Eveline Mailhot

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J'ai 32 ans. J'habite à Montréal. J'ai étudié la philosophie à l'université, en partie ici puis en Europe, à Bruxelles et Paris. A la fin de mes études, j'ai décidé de ne pas poursuivre en doctorat. J'ai travaillé en tant que rédactrice dans plusieurs milieux. Il y a 5 ans, j'ai décidé de me mettre à temps partiel pour écrire.

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L’amour au cinéma

Citation :

Présentation de l'éditeur
L’amour au cinéma est un recueil de nouvelles explorant diverses facettes de l’intimité et du sentiment amoureux. Surtout réalistes, parfois fantaisistes, les récits mettent en scène des personnages d’hommes et de femmes à l’origine et au parcours différents, mais tous à la recherche d’ampleur dans leur vie. Toujours empreintes d’humour, sans être anecdotiques, ces nouvelles racontent les aventures de personnages ordinaires, imparfaits, mais attachants, qui sont transformés par des rencontres ou bouleversés par des événements troublants. À travers elles, ils font face à leurs désirs et leurs insécurités, dans un mélange fascinant de refoulement et de lucidité. Dans une époque contemporaine plutôt sombre et marquée de cynisme, les histoires de ces personnages offrent un éclairage sur l’ambiguïté constante des sentiments. Elles s’intéressent à ce qui nous fait agir, en révélant avec dérision, notre difficulté à nous connaître nous-mêmes et à accepter l’intimité avec les autres. Dans un style qui oscille entre ce qui est dit et ce qui est suggéré, l’auteure cherche à représenter comment l’intimité des relations familiales ou amoureuses, forcée par l’histoire commune, peut être tissée de non-dits, de frustrations et d’amour.

Ce livre n’est certainement pas arrivé sur mes étagères à cause de son titre, mais je suis une (presque) inconditionnelle de la maison d’édition Les Allusifs et du moment que la 4e de couverture me parle un petit peu je suis partante.

Le voyage avec les nouvelles d’Eveline Mailhot était au début un peu déroutant parce que je ne me sentais plus d’âge de lire des « histoires d’amour »... (mais est-ce qu’il existe vraiment une date de péremption à ça ?) et puis c’est le ton de son écriture qui m’as eu.

En progressant je sentais une envie de découvrir, chaque nouvelle employait un autre angle de décrire ce qu’elle voulait raconter, parfois ce ne sont que des instantanés, un petit aperçu d’une réalité de gens qui pourraient vivre à côté.

Complètement convaincue après la nouvelle Face à la mer qui fait des bonds en avant et arrière et qui se donne un peu plus de pages pour développer les personnages en question.

Très curieuse de voir de futurs écrits de cette auteure.