogues mais y'a pas que ça. l'histoire est banale, et franchement y'a des moments où on sait ce qu'il va se passer, et où la réalisation en "faux" flash back d'instantanée, on se dit : ok, déjà vu, on passe non ?
Là, où le film tient la route, c'est sur ce point de vue non niais sur la grossesse, la maternité, le couple, la paternité.
Tout le monde en prend plein la gueule (d'ailleurs, bon point aux acteurs qui ont vraiment l'air naturel, à devenir même très moche quand ils pleurent, quand ils souffrent, quand ils crient. Les cheveux mal peignés, la gueule enfarinée et les valises sous les yeux).
C'est très réaliste tout en se permettant des petits moments un peu caricaturaux : le club du lait (les mères qui ne veulent jamais arrêter d'allaiter), la belle-mère rigide et son filsfils à môman, la mère babacool sur le retour mais seule au fond... etc...
Du coup, on y croit, ça nous fait rire, et ça émeut.
Certainement pas Le film inratable de l'année, mais un bon film, très bon même dans le sens où il ne tombe pas trop dans des choses convenues.
Ça rappelle l'humeur et le regard de Florence Foresti dans son spectacle Mother Fucker.

Une petite tranche de rire et d'émotion : allez-y.

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la maternité sans jamais oser le demander. La grossesse, l'accouchement, les premiers mois du bébé. Fondamentalement, une comédie, mais avec des moments graves et une bonne dose de blues, pré et post-natal. La mise en scène de Rémi Bezançon, moderne et dynamique, et l'absence de tabous évitent de tomber, jusqu'à un certain point, dans les poncifs obligés (le portrait des grands-mères, ultra chargé). Une mention aux deux principaux protagonistes, Pio Marmai (patronyme idéal pour procréer) et Louis Bourgoin, dont l'alchimie fonctionne dans les bons et les pires moments. Une quantité non négligeable de tendresse et d'émotion est offerte en sus.

Je viens de voir Le premier jour du reste de ta vie. Film chronique d'une famille de cinq membres au travers de cinq jours particuliers, cinq jours qui comptent, mais pas tant que ça ; cinq jours qui assurément marqueront un nouveau départ pour chacun des personnages. Rémi Bezançon, le réalisateur n'évite pas certains clichés, appuie trop certains traits de ses personnages mais malgré ça le film fonctionne. Je crois qu'il tire sa force des prestations des deux acteurs qui jouent les parents, Zabou Breitman, toute en retenue fébrile et Jacques Gamblin qui retrouve un rôle lunaire dans lesquels il excelle. De très belles scènes dans ce film,comme cette déclaration d'amour de Gamblin à ses enfants ou comme cette scène ou Zabou Breitman essaie de saisir l'un des derniers souffle de vie de son mari.
Et puis, nostalgie, il y a cette époque, des années 80 au début des années 2000 que le film traverse. Passé un très bon moment entre rire et larme(tte)s.