[BD] Nadja Fejtö

Biographie

Nadja Fejtö est née en Égypte, en 1955, d'une mère russe et d'un père libanais.
Passionnée de peinture et de dessin, elle commence sa carrière en travaillant pour des magazines, puis en collaborant à des livres pour enfants.
Elle a coécrit et illustré de nombreux albums de jeunesse, dont le célèbre Chien bleu, en 1989, album aux gouaches fauves qui obtient alors le prix « Totem » du Salon du livre de jeunesse de Montreuil.
Nadja Fejtö vit à Paris et partage son temps entre la peinture, les livres, jeunesse et bande-dessinée adulte.
source

Les filles de Montparnasse
1. Un grand écrivain

Citation :

Présentation de l'éditeur
Premier volet d’une tétralogie, ce livre suit les destins mêlés d’un groupe d’amies partageant le même appartement, dans le Montparnasse des années 1870. Amélie sera écrivain, Garance voudrait être un grand peintre, Elise rêve d’être chanteuse et Rose-Aymée est modèle. A la manière d’un feuilleton (ou d’une « série»), le récit entrelace les épisodes de leurs destins respectifs : carrières, amours, amitiés, coups de théâtre, ruptures. Avec ses couleurs flamboyantes, son érotisme, Les filles de Montparnasse est un roman somptueux et baroque, en Technicolor. Au fil de ces trois volumes, c’est toute une époque qui revit sous nos yeux, celle des années qui suivent la Commune de Paris.

Les couleurs et les dessins me rappellent Aude Samama, ainsi Nadja a déjà tout pour me plaire. En plus j’aime bien retrouver les « milieux artistiques » de Paris, soit ceux du temps d’un Picasso ou avec ce livre ceux de Montparnasse de 1870.

Dans ce premier volet on fait connaissance des quatre filles qui vivent ensemble et peu à peu on va découvrir la vie en dehors de leur cohabitation et les divers rencontres et choix qu’ils vont faire.

Puisque c’est conçu comme tétralogie, il y a naturellement bien des questions qui restent ouvertes et surtout du suspense concernant quelques développements.

Plaisir de lecture, contente de la découverture d’une nouvelle artiste du monde BD et envie de connaitre la suite…


commentaire qui donne vraiment envie de voir de plus près

Les filles de Montparnasse
2. Au nom du père

Citation :

Présentation de l'éditeur
A quoi rêvent les jeunes filles des années 70 ? Amélie écrit, Garance peint, Elise chante, Rose-Aymée est modèle. Toutes les quatre partagent un appartement à Montparnasse. La Commune de Paris vient à peine de se terminer -car nous sommes en 1873- et le monde de demain s'annonce déjà. Piégée par son amant et patron, Elise joue avec le feu entre son succès grandissant et son inquiétante accoutumance à la morphine. Garance, en pleine crise artistique, se rapproche de son voisin, le peintre Tarkan, et découvre son passé. Amélie, elle, apprend que l'écrivain Blanchart lui a volé son histoire... Avec ses couleurs flamboyantes, ses dialogues impertinents et sa sensualité, Les Filles de Montparnasse est une somptueuse tétralogie en Technicolor dont Nadja nous offre ici le second volume.

Tout ce qui m’a plu dans le premier volet, reste valable pour la suite.
Un graphique qui me plait, des couleurs qui font vibrer les scènes représentées et une histoire qu’on a tellement hâte de découvrir qu’on est presque déçu d’arriver à la fin… et réaliser qu’on doit encore attendre deux autres tomes pour savoir tout.
Mais n’importe l’impatience pour la suite, j’adore !

Nadja était l'invité dans l'émission Clara et les chics livres, une émission qui ne parlait pas que du premier volet des Filles de Montparnasse, mais surtout...

pour (ré)écouter

Les filles de Montparnasse
3. Les jupes noires

Citation :

Présentation de l'éditeur
Amélie écrit, Garance peint, Élise chante, Rose-Aymée est modèle. Toutes les quatre partagent un appartement à Montparnasse. La Commune de Paris vient à peine de se terminer, nous sommes en 1873, et le monde de demain s’annonce déjà. Ce troisième tome nous fait découvrir le passé de Rose-Aymée, la prostitution et ses liens avec les mouvements féministes de l'époque. Garance, quant à elle, est toujours indécise sur la direction à donner à sa peinture, mais finit par faire du nu masculin. Le père d'Élise n'a pas été tué lors de l'attentat et, à l'hôpital de l'Hôtel-Dieu, il se remet à la peinture. Amélie, enfin, se découvre féministe et renoue avec la littérature. Avec ses couleurs flamboyantes, ses dialogues impertinents et sa sensualité, Les Filles de Montparnasse est une somptueuse tétralogie en Technicolor dont Nadja nous offre ici le troisième volume.

En quelque sorte je n'ai pas besoin de faire un commentaire, ce que j'en ai dit pour le tome 1 et 2 reste valable pour celui-ci. J'adore les images de Nadja, les couleurs qu'elle utilise et sa façon de raconter cette histoire...
Il va me falloir patienter encore pour voir le dernier épisode, mais je sais déjà que je vais relire à ce moment là dès le début, je me sens si bien en compagnie de Nadja et de ses filles de Montparnasse...

Ô Cruelle

Citation :

Présentation de l’éditeur
Ô Cruelle est le roman choral des intrigues amoureuses, des drames d'amour, des rencontres hasardeuses et d'un mystère qui plane au-dessus d'une forêt. Qu'ils prennent l'avion, le train ou choisissent la marche à pied, les personnages de Nadja, tous auscultés avec la même finesse, sont conduits dans une nature mystérieuse. Les jeunes filles discutent alanguies sur les rochers, les couples adultères se dissimulent dans les sous-bois. Au bout du voyage, une maison où l'on ignore les fantômes et les machins bizarres.
"Le rêve chemine linéairement, oubliant son chemin en courant. La rêverie travaille en étoile. Elle revient à son centre pour lancer de nouveaux rayons." Ceci, c'est Gaston Bachelard qui le disait, mais c'est ainsi que Nadja, dans un ciel étoilé, met en scène ce récit où cruel est le mystère et cruelle la nature humaine.

Décidément, j’adore ce que fait Nadja. En attendant la suite des Filles de Montparnasse, elle vient de publier ce livre.

Rêve ou réalité ? Fantaisie ou du vécu ?
Le lecteur ne le saura pas jusqu’à la dernière page. Jusque-là,  on est tenu en haleine et c’est un bien joli carrousel de couples qu’elle s’est imaginé.

Les images alternent avec une fluidité extraordinaire entre les différentes personnes et les couleurs se trouvent dans la gamme du noir/gris et rouge/rose…

Très bon moment de lecture qui n’était pas du tout cruelle pour moi !

Les filles de Montparnasse
4. Une vraie biche

Citation :

Présentation de l’éditeur
Avec Une vraie biche, Nadja fait plus que jamais résonner les voix de ses héroïnes rebelles désireuses de conquérir leur place dans le monde. Ce dernier tome aux couleurs flamboyantes et au travail graphique reconnaissable entre tous clôt brillamment la saga des Filles de Montparnasse.

Toute bonne chose doit avoir une fin.
Ainsi se clôt donc aussi cette série que j’ai suivi avec beaucoup d’enthousiasme et qui m’a fait passer de très bons moments.

Cela fait un bon bout de temps que j’ai commencé cette aventure et je n’ai maintenant qu’une envie – relire le tout sans pause entre les différents tomes.