John Bunyan (28 novembre 1628 - 31 août 1688), prêcheur et allégoriste anglais, mondialement connu pour son conte religieux « Le Voyage du pèlerin » (1678).
BiographieJohn Bunyan naît en 1628 dans le hameau d’Harrowden, non loin de la ville de Bedford dans une famille très modeste. Sa mère, Margaret Bentley est la seconde femme de Thomas Bunyan. Celui-ci exerce la profession de chaudronnier ambulant. Malgré l’extrême pauvreté de ses parents, John Bunyan fréquente quelque temps l’école où il apprend à lire et à écrire. Mais il abandonne très rapidement ses études pour commencer à travailler auprès de son père. Il confessera plus tard avoir rapidement perdu ce qu’il avait appris alors. En 1666, dans son autobiographie spirituelle (Grace Abounding to The Chief of Sinners), John Bunyan décrira ses années de jeunesse comme dissolues et dépravées. Ses « malédictions, insultes, mensonges et blasphèmes du Nom Sacré de Dieu », le conduisent à subir à l’âge de 9 ou 10 ans d’horribles cauchemars sur l’enfer. Il vit alors dans la crainte constante de l’enfer et de ses démons qui travailleraient à l’emmener avec eux et il affirme qu’une voix lui répète souvent de « vendre le Christ » .
source: wikipediaLE VOYAGE DU PELERIN
Baptiste Anglais du 17è siècle, ayant connu la prison pour avoir prêché en public malgré l’interdiction de le faire. Un parcours spirituel riche en crises et doutes.
John Bunyan laisse un témoignage de sa propre « route », qui se veut didactique et conforme aux Ecritures, qu’on peut aisément reconnaître.
Le héros quitte femme et enfants, au grand dam de tous. Il annonce une « destruction » de leur ville, à laquelle personne ne croit. Elle symbolise les attachements terrestres qui ne peuvent mener qu’à une impasse.
Il s’engage ensuite dans un grand voyage pour rejoindre la Cité de Sion, sorte de Jérusalem céleste, qu’on atteint après maintes épreuves et maintes rencontres déstabilisantes. On surprend ainsi des discussions avec « opportuniste », « orgueilleux » ou d’autres archétypes qui tentent de faire dévier le chemin de la foi.
Le héros succombe, doute, se trompe. Il y a des marécages, des marais, des abîmes. Tant d’images fortes imprègnent l’imagination du lecteur qui rêve aussi d’arriver au bout du chemin, intact et disponible à Dieu.
Le récit est rendu très vivant, car les nuances psychologiques du croyant sont bien cernées. Tout chrétien se reconnaît. C’est un peu un chemin de croix imagé, très populaire en Angleterre.
Il y a une fausse naïveté, la naïveté du « chercheur » qui croit se connaître et se découvre chaque instant.
Je recommande 1000 fois.