Sergueï Dovlatov (en russe : Серге́й Дона́тович Довла́тов) est né le 3 septembre 1941 à Oufa en république de Bachkirie (URSS), car sa famille avait été évacuée de Léningrad pendant la Seconde Guerre mondiale. Sa mère est arménienne et son père juif. Après 1945, il vit avec la famille de sa mère à Leningrad. Dovlatov étudie à la faculté de finnois de l'université d'État de Léningrad, mais échoue au bout de deux ans et demi. Il fait son service militaire dans l'armée rouge comme gardien de prison dans des camps de haute sécurité. Plus tard, il travaille comme journaliste dans divers journaux et magazines à Léningrad, puis comme correspondant à Tallinn du journal « l'Estonie soviétique ». Il est aussi guide touristique de la réserve Pouchkine, un musée situé près de Pskov.
Dovlatov écrit en prose, mais ses nombreuses tentatives pour se faire publier en Union soviétique échouent. L'ensemble de son premier livre est détruit sur ordre du KGB. En 1976, des nouvelles de Dovlatov sont publiées dans des magazines en langue russe d'Europe occidentale, y compris les magazines "Continent" et "Temps et nous". Il est par la suite expulsé de l'Union des journalistes d'URSS.
Dovlatov émigre en 1979 d'Union soviétique avec sa mère, Nora. Il vient vivre avec sa femme et sa fille à New York, où il est éditeur adjoint de "The New American", un journal libéral de langue russe écrit par des émigrés. Au milieu des années 1980, Dovlatov gagne en notoriété et ses écrits paraissent dans The New Yorker. Dovlatov meurt le 24 août 1990 à New York et est enterré au cimetière du Mont Hébron.
Sergueï Dovlatov a publié une douzaine de livres aux États-Unis et en Europe pendant ses douze années d'exil. En Union soviétique, ses travaux sont connus par samizdat et par les émissions de Radio Liberty. Après sa mort et la chute de l'Union soviétique, de nombreux recueils de ses nouvelles sont publiés en Russie.
Œuvres : Le livre invisible (Невидимая книга) - Аnn Arbor: Ardis, 1977
Solo sur Underwood: Notebooks (Соло на ундервуде: Записные книжки) - Paris: Третья волна, 1980.
Le compromis (Компромисс) - New York: Серебряный век, 1981.
La Zone, souvenir d'un gardien de camp (Зона: Записки надзирателя) - Ann Arbor: Эрмитаж, 1982.
La Réserve (Заповедник) - Аnn Arbor: Эрмитаж, 1983.
La Marche de l'unique peuple (Марш одиноких) - Holyoke: New England Publishing Co, 1983.
Ours (Наши) - Ann Arbor: Ардис, 1983.
Démarche d'adeptes (Демарш энтузиастов) (coécrit avec Vagrich Bakhchanyan et N. Sagalovskij) - Paris: Синтаксис, 1985.
Artisanat: Une histoire en deux parties (Ремесло: Повесть в двух частях) - Ann Arbor: Ардис, 1985.
L'Étrangère (Иностранка) - New York: Russica Publishers, 1986.
La Valise (Чемодан) - Tenafly: Эрмитаж, 1986.
La performance (Представление) - New York: Russica Publishers, 1987.
Brodsky et les autres : la culture russe en portraits et des histoires drôles (Il только Бродский: Русская культура в портретах в анекдотах) (coécrit avec M. Volkova) - New York: Слово - Word, 1990.
Notebooks (Записные книжки) - New York: Слово - Word, 1990.
Affiliation (Филиал) - New York: Слово - Word, 1990.
(Je n'ai pas bien compris quels livres sont vraiment parus en français! Cux en italique le sont pour sûr!)
Source : Wikipedia
Si l'auteur tant apprécié par moi, Andreï Makine, dit dans un entretien ( http://www.lefigaro.fr/publiredactionnel/2010/05/19/06006-20100519ARTWWW00369-andrei-makine-nous-navons-pas-cree-dimage-positive.php ) qu'un certain Sergei Dovlatov (c'est qui???) serait pour lui à estimer plus qu'un Tchekhov (même s'il sait le peu de sens de ce genre de comparaison...) et qu'on aurait du lui donner le Prix Nobel, je ne peux que retenir et puis noter le nom. Et c'est ainsi qu'on découvre un nouvel auteur. Et quel auteur !
A suivre...