Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Les historiens de l'Antiquité Ven 17 Oct 2008 - 0:46 | |
| - Epi a écrit:
- Le Bibliomane a écrit:
- Excellente idée ! Par contre (honte à moi !) je ne connais pas les romans de Eliade. "La nuit bengali" m'attend toujours, perchée dans les hauteurs vertigineuses de ma PAL.
Biblio, place ce livre direct en haute priorité, Il est très beau. Il y a une adaptation ciné aussi mais c'est moins bien que le livre. On t'attend sur le fil dès que j'aurai eu le courage de l'ouvrir! | |
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Ezechielle Sage de la littérature
Messages : 2025 Inscription le : 03/03/2009 Age : 35 Localisation : Bruxelles
| Sujet: Re: Les historiens de l'Antiquité Jeu 14 Mai 2009 - 19:18 | |
| Sur l'Histoire de l'Antiquité, on m'a récemment conseillé "Sexe et pouvoir à Rome" de Paul Veyne qui est intéressant en ce qu'il nous montre la différence de mentalité qu'il y a entre nous et les romains d'alors et propose donc une relecture de l'histoire politique romaine à travers le filtre de leurs propres conceptions. je ne l'ai pas lu (du tout du tout), mais c'est ce qu'on m'en a dit. Je compte bien me le procurer... si l'un d'entre vous à quelque chose à ajouter à son propos...
http://www.amazon.fr/Sexe-pouvoir-Rome-Paul-Veyne/dp/2757804200 | |
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bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Les historiens de l'Antiquité Jeu 14 Mai 2009 - 20:45 | |
| Moses I. Finley est un grand historien anglais, qui a surtout traité de la Grèce antique. Vous pouvez commencer par On a perdu la guerre de Troie -15 essais-, qui est absolument passionnant et qui se lit comme un roman... Et meme plutot mieux, parfois... | |
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SCOman Envolée postale
Messages : 102 Inscription le : 08/06/2012 Age : 38 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Les historiens de l'Antiquité Jeu 23 Aoû 2012 - 11:16 | |
| Histoire de Rome, de Pierre GrimalL’Histoire de Rome de Pierre Grimal est l’ouvrage d’introduction à la civilisation romaine par excellence. En 150 pages, celui qui fut membre de l’École française de Rome et membre de l’Institut nous narre ce que fut réellement la société antique romaine, ses légendes et ses hauts faits. Il nous conte avec malice le village des premiers temps, la ville nouvelle sur laquelle régna les rois, son expansion en Italie, sa découverte des réseaux méditerranéens, tout en tentant de saisir l’âme de ce peuple qui domina pendant si longtemps l’occident. Mais le chemin fut pavé d’obstacles jusqu’à l’imposition de la pax romana à tout le pourtour méditerranéen, en témoignent les longues et épuisantes guerres puniques contre la Carthage d’Hamilcar et d’Hannibal, ainsi que les complots politiques incessants qui marquèrent l’histoire de la Ville. La fin de la République, lors de l’accession au pouvoir d’Octave Auguste, marqua le début l’Empire. Cette période, sans doute la plus connue du grand public, est celle d’une fonctionnarisation de la société et de l’expansion maximale de l’hégémonie romaine. De la Bretagne (l’Angleterre d’aujourd’hui) aux frontières syriennes, c’est Rome qui décide de la destinée des provinces et des communautés placées sous son autorité. La Rome des Césars, grâce à ses nombreuses légions, veille à la défense des frontières, offrant par la même occasion aux provinces de l’empire une prospérité inédite. Ce que montre bien Pierre Grimal, c’est que la société romaine, au-delà de ses dissensions politiques internes, a toujours fait montre d’une capacité d’assimilation au-dessus de la moyenne. C’est sa faculté à étendre toujours plus encore le nombre de ses cités vassales, tout en leur conservant les droits fondamentaux de la citoyenneté romaine, qui contribua à la longévité de Rome en tant que cité souveraine. L’histoire de cette cité, rythmée par les guerres et les révolutions de palais, montre comment une simple ville, à force de volontarisme politique, a su s’imposer au reste du monde. Le syncrétisme religieux et philosophique dont firent continuellement preuve les Romains leur permirent d’appréhender les contrées nouvellement conquises pour mieux les soumettre. Ainsi le droit régalien romain a-t-il su continuellement s’adapter aux soubresauts politiques du monde méditerranéen. La marche de la république à l’empire – l’âge d’or des arts et des lettres – a, de fait, constitué l’apprentissage d’une stratégie de diplomatie uniquement axée sur les intérêts propres de la Ville. Le pouvoir impérial, en mettant au pas le Sénat et les revendications de la plèbe, forme dès 27 av. J.-C. un nouvel État dans l’État, engageant un processus dynamique qui possède ses propres logiques, paradoxales, de consolidation et de fragmentation de la société. Avec le style clair et alerte qui le caractérise, Pierre Grimal nous offre avec ce livre, sous le format d’une brillante synthèse historique, le panorama d’une des plus impressionnantes épopées de l’Histoire. Cette Histoire de Rome, qui met en scène une myriade de personnages illustres, se lit et se savoure comme un roman. À ceux qui seraient tentés par une étude plus approfondie de la civilisation romaine, je conseille la lecture de La civilisation romaine (éditions Arthaud, 1984), autre ouvrage très exhaustif écrit par le même auteur. | |
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| Sujet: Re: Les historiens de l'Antiquité | |
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