mimi54 Zen littéraire
Messages : 6043 Inscription le : 02/05/2010
| Sujet: Richard Zimler Ven 15 Fév 2013 - 11:43 | |
| Richard Zimler est né aux États-Unis en 1956. Après des études de religion comparée et de journalisme, il travaille pour différents journaux à San Francisco puis émigre à Lisbonne où il enseigne et écrit. Auteur de huit romans, parmi lesquels de nombreux best-sellers dont Le Dernier Kabbaliste de Lisbonne qui a obtenu le prix Hérodote du meilleur roman historique (Le Cherche midi éditeur), il s’est affirmé comme l’un des maîtres du thriller historique. Ouvrages traduits en français: - Le dernier Kabbaliste de Lisbonne (2005)
- Les sortilèges de minuit (2006)
- Les gardiens de l'aube (2008)
- Les anagrammes de Varsovie (2013)
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mimi54 Zen littéraire
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| Sujet: Re: Richard Zimler Ven 15 Fév 2013 - 11:48 | |
| Les anagrammes de VarsovieLes anagrammes de Varsovie, Richard ZimlerBuchet Chastel (Janvier 2013) 345 pages 4ème de couverture : - Citation :
Pologne, automne 1940 : des milliers de Juifs se retrouvent confinés dans une petite parcelle de la capitale, le tristement célèbre ghetto de Varsovie. Parmi eux Erik Cohen, un vieux psychiatre, contraint de survivre dans un minuscule appartement avec sa nièce et son petit-neveu adoré, Adam. L’hiver est éprouvant : l’hostilité du ghetto où tout manque, le crime omniprésent, la mort qui rôde. Soudain, dans cette atmosphère de fin du monde, Adam disparaît. Le lendemain, son corps est découvert sans vie et atrocement mutilé au pied d’un des murs de barbelés qui clôturent le ghetto. Dans sa bouche, un morceau de fil. Quelques jours plus tard, le corps d’une jeune fille est lui aussi retrouvé mutilé. Tout en Erik crie vengeance : aidé de son ami d’enfance Izzy, une figure haute en couleur, il va s’échapper du ghetto pour mener l’enquête dans un Varsovie spectral, dans lequel les plus basses pulsions humaines côtoient l’héroïsme et la grandeur. Une odyssée poignante, poétique, époustouflante, racontée par un mystérieux narrateur qui tient le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.
« Et parmi le flot ininterrompu de nuages, je vis que le meurtre d’Adam avait chassé la terreur que j’avais de la mort ; rien de pire ne pourrait jamais plus m’arriver. »J’aime le policer ou le thriller, mais goûte assez peu au genre quand il devient historique. Alors pourquoi celui-là m’a-t-il sauté dans les bras ? Le hasard, sans doute, mais heureux hasard, en tout cas. Construit sous forme d’un récit faisant intervenir, de temps à autre, celui qui le reçoit, les anagrammes de Varsovie pourraient sans aucun doute passer pour un document (d’ailleurs, peut-être que l’auteur s’inspire t-il de faits réels….) tant il m’a semblé que l’auteur avait travaillé son sujet. Au début de la seconde guerre mondiale, le ghetto de Varsovie vit en marge de la capitale polonaise. Des enfants sont découverts cruellement mutilés. C’est au-delà de ce qu’Erik Cohen peu supporter. Il veut savoir, il doit avoir, doit retrouver celui ou celle qui a fiat cela. C’est au rythme du ghetto que le lecteur va vivre, avec Erik, Izzi, et les autres, cette vie de violence, et de misère dans cet enclos d’inhumanité. Et pourtant, que de tendresse dans le personnage d’Erik, que de volonté à faire triompher la vérité, au nom des siens, et de ses semblables, à rendre hommage indirectement à ces anonymes prisonniers de la folie des hommes. Si l’ouvrage se veut avant tout un roman, au suspense maîtrisé, néanmoins, il se veut un témoignage poignant de cet épisode tragique de l’histoire. | |
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