Atiq Rahimi

Atiq Rahimi, né le 26 février 1962 à Kaboul, Afghanistan, est un romancier et réalisateur de double nationalité française et afghane



Filmographie

2004 : Terre et cendres (Khâkestar-o-khâk), prix Regard vers l'avenir au Festival de Cannes 2004.
2012 : Syngué sabour



son fil auteur

Sortie prévue le 20 février:



Bande Annonce

je ne sais pas si cela va toucher au même niveau avec des images qu'avec les mots..

kenavo a écrit:

Sortie prévue le 20 février:



Bande Annonce

je ne sais pas si cela va toucher au même niveau avec des images qu'avec les mots..

La bande-annonce est prometteuse.Je serai tentée d'aller le voir (si c'est possible!).
Beau souvenir de lecture!

kenavo a écrit:

Sortie prévue le 20 février:



Bande Annonce

je ne sais pas si cela va toucher au même niveau avec des images qu'avec les mots..

Oui, très bon souvenir de lecture, mais j'ai de la peine de m'imaginer qu'un film ajoute quelque chose? Par contre j'ai bien pu "voir" cela comme pièce de théatre...

On verra!

[autant lui ouvrir son réalisateur]

kenavo a écrit:

[autant lui ouvrir son réalisateur]

Peut-être on s'est mal compris? J'avais voulu dire que je peux bien m'imaginer ce livre comme une pièce de théatre très fort. Mais que je ne vois pas tellement l'intérêt d'un film. Mais je peux me tromper complétement. Pardon pour ce floodage!

Ce fil n'a rien à voir avec ton message
Atiq Rahimi est non seulement auteur, mais aussi réalisateur et ainsi, il y a tout à fait raison d'avoir son fil dans cette section
si on va maintenant avoir des discussions autour de ce film, mieux le faire sur un fil "cinéma" et non sur celui de l'auteur

Syngué sabour

Citation :

Au pied des montagnes de Kaboul, un héros de guerre gît dans le coma ; sa jeune femme à son chevet prie pour le ramener à la vie. La guerre fratricide déchire la ville ; les combattants sont à leur porte.

De son roman, Syngué sabour - Pierre de patience, un monologue d'une femme musulmane dont la parole va peu à se libérer des tabous et des carcans machistes, Atiq Rahimi réalise une adaptation qui ne s'éloigne qu'en de rares moments d'une raideur et d'une austérité qui emprisonnent le film dans son dispositif théâtral. Seuls les mots donnent un peu de souffle à cette oeuvre d'une beauté statique qui répète les mêmes scènes et dont on attendait davantage de poésie et/ou de puissance. Syngué sabour est avant tout l'occasion pour l'actrice iranienne Golshifteh Farahani de montrer l'étendue de son talent. A elle seule, et sa plastique n'en est pas l'unique raison, elle réussit à donner une intensité et une vibration à un film qui déçoit sur le pur plan cinématographique.