Sylvester Stallone

je crois que je vais essayer d'aller voir le Sly ce weekend :



(j'ai confiance en Sly.)

Citation :

J'aime vraiment cette comparaison entre Le Soldat Ryan et un bal de Débutantes.

pas totalement injustifié comme remarque. Le film est bien plus gore que pas mal de films gores... dégout perceptible à plusieurs reprises dans la salle. (je vous passe les exemples mais il y a vraiment de quoi). Sly nous ramène en quelque sorte à la base du problème pour boucler la boucle (un peu comme avec Rocky donc). Rambo, le personnage (les génériques nous rappelle que le personnage est issu de la nouvelle First blood) ça part là ou Rambo ne se sent plus à l'aise dans sa peau et avec ses semblables : normal, redécouvrons sa réalité à lui... je ne rentre pas dans les détails d'un films qui ne philosophe pas beaucoup mais qui n'est pas si bête, loin de là (faut oser un film pareil).

Conclusion. Oh : un film qui ose se prendre au sérieux et ses personnages avec !!!!

Ouais Sly encore une fois il est allé chercher son personnage, à remonter le monde du film à tunes un peu tebê et il a fait le ménage pour nous laisser quelque chose de propre. Il a en quelque sorte déterré les hommes qui pourrissaient là dessous. C'est à peine croyable qu'il est réussi à sortir ce film... interdit au moins de 12 ans... sorti tout court. Rambo il est pas fun. Il est cassé et il a de quoi... cette fois il a eu le droit de rentrer chez lui, de s'accepter un peu, d'accepter son opposition ultra-bestiale à un monde bien dégueulasse...

Humainement c'est bien se retour sur les personnages. Cinéma-ment c'est énorme de les avoir arrachés à la machine grosse prod/pub/blé et on rigole sans se poser de question. Stallone a la classe (et il a du réalisé son film sans montagnes d'argent et fait ce qu'il voulait, il est trop fort ce Sly).

à la fois c'est dégueu à voir et c'est une belle chose arrivée au cinéma. (on est donc bien loin du Soldat Ryan)

Je suis curieuse de ce Rambo sur le retour mais les scènes gores annoncées vont fortement me faire hésiter

mmmh si tu veux te faire une idée il y a beaucoup d'extraits sur le net : dailymotion ou youtube... qui auront l'avantage (si on peut dire) de ne montrer que des soldats. pour un élément de comparaison imaginer les pires moments du jt... en pire. C'est vraiment crade. massacres, tortures.... (la représentation n'est pas gratuite mais...).

hésitation légitime.

Citation :

C'est vraiment crade. massacres, tortures....

non, franchement, autant je peux apprécier le gore à la déconnade, autant je suis fortement sensible au gore présenté dans ce genre de contexte

tendance cinémamuze de fin d'été... The Expendables de Sylvester Stallone avec son casting de trognes.



forcément pas le film du siècle, il n'en est plus à son coup d'essai Sly mais on retrouve un cinéma américain "de base" avec un rythme un peu aléatoire, une image qui coute mais ne sert pas à grand chose et un montage rapide et pas top qui gâche des chorégraphies pourtant pas si pourries que ça. Une grosse moitié du film étant forcément des poings dans la tronche, du flinguage, du lancer et des coups de couteaux... et des grosses explosions. Au moins on ne tourne pas à l'ennui et ce n'est pas chiant de zig zag de caméra comme du Michael Bay.



Et puis y a une grosse louchée de punchlines à la con qui marchent pas trop mal. pas de bof branchouille (avec groupe de m... ) mais un truc plus oldies, comme le casting, et on finit sur du Thin Lizzy...

Gros point fort dans l'utilisation des têtes de crapules à commencer par Dolph Lundgren et Eric Roberts.

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aidés de Steve Austin (ex catcheur) et en figurants les frères Nogueira (gros champions de mma tous les deux), un des deux en dessous :



côtés gentils il y a Mickey Rourke en tatoueur bizarre, ça ça marche forcément... et Jason Statham, Jet Li, un type que je ne connais pas et Randy Couture, qu'on est toujours contents de voir, et lui aussi c'est un sacré champion (UFC) !



la quasi absence de scénario (des trafiquants, un général dans le remords et la très jolie et gentille fille du général) se digère dans la bonne humeur, et le cabotinage (avec petite apparition de Arnold et Bruce Willis)... une bagnole qui a la classe bien qu'un peu de mauvais goût...



et des principes simples : amitié et pas taper les femmes (sinon Statham et Sylvester ils vont te détruire ta tête).

Rafraîchissant en fin de compte malgré les sacrifices à la mode (les jantes sur le pick-up, la quantité de lames exposées dans le film, pire que Rambo ! et un je ne sais quoi)... c'est plutôt con mais pas malhonnête et ça respire la bonne humeur (mis à part le nombre de victimes relativement élevé). Pas ce que je préfère du cinéma us, même de divertissement, mais le casting et le principe j'apprécie sans arrière pensée. Un gros film simple à la Sly, je l'aime toujours pour cette simplicité, limite nunuche mais assumé qu'on retrouve dans beaucoup des films il a touché (impressionnant quand on regarde sa filmo).

Moi j'ai bien envie de le voir ce film Fourre-tout-tes-muscles-dans-le-paquet, et ton avis colle bien à l'idée qu'on s'en fait.

Ils cherchent pas trop à se tirer la couverture les zozoios ?

ben tu vois surtout Sly et Statham, les autres étant peut-être un peu sous exploités mais le film peut pas non plus faire 15h alors...

j'ai oublié Gary Daniels chez les crapules, vu entre autre dans le City Hunter avec Jackie Chan, c'est pas la meilleure scène avec lui dans le film mais elle peut marquer : clic

J'ai finalement rejeté un œil (distrait) à Rocky Balboa hier soir. Certes pas le film du siècle mais, un peu comme pour Rambo, une assez bonne conclusion en forme de retour aux sources. En bon ex-boxeur qu'il est Rocky tient un restaurant décoré de ses titres et souvenirs. La griserie des succès s'est éloignée et il vit au jour le jour en pleurant toujours la mort de sa femme (Adrian, forcément) et entouré avec plus ou moins de distance par son fils et Paulie, l'indispensable ami et beau frère.

Il n'y aurait pas de film sans combat et c'est contre un invaincu jeune champion poids lourd que ça aura lieu. Un jeune champion fier et amer car à force de victoires trop rapides il lui manque le respect des foules. Pourtant c'est bien un gars de la base et des quartiers pourris. C'est une simulation informatique donnant Rocky vainqueur qui sera le déclencheur.

Il y aura aussi une femme et son fils, gens modestes, un flirt à demi-mots.

Bref Rocky retrouve ses habits et son chapeau de loser, pris par son passé et écrasant par son image et son grand cœur il a aussi de la rage à revendre.

C'est assez simple. Si cette rage n'abat pas d'adversaire, ne se venge de personne, ne force pas toutes les cartes et réconcilie seulement des générations : les trois jeunes : un fils banquier raté, un fils de la copine juste à la limite de pouvoir mal tourner mais vrai bon gars et la super star sans appuis, fait son deuil sans effacer le passé, revit, et vit avec, c'est simple mais pas si moche.

Du coup, le personnage, le film, malgré ses raccourcis, son brin de too much, sa "gagne" même, pour ses gueules cassées et son très grand cœur à toute ma sympathie, même du coin de l’œil. Et au cinéma c'était même chouette pour de vrai.