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Linda Newbery vit actuellement dans un village du Northamptonshire, conteuse de génie, elle signe ici un roman dans la plus pure tradition gothique et se révèle ainsi la digne héritière de W.W. Collins ou de Charlotte Brontë.
source: éditeur
De pierre et de cendreFait partie de ces ouvrages vintage néo-victoriens qui ont le vent en poupe depuis un moment.
Je l’ai lu avec grand plaisir.
Si la psychologie des héros n’est pas aussi fouillée que celle des « grands maîtres » du genre, il faut reconnaître que les comportements et les rebondissements ne manquent pas de cohérence.
L’histoire est celle d’un jeune peintre qui vient de perdre son père. Il doit survivre et abandonner ses études. Il devient alors précepteur chez un riche particulier, qui vit retiré dans un manoir.
Manoir plein de secrets et de jeunes filles évidemment.
On passe donc son temps à tenter de pénétrer les liens ambigus unissant les uns et les autres, leur passé, leurs failles, etc…
Le tout baigné dans une atmosphère de non-dits et de mystère, jusqu’à la révélation dramatique de ce qui se passe réellement dans ce lieu replié.
Il y a de pertinentes réflexions sur l’art. Sur la renommée (basée sur la mode ou la crédulité des gens), la vanité, le compagnonnage des cathédrales, etc…
Malgré la gravité du thème principal (que je vous cache volontairement), cet ouvrage est plein de charme, de fluidité et possède une saveur enivrante.
Ca reste une lecture récréative malgré tout car la fin est teintée d’un sentimentalisme un peu lourd.
A lire comme détente.