Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Jerry Schatzberg

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animal
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MessageSujet: Jerry Schatzberg   Jerry Schatzberg EmptyVen 9 Déc 2011 - 22:49

Jerry Schatzberg Img_5610
Citation :

Formation

Fils de fourreurs, Jerry Schatzberg travaille un temps pour l'entreprise familiale avant de s'orienter vers la photographie dans les années 1950. Il s'impose peu à peu comme l'un des plus brillants photographes de mode. Dans les années 1960, il travaille régulièrement pour Vogue, McCalls ou Cosmopolitan, tout en réalisant des portraits de célébrités.

Carrière au cinéma

Photographe accompli, Jerry Schatzberg transpose son sens du cadre et de l'observation au cinéma avec Portrait d'une enfant déchue (1970), qui évoque le destin tragique d'une cover-girl interprétée par Faye Dunaway. Ce premier film annonce les thèmes d'une oeuvre qui traduit les aspirations et les désillusions de l'Amérique libérale, ainsi qu'un style d'une rare élégance dans le cinéma américain des années 1970. Même désenchantement dans Panique à Needle Park (1971), tableau réaliste et sensible de la drogue, qui offre à Al Pacino l'un de ses premiers rôles. On retrouve celui-ci au côté de Gene Hackman dans L'Epouvantail (1972), qui remporte la Palme d'or au festival de Cannes en 1973. Ce récit lyrique et truculent d'une errance dévoile une nouvelle fois les préoccupations sociales du cinéaste, à son meilleur lorsqu'il raconte l'existence d'êtres meurtris ou marginaux. En prenant son temps, Jerry Schatzberg va de la comédie de moeurs (La Vie privée d'un sénateur, 1979) au drame social (La Rue, 1986) en passant par un road-movie au rythme de la country music (Show Bus, 1980). Son parcours connaît des fortunes diverses, à l'image de son remake de L'Incompris de Luigi Comencini (Besoin d'amour, 1983), malmené par son producteur et jugé sévèrement par la critique. Sa maîtrise technique et sa direction d'acteurs sont cependant rarement prises en défaut, comme en témoigne L'Ami retrouvé (1988), qui raconte la quête d'une amitié perdue dans la tourmente du nazisme et de l'antisémitisme. Ce film émouvant, quasi mystique, dont le scénario est dû à Harold Pinter d'après un roman de Fred Uhlman, marque toute la singularité de ce cinéaste.

Autres activités

Jerry Schatzberg poursuit une carrière de photographe. Il expose notamment en 1982 au centre Georges-Pompidou.
source : Cinémathèque française


Jerry Schatzberg 936ful10

Portrait d'une enfant déchue / Puzzle of a Downfall Child (1970)

de Jerry Schatzberg

Citation :
avec Faye Dunaway, Barry Primus, Roy Scheider…

Comment et pourquoi la sublime Lou Andreas Sand/Faye Dunaway est-elle devenue cette enfant déchue ? Comment un mannequin vedette, objet de tant de regards, peut-il être, désormais, cette femme vivant seule loin de tout ?
Lou, en se confiant à un ami qui veut faire un film sur elle, (nous) raconte l’envers du décor : l’irrespect aux formes multiples, les abus divers, les dépendances et tout ce qu’elle nous laisse imaginer, ne voulant ou ne pouvant l’exprimer, et au bout la dépression…

Les responsables d’Universal jugèrent ce premier long métrage du photographe de mode Jerry Schatzberg, trop pessimiste, et « l’enterrèrent » dès sa sortie ; en revanche ceux qui eurent la chance de le voir à l’époque, conservèrent du film et de son interprète un souvenir ébloui.

Filmographie succincte : Panique à Needle Park (1971), L’Épouvantail (1973), L’Ami retrouvé (1989)

Sources : Studio Ciné Live n°30, Wikipédia

J'avais survolé la présentation du film en regardant le programme, refroidi par l'hypothèse "monde de la mode". Heureusement que le compère Traversay a réveillé ma curiosité à temps.

Le film ne joue qu'assez légèrement sur cet aspect des choses pour se concentrer sur le portrait multi-facettes de cette mannequin interprétée terriblement à toutes les distances par Faye Dunaway. Un mélange de doute, d'incertitudes, de séduction et de violence dans le même personnage et plusieurs niveaux de masques professionnels, personnels et de la "maladie". Cocktail terrible pour cette femme convoitée et fragile que la réussite. Peut-être abusée et incapable de se reconstruire elle ne peut assumer sa séduction et se réfugie dans l'alcool, la drogue et divers mensonges qui deviennent des réalités. Le problème est que la séduction pour profession et pour essayer d'exister ne font pas bon mélange. Trop souvent à se rabaisser (pas à la hauteur, pas assez belle) et parfois à casser et beaucoup d'autres à fuir... En résulte des relations impossibles qu'elles soient factices ou très vraies. Comme celle qui semble être celle avec ce photographe. Une sorte d'histoire d'amour impossible entre une femme qui ne peut pas être présente et ne peut pas accepter un homme et un homme qui cherche une femme qui ne se révèle jamais.

Beaucoup de dialogues qui se superposent à des scènes racontées ou d'autres qui ont l'air de miroir, des identités d'images très fortes avec du rouge, du blanc d'hopital repris dans les vêtements une Cadillac intégralement noire (faudrait que je cherche si c'est "normal" ou non, je suis curieux de savoir), un effet hypnotique de la répétition (qui est quand même un peu répétitive...). Pas forcément des innovations mais une très solide maitrise et des échos, références (on pense vite à la fameuse toile de Wyeth avec la maison) et surtout cette interprétation à tous les niveaux.

Le film un peu dérangeant qui tout en restant relativement cadré dépasse de loin, et avec sensibilité, son sujet que je craignais trop clinquant ou racoleur. Et il en va de même pour l'esthétique du portrait. C'est la grosse, très grosse bonne surprise de ce film que j'ai failli ne pas voir.

Jerry Schatzberg Photo-10





Dernière édition par animal le Mer 14 Déc 2011 - 22:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Jerry Schatzberg   Jerry Schatzberg EmptyVen 9 Déc 2011 - 23:08

Schatzberg est un cinéaste passionnant qui n'a jamais trouvé sa place à Hollywood. L'épouvantail et Panique à Needle Park sont évidemment indispensables. J'ai aussi beaucoup "d'affection" pour ses autres films, même imparfaits, notamment son adaptation de L'ami retrouvé et son dernier en date (2000) : When the Ponies come back.
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MessageSujet: Re: Jerry Schatzberg   Jerry Schatzberg EmptyMer 14 Déc 2011 - 22:08

récupérations (je me disais aussi...) :

traversay a écrit:
Jerry Schatzberg 22442

Portrait d'une enfant déchue (Puzzle of a Downfall Child, Jerry Schatzberg, 1970)
Premier film de Schatzberg, photographe alors très réputé. On y trouve une esthétique et un scénario très marqués début des années 70, entre cinéma expérimental et réalisme. L'histoire de ce top-model en pleine dépression est transcendée par une Faye Dunaway en état de grâce, son meilleur rôle selon elle, et on ne peut qu'approuver, elle y est magnifique. Les deux films de Schatzberg qui suivront : Panique à Needle Park et L'épouvantail lui sont cependant bien supérieurs. Longtemps invisible, Portrait d'une enfant déchue a été présenté à Cannes dans une version restaurée, sera bientôt repris sur les écrans français et sera édité en DVD à l'automne.
Jerry Schatzberg Origin10


colimasson a écrit:
Panique à Needle Park (1970) de Jarry Schatzberg

Jerry Schatzberg 18817675

Résumé :
Citation :
Helen traverse une passe douloureuse de son existence. Elle rencontre Bobby et s'éprend de lui, un jeune drogué qui lui redonne un goût de la vie qu'elle ne possédait plus. Mais Needle Park, haut lieu du trafic de drogue new-yorkais, n'engendre que détresse ou désespoir...

Panique à Needle Park est un film assez austère, à la limite du documentaire. Pas de musique venant accompagner les scènes, juste le fond sonore des bruits de New-York qui recouvre les personnages et semble les prendre au piège en même temps que la drogue qu’ils s’injectent dans les veines.

Ce film retrace l’évolution du couple formé par Helen et Bobby sous la pression exercée par l’héroïne. Lorsqu’il y a abondance de substance, les voilà transportés de joie et leur amour semble infini. Mais qu’ils atteignent l’overdose, les crises et l’impuissance qui lui sont liées, ou le manque d’héroïne, et voilà que leur couple vacille, soumis au joug de l’héroïne.

Jerry Schatzberg 2

Certaines scènes sont marquantes. Les longs plans focalisés sur les veines des personnages, maltraitées par les injections répétées, sont intolérables. La mort du petit chien d’Helen, censé symboliser un nouveau départ dans la vie qu’elle mène avec Bobby, bien que ridicule, se teinte d’un tragique insoupçonné. Lorsqu’Helen et Bobby s’avouent leur amour, il ne viendrait à aucun moment l’idée de douter de leur sincérité. On en oublierait presque qu’il s’agit d’un film, d’une fiction, tant elle paraît coller à la réalité.

Le seul reproche que je peux adresser à ce film découle tout naturellement de ce qui constitue, d’un autre côté, son principal intérêt : toute la réalité qui émane de cette fiction est telle qu’elle ne peut éviter, à certains moments, de ressentir de l’ennui : ennui des personnages qui ne savent pas quelle direction donner à leur vie, ennui des personnages confrontés à une solitude écrasante lorsqu’ils se rendent compte que l’héroïne est leur seule amie. A la limite, cette remarque n’est peut-être même pas un reproche car je pense que cette sensation d’ennui a été clairement recherchée par Schatzberg. Il y est parvenu, et peut-être vaut-il mieux l’en féliciter que de se désoler de n’avoir pas affaire à un film qui ne distille que des bons sentiments.

Jerry Schatzberg Needlepark1

Pour terminer, je citerai quelques extraits de Wikipédia qui éclairent sur le nom du film :

Citation :
La panique (panic en anglais) désigne dans l'argot employé par les protagonistes la pénurie et la crise suivant une saisie de drogues.

Citation :
Needle Park (Needle signifie aiguille, comme celle d'une seringue, en anglais) est le surnom que donnent les protagonistes au Sherman Square où ils se fournissent en drogue auprès des dealers.

Source : ICI

Et des passages d’une critique postée sur Critikat :

Citation :
[…]quant au travail sur le son, il est novateur à l’époque : totalement dénué de musique, Panique à Needle Park est également un film où les bruits de la ville de New York, dans lequel le film est tourné comme à l’arraché, ont leur vie à part entière, couvrant parfois les dialogues, assourdissant le spectateur, comme pour mieux souligner la détresse inhérente à la vie urbaine.

Citation :
L’amour de Helen et Bobby, emporté par une passion trop forte, trahi par la drogue, redevient une lueur d’espoir dans la scène finale, où les deux héros partent ensemble vers leur avenir incertain. C’était l’entre-deux générations : le peace and love optimiste et "opiumisé" des hippies avait laissé place au désespoir morbide des incompris du Viêt-Nam, mais la mort, la vraie, accompagnée de son compagnon de destruction, le SIDA, ne faisait encore que rôder.

Source : ICI
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MessageSujet: Re: Jerry Schatzberg   Jerry Schatzberg EmptyMer 14 Déc 2011 - 22:14

ai gonflé un peu le fil en attendant de pouvoir (bientôt j'espère !) y revenir.
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MessageSujet: Re: Jerry Schatzberg   Jerry Schatzberg EmptyMer 14 Déc 2011 - 23:03

Je le connais mal et tant mieux parce que ce sera l'occasion de plein de découvertes. Je n'ai vu que L'épouvantail.
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MessageSujet: Re: Jerry Schatzberg   Jerry Schatzberg EmptyDim 25 Déc 2011 - 20:48

Jerry Schatzberg Origin11
The Panic In Needle Park (1971)

Bobby, petit dealer, croise Helen "malade" après une petite intervention par un circuit parallèle de la médecine chez un de ses clients. Sorte de coup de foudre qui se transforme en vie commune quand Helen sort de l'hôpital. Bobby ne fait pas que vendre, il consomme aussi, de l'héroïne. Helen le suit dans ses rencontres et tractations diverses dans cette période de pénurie de drogue. Bientôt, pour on ne sait trop quoi et sans doute entre autres se rapprocher et partager plus complètement les galères de Bobby, Helen se drogue à son tour. Lente descente avec prison pour l'un et prostitution pour l'autre jusqu'à une fin qui laisse songeur...

Image crue et choisie, grise, sans embellissements et une sonorisation qui met l'accent sur les bruits mécaniques de la ville, bruits de circulation et de travaux... Approche crue aussi des attitudes des toxicomanes, des transformations visibles, des tics. Une vision tout sauf romantique ou amusante de la drogue. Dépendance, besoin d'argent, histoires pourries... tout le tralala quoi. Pourtant le sujet du film au fond c'est la relation entre Helen et Bobby, le lien entre les deux qui a l'air parfois fluctuant et leur perméabilité à l'autre.

Je ne sais pas comment j'aurai vu le film si je n'avais pas vu Portrait d'une enfance déchue qui est déjà sur ce sujet et sur les mêmes intérêts de portrait, de transformation, d'apparences et d'attitudes. L'addiction à l'autre et à autre chose, ce qui dérape et ce qui subsiste, un très obscur jeu du chat et de la souris qui creuse dans les remouds de l'esprit et de la vie en prenant le temps des alternances, à dégager une vision, une vérité peut-être, même passagère, derrière les apparences.

Assez remarquable le passage pour le réalisateur d'une image plus lisse (enfin pas que) à cette image vérité, abimée, crade, corrosive.

Un drôle de film qui amène à regarder les personnages parfois agaçants, parfois fascinants, dans des moments d'élans et d'arrêts brutaux, de tentatives.

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MessageSujet: Re: Jerry Schatzberg   Jerry Schatzberg EmptyDim 25 Déc 2011 - 21:25

Je note ce Portrait d'une enfant déchue. Puisque tu dis que ça peut aider à voir Panique à Needle Park sous un autre angle (et puis aussi parce que le thème me semble propice à pas mal de choses intéressantes...°
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MessageSujet: Re: Jerry Schatzberg   Jerry Schatzberg EmptyDim 4 Mar 2012 - 20:15

Jerry Schatzberg Large_11
L'épouvantail (1972)

Un road-movie avec un fraichement sorti de prison caractériel : Max (en forme de Gene Hackman) et un petit rigolo débarqué d'un bateau : Francis (en forme de Al Pacino). Rencontre au hasard de l'autostop et d'un paysage démentiel et direction Pittsburgh pour ouvrir un car-wash avec un crochet par Detroit pour Francis qui veut voir son enfant de cinq ans qu'il n'a jamais vu...

J'ai été un peu déçu après les deux autres films parce que malgré tout le talent et le naturel des deux acteurs (Hackman est balèze pour une ambiguïté violente) ça sonne un peu toc et un peu forcé (ils sont doués mais en font beaucoup), et la sauce de l'envers du décor ne prend pas toujours. N'empêche que pour les paysages variés et ici industriels et perdus Schatzberg est au top.

Et que le film tirant vers sa fin, les personnages se fissurent et se lâchent plus et que ça devient plus marquant, comme si la fissure des autres films était ici encore plus dissimulée. Et le doute sur les personnages est mis de côté de façon intéressante, la fin devenant doublement utile.

Je l'ai moins apprécié que les deux autres mais
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MessageSujet: Re: Jerry Schatzberg   Jerry Schatzberg EmptyJeu 12 Avr 2012 - 21:58

Ah c'est malin, j'ai cliqué! Razz
Et me voilà intriguée. Tu as titillé ma curiosité et je vais voir si ce film est sur les étagères de ma médiathèque.


Dernière édition par Esperluette le Jeu 12 Avr 2012 - 22:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Jerry Schatzberg   Jerry Schatzberg EmptyJeu 12 Avr 2012 - 22:01

s'il n'y est pas ça ne tardera peut-être pas. restauration cinéma récente... restauration tout court donc dvd à venir à un moment ou un autre.
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MessageSujet: Re: Jerry Schatzberg   Jerry Schatzberg EmptyJeu 12 Avr 2012 - 22:07

Je viens de vérifier. Un seul film pour cet auteur : L'épouvantail. Je peux soumettre l'achat. sourire
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MessageSujet: Re: Jerry Schatzberg   Jerry Schatzberg EmptyMar 1 Mai 2012 - 22:23

quelques images du Portrait d'une enfant déchue :

Jerry Schatzberg Vlcsna78 - Jerry Schatzberg Vlcsna79 - Jerry Schatzberg Vlcsna80 - Jerry Schatzberg Vlcsna81 - Jerry Schatzberg Vlcsna82
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MessageSujet: Re: Jerry Schatzberg   Jerry Schatzberg EmptySam 1 Sep 2012 - 0:42

Portrait d'une enfant déchue
Jerry Schatzberg Portra11

Impressionnant premier film pour lequel je partage votre enthousiasme. Faye Dunaway est absolument géniale en jeune femme borderline régulièrement au bord du gouffre. Elle m'a rappelé "Sylvia" de Leonard Michaels avec ses sautes d'humeur qui passent de l'agitation hystérique à la mélancolie profonde. Clivée entre son désir de séduire, de retenir les hommes qui l'attirent, et son incapacité à s'abandonner et à jouir. Condamnée à revivre constamment un vécu d'abandon qui prend sa source dans un traumatisme suggéré à plusieurs reprises. Et au milieu de cette tourmente il y a ce fil conducteur touchant de cet amour presque platonique avec son photographe qui lui sert de repère rassurant et lui évite peut-être cet éclatement total qui avait fini par emporter une Marylin Monroe. Mais cette enfant brisée et déchue qui cherche à s'apaiser est impuissante face à son incapacité à créer un lien affectif stable, infiniment seule.

La mise en scène fragmentaire est étonnante par le kaléidoscope émotionnel qu'elle génère. Certaines images m'ont semblé faire écho à Blow Up d'Antonioni (sorti 4 ans plus tôt) par ce climat très particulier de ce milieu de la mode avec des personnages un peu outranciers (hyperréalistes) parce que perçus à travers le regard de l'héroïne. Plus le film avance plus la frontière entre réalité et fantasmes se brouille jusqu'à une scène d'hôpital immaculé hallucinante.

La dernière séquence dans cette maison de bord de mer est déchirante. Je trouve Faye Dunaway encore plus habitée que Gena Rowlands dans Une femme sous influence. Et ça n'est pas peu dire!

A noter l'exceptionnelle qualité de la copie qui circule dans les salles actuellement. Ce film est plus "moderne" que bien des films actuels.

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MessageSujet: Re: Jerry Schatzberg   Jerry Schatzberg EmptySam 1 Sep 2012 - 9:50

P.S. Le titre original "Puzzle of a downfall child" rend bien compte de l'aspect morcelé de la construction du film qui fait écho au processus de la mémoire mais aussi au morcellement de la psyché de cette femme qui menace à chaque instant de se rompre et de la faire s'effondrer. Elle est comme une funambule au bord du vide.
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