Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Don Carpenter

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domreader
Bédoulène
topocl
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MessageSujet: Don Carpenter   Don Carpenter EmptyLun 25 Juin 2012 - 20:17

Don Carpenter

Don Carpenter Image113

Né en 1931, Don Carpenter a passé ses premières années en Californie avant de s’installer à Portland, dans l’Oregon. Engagé dans l’armée de l’air pendant la guerre de Corée, il reste un certain temps à Kyoto, où il s’éprend de la culture japonaise. De retour aux États-Unis, le succès de son premier roman Sale temps pour les braves, publié en 1966, l’installe dans le paysage littéraire américain. Il est proche des écrivains de la scène de San Francisco et en particulier de Richard Brautigan. Il travaille pendant douze ans comme scénariste pour Hollywood, et fera de cette expérience la matière de plusieurs de ses livres. En trente ans, il publiera une dizaine de romans et de recueils de nouvelles.

Très malade, il met fin à ses jours en 1995, dix ans après le suicide de son grand ami Richard Brautigan.


Bibliographie

2012 Sale temps pour les braves,
2013 La Promo 49,
2013 Strass et paillettes: souvenir,
2014 Deux comédiens,
2016 Un dernier verre au bar sans nom,
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MessageSujet: Re: Don Carpenter   Don Carpenter EmptyMar 26 Juin 2012 - 13:08

Sale temps pour les braves

Don Carpenter Image114Don Carpenter Image115


À peine sortis de l'adolescence, Jack Levitt et Billy Lancing ont une revanche à prendre sur la vie qui ne leur a pas fait de cadeau. Billy est né noir dans une société qui n'est pas près de le lui pardonner, quant à Jack, enfant naturel, il a grandi à l'orphelinat

Citation :
Ses parents, peu importe qui ils étaient, avaient sans doute fait l'amour à cause d'une envie similaire. Pour le plaisir, pour la satisfaction éphémère qu’ils en retiraient, ils l’ avaient conçu, et parce qu'il était manifestement gênant, l’avaient largué à l'orphelinat ; parce que lui, cette vie qu'ils avaient créée dans un instant d'insouciance et d'inconscience, n'était finalement pas drôle du tout ; il n'était qu'un effet secondaire pénible de ces démangeaisons ; il était la morve sur le mouchoir une fois le nez débouché, une masse dégoûtante dont on se débarrasse discrètement et qu'on oublie. Une rage froide l’emplissait, une rage dirigée contre ses parents inconnus, contre la vie qu'on lui avait donnée, et tout ça pour des raisons tellement stupides et futiles ! Pour une éjaculation d'une seconde ! Il était né à cause de ça (…) .Quinze à vingt minutes dans un lit anonyme entre deux probables étrangers lui avaient causé vingt quatre ans de malheurs, de peine et de souffrance, et promettaient, à moins qu'il ne meurt jeune, de lui causer encore quarante ou cinquante ans de malheur, enfermé dans une pièce minuscule ici ou ailleurs sans espoir de connaître la liberté, l'amour, la vie, la vérité ou la sagesse.


Ils se promettent de se payer une bonne tranche de liberté et cela passe par le fric, la frime, et les femmes.

Citation :
N’ayant jamais connus ses parents, il ne s'attendait pas à ce que l'avenir soit une répétition d'un passé qu’il ne pouvait pas se représenter - lui au moins avait une vision de l'avenir qui comprenait une sauvagerie gratuite, un enchaînement de plaisirs allant grandissant, d'amour et de joies, et s'il fallait lutter pour l'obtenir, cela ne posait pas de problème ; il savait se battre pour avoir ce qu'il voulait. À vrai dire, c'était quasiment la seule façon de procéder qu'il connaissait.



Autant loosers que flambeurs, ils fréquentent de petites frappes, logent dans des hôtels miteux, gagnent sur le tapis vert du billard des sommes qu'ils perdent aussi vite pour s'offrir des plaisirs faciles. Il vivent 100 à l'heure sans se soucier des bourgeois et des lois. Mais malgré la jouissance, la solitude et le désespoir de leur lâchent pas les semelles

Citation :
Enfin, l'idée même que la vie puisse être belle était idiote. Parce que le bon et le mauvais, le bien et le mal n'existaient pas. Du moins, pas tels que les définissait l'orphelinat, pour qui le bon égalait l'ennui, la douleur et la stupidité ; et où le mal était beau, délicieux et explosif ; et ce n'était certainement pas non plus son contraire - il serait agréable de ne vivre que pour s'amuser mais que faire une fois l'amusement épuisé ?

Citation :
C'est comme si tu crevais d'envie de casser une vitre avec ton poing, tu vois, et si tu cédais à ce désir sans réfléchir, alors bam, pendant une demi-seconde, t’aurais l'impression d'être le roi du monde ; mais au lieu de ça, tu commences à avoir la trouille de te couper, ces conneries, et tu hésites, alors tu t’en veux à mort et tu finis par exploser la vitre, sauf que tu le fais en toute conscience, et du coup t’en retires aucun plaisir.

Et bien sûr… cela tourne mal, centre de détention, prison, tout concourt a réveiller en eux une violence irréfléchie, mais aussi à casser leurs illusions, leurs rêves et leurs folies,


Citation :
Il serait plus simple de croire en Dieu. Alors on pourrait se réveiller, bâiller, s'étirer et sourire à un monde organisé autour de la compassion et de la mort, du châtiment pour le mal, la félicité pour le bien, et si le jeu paraissait fou, au moins il avait des règles. Mais le monde n'avait aucun sens. Il n'en avait jamais eu.


Et finalement ils accusent le coup, et ils vieillissent, les émotions prennent le pas sur l'action

Citation :
Cette nuit-là, Jacques pleura à s'en fendre l'âme. Il ne trouva aucune pensée réconfortante. Il ne parvint même pas à se mettre en colère, il était simplement désespéré, et plus seul qu’il ne l'avait jamais été de sa vie. Il ne lui restait plus rien à faire sinon pleurer, et il pleura.


D'autres valeurs comptent, d'autres refuges se dessinent.
Est-ce vraiment se ranger ? Où trouver une certaine douceur au monde qu’ils n'avaient pas connue auparavant ?

Citation :
Jusque-là, il n'avait été qu'un voyou, avec un avenir de voyou, la vanité et la sensiblerie d'un voyou qui croyait que le monde entier en voulait à sa peau. C'était idiot ; aujourd'hui qu'il avait mûri, le temps était venu de profiter de la vie.

Citation :
Évidemment, il voulait un fils. Il se disait qu'avoir un fils, puis un 2e, peut-être, et puis une fille ou deux était la clé d'une existence comblée. Il avait assez contemplé le vide de la vie pour ne jamais l’oublier.

Citation :
Il le faisait souvent, entrait à pas feutrés dans leur chambre pour les border et ressentir cette tendresse sans bornes que seuls les parents connaissent, puis il regagnait son lit et ses idées noires.

Mais ils étaient si déshérités par leur naissance que ce bonheur leur est sans doute interdit

Citation :
Elle se représenta ce jeune homme, enfermé dans une cellule de prison Dieu sait où, coupé de toute pensée d'immensité, et elle éprouva soudain une grande pitié pour lui, sa jeunesse perdue, sa croyance naïve et infantile que le passé était biens derrière lui et qu'il pouvait recommencer de zéro, enterrer tout ce qu'il avait été et devenir une personne cultivée.
Et elle en concevait une telle amertume qu’elle en aurait pleuré.

Citation :
Il voyait les choses et les éprouvait. La terre devint réelle, et parfois, il réussissait à percevoir le plaisir qu'il y avait à être vivant




Malgré quelques longueurs liées à ma méconnaissance du billard, j'ai aimé ce portrait puissant, à la fois tendre et tragique, d’une Amérique de l'après-guerre, sans repères, vouée à l'immédiateté, qui découvre sa propre vanité, mais toute quiétude lui est interdite. Des humains en perdition, minés dans leurs racines, qui tentent désespérément de s’accrocher les uns aux autres pour surnager et dont la poursuite du bonheur est vouée à l'échec.

Don Carpenter, sous prétexte que ses « personnages vivent des émotions d'une grande intensité », pense que ses « écrits sont optimistes ». J'ai pour ma part trouvé ce livre d'un grand pessimisme, même s'il est traversé par des éclats où la vie prend un caractère intense et fulgurant, et des élans de fraternité et de tendresse partagée sublimes, il est sous-tendu par un désespoir et une fatalité des plus sombres. Il n’en est pas pour autant moins attachant, et ses personnages, hantés par leur solitude et l'indifférence du monde, battants perpétuellement perdants, ont laissé en moi une petite musique obsédante.
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MessageSujet: Re: Don Carpenter   Don Carpenter EmptyMar 26 Juin 2012 - 20:44

merci pour ton commentaire Topocl, j'avais l'intention de lire ce livre car dans l'émission du matin sur la 2 une libraire en avait parlé comme d'un très bon livre et le sujet me paraissait de plus intéressant.
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MessageSujet: Re: Don Carpenter   Don Carpenter EmptyJeu 23 Aoû 2012 - 10:11

Hard Rain Falling ou
Sale Temps Pour Les Braves
Don Carpenter



Ce livre est à la lisière du roman noir, de ceux dont l’auteur arrive à nous distiller une atmosphère un peu incertaine qui colle aux basques des personnages quoi qu’ils fassent. Car ils ont vraiment la poisse, Jack et Billy, la vie ne les a pas gâtés au départ et ne les épargnera pas ensuite. Il faut dire qu’ils lui font des pieds de nez en permanence à la vie, ils jouent, ils gagnent, ils perdent et, toujours, l’argent et l’amour leur brûlent les doigts et leur laissent le cœur vide.
Jack et Billy se rencontrent à Portland dans une salle de billard où Billy, nouvel arrivant fait vite figure de jeune génie du tapis vert. Leurs destins parallèles pendant un temps se recroisent ensuite en prison où ils se retrouvent, deux types étourdis par les coups de la vie qui se raccrochent l’un à l’autre.

Un beau roman, riche, dense, sans concessions ni apitoiements sur ces héros qui semblent absorber tous les mauvais coups du destin sans s’attendrir sur leur sort. Comme Topocl, j’avais envie de citer beaucoup de passages, ce qui n’est pas dans mes habitudes, mais le texte est fort et juste. Je trouve que le titre français ne fait pas justice à ce livre, et le rend bien peu attirant ce qui est vraiment dommage. En tout cas, belle initiative des éditions américaine et française qui ont décidé de ré-éditer ce livre paru en 1966.

Bien des scènes de salles de billard m’ont rappelé le film de Scorcese, La Couleur de l’Argent, je me suis d’ailleurs demandé si l’auteur qui a longtemps été scénariste n’avait pas participé au film, mais je n’ai rien trouvé.
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MessageSujet: Re: Don Carpenter   Don Carpenter EmptyMer 12 Juin 2013 - 9:30

Don Carpenter Dscn6052
La Promo 49
Citation :
Présentation de l‘éditeur
Ce septième roman de Don Carpenter, paru en 1985, est un portrait de groupe : on y suit les trajectoires d’une trentaine de camarades au cours d’une année charnière, celle où ils vont terminer le lycée, et basculer plus ou moins brutalement vers l’âge adulte.
Cet « album » est composé de vingt-quatre chapitres, des instantanés, dont le développement narratif flirte avec les canons de la nouvelle américaine : un certain minimalisme, une rigueur linguistique, une tension propre, des chutes laconiques, comme en suspens, qui soulignent souvent la tonalité nostalgique de ces brefs épisodes.
L’action se situe à Portland à la fin des années quarante, débute un soir de réveillon, s’attarde un peu au lycée, passe fugitivement à New-York, s’offre quelques excursions estivales à Seaside, la station balnéaire toute proche, et se clôt sur des retrouvailles, un an plus tard précisément, lors d’un double enterrement…
Don Carpenter avait dix-huit ans en 1949 ; à travers ce roman, il porte sur sa génération un regard empathique et lucide et restitue avec une remarquable économie de moyens la grâce précaire de la jeunesse.
« Pour eux, le temps du lycée et de la jeunesse était terminé. C’était une réalité. »
Don Carpenter Dscn6053

L’image de la couverture est très bien choisie, elle plonge le lecteur tout de suite dans l’atmosphère de ce livre.

Comme la présentation de l’éditeur le fait si bien, il s’agit ici de 24 instantanés de la vie d’un groupe de jeunes gens qui vont terminer le lycée et se voir affronter à toutes les questions et options qui se présentent aux adolescents. En cela, le livre n’a pas pris une ride, on ne sent presque pas qu’il décrit un groupe de 1949, cela pourrait se passer aujourd’hui, les sujets traités sont toujours d’actualité.

Bien qu’il présente une multitude de personnages, il ne faut pas avoir peur de se perdre parmi les pages. Les chapitres, entre 2 à 4 pages, savent bien faire le lien entre les différentes personnes et à partir du 2ème chapitre on fait partie de ce groupe et c’est un plaisir de les découvrir à tour de rôle.

Je donne la parole à Norman Mailer pour finir :
La prose de Don Carpenter est superbe, légère, alerte, assurée, lumineuse, tendre, amusée, triste, empreinte d’une douloureuse sagesse et d’un humour plein d’optimisme
Don Carpenter Dscn6054

La photo de couverture montre un certain Bud Shively et son amie Vivian Demaria qui ont été assez important à un certain moment, il existe plusieurs photos d’eux chez Life Pictures/Getty Images,
mais à part cela, pas trouvé d’information en quoi leur popularité a consisté.
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MessageSujet: Re: Don Carpenter   Don Carpenter EmptyDim 27 Oct 2013 - 16:39

La promo 49

Portland, Oregon, été 49.
Toute une flopée de jeunes gens qui ont eu, ou n'ont pas eu leur bac. Avec les préoccupations des jeunes gens de cet âge, l'impression que la vie a tout offrir, mais qu'il faut commencer par : les filles, la bière, le drive-in, les séances à l'arrière de la voiture des parents, les boulots d'été.

Vingt quatre instantanés de quelques pages, chacun se suffisant à lui-même, et l'ensemble constituant le tableau d’un âge de la vie et d'une époque.
L'époque est quand même marquée par le fait que porter un Levi’s est un signe de défi, et que les garçons s'enthousiasment de s'engager plutôt que d'aller à l'université.

Cela parle de plein de situations déjà lues, mais l’écriture est dynamique, c’est resserré et léger à la fois, extrêmement vivant, un vrai roman américain de campus écrit comme des nouvelles. Cela ne laissera pas un souvenir impérissable, mais c'est une excellente lecture pour un dimanche après-midi tranquille où l'on souhaite profiter de l'instant.
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MessageSujet: Re: Don Carpenter   Don Carpenter EmptyMar 3 Déc 2013 - 9:28

Don Carpenter A672
Strass et Paillettes. Souvenir.
Citation :
Don Carpenter, l'auteur de l'incontournable Sale temps pour les braves et de l'universelle Promo 49, quitte la grisaille de Portland pour les ors, le strass et les paillettes 60's d'Hollywood. Une virée intense - le temps d'un après-midi de tournage calamiteux et d'une soirée mémorable - en compagnie de deux scénaristes désabusés et d'une star à la James Dean, sur le déclin. Tout le talent de Carpenter est là, concentré. Du grand art.
Texte d’une soixantaine de pages qu’on pourrait considérer comme nouvelle.
Intense, bien écrit, tout ce que j’ai aimé lors de ma lecture de La Promo 49 est aussi dans ce texte.

Félicitations pour la maison d’édition Cambourakis. Il en reste encore pas mal de ses romans/nouvelles à traduire. J’espère qu’ils vont continuer de faire lire/découvrir cet auteur au public français. Il vaut bien le détour !
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MessageSujet: Re: Don Carpenter   Don Carpenter EmptyDim 17 Avr 2016 - 6:23

Don Carpenter A97 / Don Carpenter A98
Fridays at Enrico’s / Un dernier verre au bar sans nom
Citation :
Présentation de l’éditeur
Oeuvre posthume, «Un dernier verre au bar sans nom» met en scène un couple d'écrivains, Jaime Froward et Charlie Monel.
Tableau de la vie littéraire sur la côte Ouest des Etats-Unis au tournant des années 1960-70, le roman concentre la plupart des thématiques chères à Carpenter : comme «Sale Temps pour les braves», le livre présente un épisode carcéral ; comme dans «Deux Comédiens», Hollywood y apparaît dans sa démesure et sa folie ; comme dans tous ses romans, la fragilité des destins humains et l'angoisse de la perte, la dépression et la nécessité de faire face apparaissent comme les motifs majeurs de ce livre – avec, comme un corollaire inéluctable, comme une évidence bien ancrée au cœur de ces vies : l'alcool.
Le livre s'ouvre sur la gueule de bois consécutive au mariage express de Jaime et Charlie, et s'achève sur ces mots « il lui restait beaucoup de verres à boire ».
La publication de ce roman demeuré inédit vingt ans après la mort de l'auteur, dont l'édition a été confiée à Jonathan Lethem, a fait événement aux Etats-Unis.

C’est avec grand étonnement que je constate qu’on n’a pas de fil pour Jonathan Lethem… faut remédier à cela.

Mais bon, voilà, ce commentaire parle du livre de Don Carpenter… même si Jonathan Lethem y a mis sa main dessus.
Dans la postface de celui-ci on peut lire le degré de son travail sur ce dernier roman de Don Carpenter. On peut s’assurer, il s’agit d’un roman de Don Carpenter.

Et celui-ci arrive, comme dans d’autres livres, à créer une ambiance avec des personnages tout à fait réels.
Cette fois-ci cela parle d’auteurs, tout plein d’auteurs.

Leurs rêves, leurs ambitions, leurs peurs, leur jalousie envers d'autres auteurs et leur rythme de vie… tout y est. On fait connaissance d’un groupe de gens qui sont guidés par leur idée de réussir dans le monde littéraire des années 60-70.

Il y a certainement du vécu dans tout cela et Don Carpenter a créé quelques personnages extraordinaires dont je vais garder l’un et l’autre en très bonne mémoire.

Mais surtout les moments à San Francisco sont un pur délice…

Ce qui est marrant : pour une fois le titre français est plus juste que celui de la version originale. Enrico et le bar sans nom sont tous les deux des endroits dans lesquels les protagonistes de ce livre s’y rendent régulièrement, mais Enrico est mentionné deux ou trois fois, tandis qu’ils se retrouvent presque tous les jours dans le bar sans nom…

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MessageSujet: Re: Don Carpenter   Don Carpenter EmptyDim 17 Avr 2016 - 11:06

Voilà un auteur qui me tente bien !
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MessageSujet: Re: Don Carpenter   Don Carpenter EmptyDim 17 Avr 2016 - 15:56

Don Carpenter fait partie de ces auteurs américains comme Glenway Wescott, Alfred Hayes et qui furent lus et appréciés dans les années 60  et 70
aux Etats Unis.
En France, on les redécouvre et on les traduit. Ailleurs, je ne sais pas. Est-ce que ça va leur donner une nouvelle chance ? On peut l' espérer.
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MessageSujet: Re: Don Carpenter   Don Carpenter EmptyDim 17 Avr 2016 - 17:23

Exini a écrit:
Voilà un auteur qui me tente bien !
je le sens bien pour toi Very Happy
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MessageSujet: Re: Don Carpenter   Don Carpenter EmptyDim 17 Avr 2016 - 21:36

J'avais vu Un dernier verre au bar sans nom dans une petite librairie près de chez moi et il avait attisé ma curiosité.

Du coup, après ton commentaire kenavo, je pense que je vais le lire ; il faut juste que je trouve une édition originale, vu que je ne lis pas les traductions d'auteurs anglophones.
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MessageSujet: Re: Don Carpenter   Don Carpenter EmptyLun 18 Avr 2016 - 5:50

hardkey a écrit:
il faut juste que je trouve une édition originale, vu que je ne lis pas les traductions d'auteurs anglophones.
je fais comme toi, les auteurs anglophones, en anglais Very Happy
je te souhaite bonne chance pour en trouver une édition originale, Don Carpenter est un auteur à (re)découvrir
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