Les Beatniks

Malgré toutes les qualités qu’on peu trouvé à "Sur la route", ce n’est finalement qu’un récit de voyages ou soyons plus juste, une tranche de vie de l’époque beatnik, avec un ton un plus moderne que l’époque le permettait.
Et si elle montre une jeunesse avec un désir de liberté, et les contrariétées-joies que cela entrainent, on pourrait sans doute retrouvé ce genre d’écrit à toute époque à divers degrée mais, il est vrai, avec moins de voiture.

C'est pour ça que je considére que le vrai beatnik est Burrought, c'est lui qui à mis en avant un élément essentiel de cette époque : la drogue.
D'ailleurs sans vouloir juger d'après des faits postérieurs aux romans, il faut avouer que Kerouac à racrocher, Burrough lui a continué.
"Le festin nu" est véritablement révolutionnaire. Que ce soit au niveau de la forme et du fond. Et c'est un peu ça l'esprit beatnik pour moi, cette remise en cause des structures, à travers les drogues. Pas juste du bouddhisme décontracté.

Si on doit retenir un chose, je pense, de Timothy Leary, c'est que le LSD et les drogues psychédéliques en générale ne donnent pas forcément une perception fausse, mais autre de la réalité. Burrought l'a décrit, peut-être confusément mais la confusion fait parti de cette réalité.

Bref, animal, je te conseilerais de lire "le festin nu", qui montre bien plus que Kerouac ce que la Beat Generation avait de révolutionnaire.

Peace & Love

Justement, à propos de Burroughs, quelqu'un l'aurait-il déjà lu en VO ? J'ai bien sûr très envie de lire The Naked Lunch, mais avec cette remise en cause des structures traditionnelles, j'ai peur que ce soit difficile. Et j'ai assez peu envie de le lire en français. Cela dit, ça a du bon de lire des oeuvres difficiles à comprendre dans la langue : chaque fois que je relis The Howl de Ginsberg, je comprend des phrases supplémentaires !

Burroughs, en plus, a infuencé bon nombre d'artistes que j'apprécie dans le domaine de la musique. David Bowie, par exemple, a beaucoup utilisé sa technique du cut-up.

*Amandine* a écrit:

Justement, à propos de Burroughs, quelqu'un l'aurait-il déjà lu en VO ? J'ai bien sûr très envie de lire The Naked Lunch, mais avec cette remise en cause des structures traditionnelles, j'ai peur que ce soit difficile. Et j'ai assez peu envie de le lire en français. Cela dit, ça a du bon de lire des oeuvres difficiles à comprendre dans la langue : chaque fois que je relis The Howl de Ginsberg, je comprend des phrases supplémentaires !

Burroughs, en plus, a infuencé bon nombre d'artistes que j'apprécie dans le domaine de la musique. David Bowie, par exemple, a beaucoup utilisé sa technique du cut-up.

Mon frèreparle très bien anglais; il l’as commencé, et vite abandonné.
Dire que Burroughs «remet en cause les structures traditionnelles » est un euphémisme, je crois. Il travaille dans un bordel total! Se servant de son corps comme d’une matière en laboratoire, ses textes sont à l’image de ses (du moins Le Festin Nu) expérimentations chimiques et cliniques, déstructurés, chaotique et absolument surréaliste. Ben, c’est ce que je pense à partir des extraits que j’ai lu et de divers commentaires d’amis…
Le lire en anglais, c donc très très difficile … bonne chance!

Citation :

"Le festin nu" est véritablement révolutionnaire. Que ce soit au niveau de la forme et du fond. Et c'est un peu ça l'esprit beatnik pour moi, cette remise en cause des structures, à travers les drogues. Pas juste du bouddhisme décontracté.

Si on doit retenir un chose, je pense, de Timothy Leary, c'est que le LSD et les drogues psychédéliques en générale ne donnent pas forcément une perception fausse, mais autre de la réalité. Burrought l'a décrit, peut-être confusément mais la confusion fait parti de cette réalité.

Bref, animal, je te conseilerais de lire "le festin nu", qui montre bien plus que Kerouac ce que la Beat Generation avait de révolutionnaire.

j'essaierai probablement à l'occasion de lire "le festin nu".

ma méfiance sur les drogues ne tient pas tant du réel/pas réel... les perceptions étant vécues, mais plutôt de leur côté potentiellement non neutre sur l'état physique (des formes de stress assez violents je suppose).


mmmmh... pour la suite je crois que je vais repartir sur le fil consacré à Kerouac

animal a écrit:

ma méfiance sur les drogues ne tient pas tant du réel/pas réel... les perceptions étant vécues, mais plutôt de leur côté potentiellement non neutre sur l'état physique (des formes de stress assez violents je suppose).

Oula, le stress c'est quand on a la chance de na pas faire une overdose...

C'est pour ça que je trouve bien mieux de lire des livres de ceux qui ont pris, que d'en prendre.

Tribute to Jack Kerouak: événement.
(Trouvé ces renseignements sur le blog d'une copine.)

ICI



Infos pratiques :

Dimanche 23 septembre 2007
Au Cabaret Pirate (ex-guinguette),
de 16h00 à 02h00
juste en face de la Bibliothèque Nationale de France
Entrée libre

déterrage de fil car il me semble avoir vu des adeptes dans les nouveaux arrivants !

et redéterrage.

je cherchais pour le bazar et je suis tombé sur cette interview : Jack Powers on Gregory Corso

Citation :

How do you think Corso linked Kerouac's fate with America, and the notions connected with it?

JP: Corso was writing that Kerouac was coming from the working class, with a "Joe six-pack mentality." Like many Blue Collars, he was essentially patriotic. He was buying into the life that America offered. The American dream of reinvention, limitless possibilities, hitting the road and starting all over again, died along with Kerouac. Kerouac died in his mother's house, a broken man. You can't marry your mother. What he believed America was, proved to be an illusion. Kerouac sought the geographical cure instead of the vertical one. Ginsberg told me if Kerouac learned to sit and meditate he would of still been alive. Kerouac bought into the material culture. He wore the badge of Eastern religion, but it didn't mean anything. In this poem Corso saw Kerouac tragically barking up the wrong tree.