| Parfum de livres… parfum d’ailleurs Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts… |
|
| Dmitri Bortnikov | |
| | Auteur | Message |
---|
domreader Zen littéraire
Messages : 3409 Inscription le : 19/06/2007 Localisation : Ile de France
| Sujet: Dmitri Bortnikov Lun 14 Nov 2011 - 11:43 | |
| Né à Samara en 1968, Dimitri Bortnikov est l'une des voix les plus talentueuses de la littérature russe contemporaine. Il a été tour à tour étudiant en médecine (ou philosophie, selon les sources...) sans aller au bout, cuisinier, à l'âge de 14 ans aide-soignant dans une maternité, professeur de danse et légionnaire. Très tôt il a commencé à écrire, mais ne fut publié qu'à partir de 1998, date à laquelle il s'installe en France. Le Syndrome de Fritz a reçu le Booker Prize russe en 2002, ainsi que le Prix du best-seller national. Son deuxième roman, Svinobourg (Le Seuil, 2005), a été salué par la critique. Dmitri Bortnikov vit aujourd'hui à Paris. bio faite par Tom LéoPubliés en français : Le syndrome de Fritz Furioso Suivi de Aux mains liées Repas de morts Le Syndrome de Fritz Dmitri Bortnikov (traduit du russe parJulie Bouvard)Un récit curieux que celui-ci où un homme, un réfugié russe qui vit dans un squat parisien, se souvient, en écrivant sur le drap de son lit sa jeunesse russe. C’est de sa jeunesse perdue dans la fureur et le dégoût dont il va s’agir tout le long de ce roman peu commun. L’enfance n’est pas gaie, seule la grand-mère aveugle semble donner quelque affection à ce gamin boulimique et obèse, parce qu’elle ne peut pas le voir, lui dit son père, sinon…Et puis c’est l’armée dans une sorte de camp de redressement, à -45°C les bons jours, l’enfer blanc quoi avec les humiliations, la faim, les travaux durs et sales, les blessures qui le conduisent à l’hôpital puis le retour en service au milieu d’autres jeunes paumés, abîmés comme lui, sans repères, c’est la barbarie non-stop, la trouille et le dégoût permanents que certains veulent fuir même si la seule porte de sortie est la mort. Un drôle de récit sous forme d’errance hallucinée, avec des phrases hâchées, brutales, des mots violents, vulgaires souvent et parfois hilarants où le passé et le présent alternent sans transition. Le style est vraiment à l’image de ces jeunes hommes, sans règles, sans structures, sans repères ce qui accentue ce sentiment de désespérance qui nous prend aux tripes et ne nous lâche plus.
Dernière édition par domreader le Mar 15 Nov 2011 - 20:19, édité 1 fois | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Dmitri Bortnikov Lun 14 Nov 2011 - 21:38 | |
| Eh, ça a l'air pas mal ! T'as un passage à nous montrer pour nous rendre compte du style particulier de l'auteur ? | |
| | | domreader Zen littéraire
Messages : 3409 Inscription le : 19/06/2007 Localisation : Ile de France
| Sujet: Re: Dmitri Bortnikov Mar 15 Nov 2011 - 21:03 | |
| - colimasson a écrit:
- Eh, ça a l'air pas mal !
T'as un passage à nous montrer pour nous rendre compte du style particulier de l'auteur ? Oui, oui en voilà un ou deux : 'Pisse de chat, papier cramé, têtes de choux, lilas en fleur, tomates pourries, flaques de bières...Fumets caractéristiques, délectables des banlieues. Les terrains vagues. Nadia, Le Dindon et moi, on y allumait des feux. On plaçait au-dessus des flammes une boîte de conserve remplie de plomb, que l'on versait ensuite dans des cuillères à soupe : notre artillerie lourde faite maison. Le Dindon y avait trempé la boucle de sa ceinture : " Mon super casse-tête ! Il casse toutes les t^tes !" Sa ceinture est devenue si lourde que le pauvre en a perdu son froc. En dessous, il avait une culotte de bonne femme. Ils portaient les mêmes sous-vêtements sa mère et lui, tant ils étaient pauvres.' A l'hôpital où notre héro passe quelques mois en compagnie d'autres soldats/repris de justice: 'Le printemps frappait à notre porte. Je l'a compris à la fréquence de nos masturbations. Dehors, rien n'avait changé : les tempêtes de neiges se succédaient en continu. En principe, elles duraient deux jours. Si le temps ne se mettait pas au beau, alors il fallait compter une journée de plus. Le record avait été de deux semaines et demie. Pendant deux semaines et demie, une nappe de lait avait noyé les vitres, tandis que les croisées grinçaient et tremblaient à nous faire perdre la boule. Cesjours de tempête, où les infirmières, opérant au radar, abattent une paluche de titan sur ton derrière...Tu tu réveilles en sursaut, baisses ton froc et hurles un bon coup. La piquouse finie, tu replonges dans ton semi-coma. Tu sens ton matelas remonte sur ses vieux ressorts : la dondon a levé son cul de mastodonte pour le catapulter sur le lit suivant, où un autre misérable s'égosille à plein poumons: "Doucement, merde !" De retour à l'armée pour construire un aéroport dans le grand nord (à -45 °c) et juste avant le mitard : "Le surlendemain on nous passait en revue. Le commandant, médailles aux nénés, les miches au chaud sous ses fourrures de pute, déambulait entre nos rangs. Il nous enseignait d'une grosse voix l'amour de la patrie:'La nation veut des héros ! Elle n'accouche que de blaireaux !' Quinze minutes d'introduction, une heure de discours. Un frigo à couper le souffle : nos orteils s'en crispaient en bras d'honneur dans nos bottes. Le four du commandant dégageait une haleine chargée de café et de saucisson à l'ail. Il fleurait la famille modèle, les petits déjeuners au lit et la culotte en soie de sa bourgeoise. Je l'imaginais en pantoufles, piquant du nez devant sa télé... Nous on puait la sueur, le vieux tabac, la merde liquéfiée dans nos caleçons, le sperme, la chicorée soluble, le thé au bromure et les ettres rédigées sur du papier quadrillé d'écolière ; on cognait les chaussettes collées à nos plantes de pieds, le'noiraud', les feux de bois et les chantiers désaffectés ; on fouettait la ouate brûlée de nos parkas et nos pognes noires de mazout ou rouge brique, rouillées par le gel, rincées à l'eau des waters. Putain, on avait plus d'un flacon à notre pafumerie !" | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Dmitri Mar 15 Nov 2011 - 22:06 | |
| Merci Dom pour ces extraits. Je note le livre | |
| | | tom léo Sage de la littérature
Messages : 2698 Inscription le : 06/08/2008 Age : 61 Localisation : Bourgogne
| Sujet: Le syndrome de Fritz Mar 10 Avr 2012 - 22:39 | |
| Le syndrome de Fritz
Original : Синдром Фрица (Russisch, 2002)
CONTENU : Paris, rue des Thermopyles. Un squat d’émigrés, sans doute clandestins : de vagues silhouettes, diverses nationalités, un certain Sergio qui essaie de faire vivre cet univers étrange, en marge du monde. Une pièce gelée, sans chauffage ni électricité, attaquée par l’humidité. Sur le lit défait, un homme nu, les yeux bandés, écrit à même le drap. Ainsi commence le voyage initiatique de Fritz, errant au drôle de surnom, qui recrée à l’aveuglette sa terre d’origine : la Russie.
"La tragédie, rien à foutre ! On était trop jeunes et trop affamés pour elle. Nous, on voulait vivre. C'était ça, ce que clamaient nos veines tranchées, nos mâchoires éclatées, nos furoncles sanguinolents. On suppliciait nos corps parce qu'on crevait la dalle de vivre, la nuit surtout. Et quand on perdait la boule, personne n'y croyait."
L'invocation du passé passe d'abord par le regard du jeune garçon sur une campagne dure, crue, intemporelle, faite de fantasmes et de déchirures. L'enfant obèse, protégé par son arrière-grand-mère aveugle, choisit la posture du bouffon pour affronter sa famille déjantée : un grand-père éternellement soûl, conteur hilare de fables morbides ; un père qui le hait et qu'il cherchera à étouffer de toute sa graisse lors d'une bagarre... Dans un deuxième temps c'est ensuite l'épreuve de l'armée, au fin fond de l'Arctique, un nouveau corps né des frustrations et de l'angoisse, et la découverte brutale d'un monde exclusivement masculin.
REMARQUES : Au début je fus confondu par des descriptions difficilement répérable jusqu'à ce que j'ai compris que le narrateur, Fritz, se trouve probablement dans une espèce de squat, laissé seul par Sergio, le chef. Il se met à se remémorer le passé en deux temps, deux périodes : Dans la première partie il décrit son enfance, sa jeunesse quelque part en province de la Russie. Cela se passe sous des signes souvent sombres : une famille déjantée, un grand-père affubalateur et courreur de jupes, un père alcoolique et violent, tout un environnement dans lequel il ne trouve pas de place avec son obésité, mais qui ressemble à un terrain d'Apocalypse... S'il n'y avait pas cette figure lumineuse de l'arrière grand-mère aveugle, qui dispense son sourire et offre des bras grands ouverts.
Puis la fraternisation avec une fille ayant une main de poule (?), ainsi partageant un certain handicap. Ensemble ils vont s'occuper et nourrir Igor, un garçon de cinq ans leur ainé, qui a déserté l'armée et qui est revenu dans le secret. Une admiration, voir un penchant homosexuel pour Igor, va remplir le cœur et le dévouement de Fritz. Jusqu'à ce que la réalité les rattrape...
Dans la deuxième partie, sans transition, on trouve Fritz sur le chemin vers le grand Nord : c'est son service militaire qui commence et sa graisse va fondre comme la neige. Un nouvel homme, desenchanté souvent, prêt à tout, va émerger. Il se trouve dans un environnement masculin, plein de desespoir : le suicide est à l'ordre de jour ou l'automutilation, une violence et un laisser-aller obscène commun.
Eh bien, vous avez raison, cela ne sent pas l'eau de rose, certes. Ce sont souvent des scènes proches de l'insupportable, pleine d'obscènités, de violence. Eh j'étais des fois proche à vouloir jeter ce livre. Si – oui, si il n'y avait pas au milieu de toute cette tristesse et misère humaine des moments d'un ciel ouvert, d'une poèsie, d'une fraternité dans l'obscur, dans le noir. Derrière toutes ces bassesses décrites il y a des choses qui restent, qui témoignent de ce reste d'espoir.
Le langage est très corporel, parlant de toutes les effluves du corps, plein d'images, directe. C'est des fois comme si le narrateur « vomit » ses quatre vérités et son ressentie. Ah, ce n'est pas de la « haute » littérature détâchée, mais toute proche de la rue, d'un milieu.
Bortnikov décrit sensiblement un univers qu'il a du cotoyer (voir aussi les parallèles avec sa biographies). Univers presque incompéhensibles pour la plupart d'entre nous, et tant mieux. Mais cela pourrait bien être une expression très claire et sans fausse pudeurs de certaines cotés de la Russie. Et ce n'est pas pour rien qu'il a bonne presse ou bonne réaction dans le public russe. Et comme si souvent chez ces Russes, derrières ces grandes obscurités il peut bien rester tel ou tel enfant...
Pas recommandable pour des cœurs sensibles !
Verlag: Les Editions Noir Sur Blanc (7. Oktober 2010) Sprache: Französisch ISBN-10: 2882502389 ISBN-13: 978-2882502384 | |
| | | tom léo Sage de la littérature
Messages : 2698 Inscription le : 06/08/2008 Age : 61 Localisation : Bourgogne
| Sujet: Repas de morts Lun 25 Fév 2013 - 22:09 | |
| Repas de morts
Originale : Français, 2011
CONTENU : « Dim » se souvient de ses morts : de ceux de sa famille, et puis du temps de son service militaire dans des conditions très dures dans le grand Nord. Dans ce travail de mémoire il va jusqu'au temps d'aujourd'hui, à Paris. Mais là aussi, ce sont la séparation et la mort. Il fait mémoire de ces morts, vit avec eux, et peut-être connaît aussi pour lui-même un étrange attirance, appel de mort... (Voir aussi: http://www.editions-allia.com/fr/livre/540/repas-de-morts )
REMARQUES : En quatre chapitres, contenant plus ou moins différentes périodes de sa vie, le narrateur Dim (diminuitif de Dimitri) nous raconte de ses morts. Il s'agit au plus haut point (mais jusqu'à où?) d'un Alter Ego de l'auteur : on y trouve des concordances avec sa vita comme aussi l'allusion de sa vie d'écrivain à Paris, son premier grand succès avec « Le syndrome de Fritz » (voir récension en ci-dessus!) et des souvenirs du temps de l'armée qui puisent à coup sûr de l'expérience réel. Etc.
Cela devient une longue énumération de morts (et de situations de chagrins), en commençant avec sa mère, les grand-parents. Un moment donné on pourrait – avec reserve, à cause d'une chronologie assez déroutante – supposer qu'une partie de ces souvenirs ont été provoqués par le retour au pays, lors de la maladie avancée de son père.
Car Dim vit dans le temps le plus proche du présent, depuis longtemps déjà à Paris, loin de son pays, la Russie, et une petite bourgade dans la proximité de Samara et la Volga, proche de la steppe, où il avait grandi auprès des grand-parents.
De là, il va se remettre en route à la recherche des diamants cachés juste après son temps militaire. Il avait alors vécu un temps avec deux prostitués, Damiane et Valentine, aimant la première, adorant le fils Victor de l'autre, et s'en occupant comme de son fils. Mais là aussi, il connaît, sinon la mort, alors au moins la séparation...
Et s'intercalent dans ce chapitre des souvenirs très durs de son temps comme soldat dans le grand Nord il y a alors 25 ans: là aussi, humiliation, morts sur le programme. Et ces morts sont aussi présents pour lui, toute une liste, une litanie.
Mais il serait important, vu que d'autres et aussi lui-même pourraient être tenté de le qualifier comme morbide ou malade, de constater que Dim se comprend dans ce travail de souvenir aussi comme un chroniste. Est-ce que le décédé n'est pas perdu définitivement pour le monde si personne ne pense plus à lui ? Ainsi sa litanie des morts rappelle une litanie d'une réactualisation de mémoire, de la présence des morts. C'est peut-être tout un aspect qui se perd aujourd'hui dans nos sociétés ? On n'aimerait plus entendre parler de la mort, de la souffrance. Mais lui, Dim, il vit avec ces et ses morts, les arrache de l'oubli et mene la chronique.
Pour moi se pose juste alors la question comment faire basculer la balance toujours à nouveau vers la vie... Dans certains passages – et on peut le comprendre après tant de deuils, de séparations – le narrateur semble fatigué.
Pour telles raisons je ne le recommanderais pas en général. Il s'y ajoute une langue très franche, directe, crue, parlant de choses dures.
La chronologie n'est pas toujours très clair (autant plus pour moi, étranger?!). Mais c'est certainement aussi voulu. Il y a un échaos » d'impressions qui peuvent former en nous un image.
Le style dans la langue française qu'il a choisie ici pour la première fois (?) est souvent haché, interrompu. Des phrases se terminent très souvent avec « et. « et reprennent, ou trois points (…). Des tirés séparent des bouts de phrases et des fois sa grammaire va volontairement suivre ses propres règles. Difficile de juger en général si cela lui réussit auprès de tous les lecteurs ! Pour ma part j'ai aimé justement cela. En lisant intérieurement ce texte « à haute voix », en le déclamant, on peut le lire encore plus comme un monologue dramatique, très dense et existencialiste. Je me l'imagine bien fait pour une lecture à haute voix devant public !
« Aimer les morts est une chose. Ne pas mépriser les vivants – une autre. »
Je donne entre 3 et 4 étoiles (sur 5). | |
| | | domreader Zen littéraire
Messages : 3409 Inscription le : 19/06/2007 Localisation : Ile de France
| Sujet: Re: Dmitri Bortnikov Mar 26 Fév 2013 - 16:53 | |
| C'est vrai que cet auteur n'est pas inintéressant, et que son style a vraiment quelque chose qui ne laisse pas indifférent. Il a vraiment quelque chose à faire passer et on sent que c'est un homme malmené par la vie. J'avais bien aimé son premier livre 'Le Syndrome de Fritz' . | |
| | | Hanta Agilité postale
Messages : 723 Inscription le : 04/07/2014 Localisation : Vitrolles
| Sujet: Re: Dmitri Bortnikov Jeu 3 Sep 2015 - 17:55 | |
| Repas de morts :
Lecture compliquée, je devais être mal luné car dès que je touchais à ce livre j'étais pris d'une envie de le reposer. Aucune structure, un langage parfois obscur, pas de chronologie précise, il est dur de s'y retrouver, et je ne sais même pas si l'auteur l'a pris en compte. Le style est saccadé, la ponctuation surchargée de points de suspension, il ne s'agit pas d'un récit mais d'un assemblage de phrases jetées au visage du lecteur ou du monde de façon plus indéfinie. Mais, des émotions grandioses, un glauque dérangeant, une tristesse déchirante, des personnages écorchés vifs, des pensées désespérées et qui nous offrent un questionnement continuel sur la déchéance, le temps qui passe inéluctablement, notre perte de prise avec le réel progressivement pour idéaliser le malheur, l'universaliser. En cela c'est une lecture réussie. Mais que ce fut dur, le lecteur finit aussi torturé que son auteur. - Citation :
- Ce travail de chien...Ta mère elle en est devenue infirme. Elle parle Zoya. Parle... Elle arrivait plus à dormir ta maman. Elle disait - j'arrive plus à plier la fatigue. Elle se déplie. J'arrive plus à boucler nos journées. Elles se défrisent. J'ai plus de nuits. Je n'ai que des trous dans mon calendrier. Les journées passent...
Ta maman. Elle me disait des pays lointains. Je la vois encore, elle restait des heures et des heures... Debout à regarder au loin. Je pense qu'elle regardait là où tu es. Loin. Loin. Puis elle souriait. Ca me fait du bien aux yeux, elle disait. Tu imagines... Elle regardait... Au loin... | |
| | | tina Sage de la littérature
Messages : 2058 Inscription le : 12/11/2011 Localisation : Au milieu du volcan
| Sujet: Re: Dmitri Bortnikov Ven 4 Sep 2015 - 12:17 | |
| Ce style saccadé n'a déjà pas l'air simple ! | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Dmitri Bortnikov Ven 4 Sep 2015 - 21:55 | |
| Merci de me rappeler cet auteur que j'ai toujours envie de lire depuis mon dernier post... en 2011... | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Dmitri Bortnikov | |
| |
| | | | Dmitri Bortnikov | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|