Harelde Zen littéraire
Messages : 6465 Inscription le : 28/04/2010 Age : 49 Localisation : Yvelines
| Sujet: Maurice Leblanc Mar 25 Sep 2012 - 16:23 | |
| Je suis étonné qu'il n'y ait rien sur le père d'Arsène Lupin dans Parfum... (je pense avoir bien cherché). Un oubli réparé ! - Citation :
- Marie Émile Maurice Leblanc est un écrivain français né le 11 décembre 18641 à Rouen et mort le 6 novembre 1941 à Perpignan. Auteur de nombreux romans policiers et d’aventures, il est le créateur du célèbre personnage d’Arsène Lupin, le gentleman-cambrioleur.
On peut visiter la maison de Maurice Leblanc, à Étretat, dans la Seine-Maritime. L’aiguille d’Étretat forme d’ailleurs l’un des décors du roman L'Aiguille creuse dont le héros, Arsène Lupin démêlera l'intrigue policière.
Maurice Leblanc est le deuxième enfant d'Émile Leblanc, armateur de trente-quatre ans, et de Mathilde Blanche, née Brohy, âgée de vingt-et-un ans. Il eut pour sœur cadette la cantatrice Georgette Leblanc qui fut l'interprète de Maurice Maeterlinck et sa compagne de 1895 à 1918. Il refuse la carrière que son père lui destine dans une fabrique de cardes et « monte à Paris » pour écrire. D’abord journaliste, puis romancier et conteur (Des couples, Une femme, Voici des ailes), il éveille l’intérêt de Jules Renard et d'Alphonse Daudet, sans succès public. Il fréquente les grands noms de la littérature à Paris : Stéphane Mallarmé ou Alphonse Allais. En 1901, il publie L'Enthousiasme, roman autobiographique. En 1905, Pierre Lafitte, directeur du mensuel Je sais tout, lui commande une nouvelle sur le modèle du Raffles d'Ernest William Hornung : L'Arrestation d’Arsène Lupin. Deux ans plus tard, Arsène Lupin est publié en livre. La sortie d’Arsène Lupin contre Herlock Sholmès mécontente Conan Doyle, furieux de voir son détective Sherlock Holmes et son faire-valoir Watson ridiculisés par des personnages parodiques et « Wilson » créés par Maurice Leblanc.
Domicile de Maurice Leblanc en Étretat, aujourd'hui musée. Maurice Leblanc reçut la Légion d'honneur le 17 janvier 1908 des mains du sous-secrétaire d’état aux Beaux-Arts, Dujardin-Beaumetz député radical de l’Aude. Notons que, sans lien apparent, un an plus tôt, jeudi 17 janvier 1907, Maurice Barrès faisait son entrée à l'Académie française. Radical-socialiste et libre-penseur, Leblanc s’embourgeoise avec l’âge et la Première Guerre mondiale. Il aurait déclaré : « Lupin, ce n’est pas moi ! » Dès 1910, il tente de tuer son héros dans 813, mais il le ressuscite dans Le Bouchon de cristal, Les Huit Coups de l'horloge… Son œuvre inspira Gaston Leroux (créateur de Rouletabille), ainsi que Souvestre et Allain (créateurs de Fantômas). Les exploits d’Arsène Lupin se déroulaient dans la capitale et dans le pays de Caux, qu’il connaissait bien : collectionneur de cartes postales, il avait recensé quatre cents manoirs entre Le Havre, Rouen et Dieppe. Les « lupinophiles » arpentent les lieux cités dans les intrigues de Leblanc en Normandie : Étretat et le trésor des rois de France, Tancarville, le passage souterrain de Jumièges devant mener au trésor médiéval des abbayes… La piste des sept abbayes du pays de Caux reliées entre elles dessinerait la Grande Ourse et permet de retrouver l’étoile d’Alcor. Maurice Leblanc est enterré au cimetière du Montparnasse. Une Association des amis d’Arsène Lupin a été fondée. source : wikipédia | |
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| Sujet: Re: Maurice Leblanc Mar 25 Sep 2012 - 16:23 | |
| Le cabochon d’émeraude
La Princesse Olga reçoit un soupirant qui n’ose se déclarer. L’homme est banquier et fils d’un escroc écroué ayant à cœur de réparer les écarts de son père. Et c’est en cherchant à dédommager la princesse que le banquier a succombé aux charmes de la dame. Tout deux sont maintenant au salon et la princesse, après avoir ôté ses bagues, s’installe au piano. A la fin du morceau, on s’aperçoit qu’une émeraude de valeur manque. Monsieur est désemparé et craint d’être accusé. Madame lui assure qu’il n’en est rien, mais monsieur accuse néanmoins le coup. Madame décroche alors le téléphone et appelle un détective privé (qui n’est autre qu’Arsène Lupin en personne) pour résoudre l’affaire. L’énigme ne résiste pas plus que quelques minutes aux talents émérites de l’enquêteur. Le banquier est blessé d’avoir été suspecté, la princesse confuse et le détective tout en joie d’avoir brillé en société. Une nouvelle sympathique qui ne laisse qu’assez peu de place au célèbre héros de l’auteur. Une belle écriture, assez classique de la période, pour un moment agréable de lecture.
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