kenavo Zen Littéraire
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| Sujet: Zora Neale Hurston Sam 30 Mar 2013 - 11:02 | |
| Photo de Carl van VechtenZora Neale Hurston (7 janvier 1891 – 28 janvier 1960) était une écrivaine d'origine afro-américaine qui participa au mouvement de la Renaissance de Harlem, notamment avec son roman Their Eyes Were Watching God (traduit en français sous le titre Une femme noire). Elle est née le 7 janvier 1891 à Notasulga. Elle fit des études à l'université Howard puis au Barnard College où elle fut diplômée d'anthropologie en 1928. Elle participa à la Renaissance de Harlem en produisant le magazine littéraire Fire!! avec Langston Hughes et Wallace Thurman. Elle s'intéressa au folklore noir-américain et au vaudou haïtien. source: wikipedia
Dernière édition par kenavo le Sam 30 Mar 2013 - 11:41, édité 1 fois | |
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kenavo Zen Littéraire
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| Sujet: Re: Zora Neale Hurston Sam 30 Mar 2013 - 11:02 | |
| / Their eyes were watching God / Une femme noire - Citation :
- 4e de couverture
Premier roman explicitement féministe de la littérature afro-américaine, Une femme noire retrace l’errance d’une jeune Noire qui veut échapper à une vie toute tracée, où “ l’homme blanc jette le fardeau et y dit au nèg’ de lramasser. Le nèg’, y lramasse pasqu’y faut bien, mais y lporte pas. Y lrefile à ses femmes. Les négresses, c’est les mules du monde aussi loin quje vois. ” Janie, élevée par sa grand- mère, est mariée très jeune à un vieux paysan pour lui éviter le sort funeste de toutes les jeunes filles noires. Elle le quitte pour Joe Starks, un homme ambitieux qui devient le notable le plus en vue, maire d’Eatonville, petite bourgade noire et qui fait d’elle une bourgeoise installée “sur le haut siège où- on-fait-rien ” Janie s’ennuie ; à la mort de Joe, elle épouse Ptit-Four, un joyeux moins que rien et part avec lui pour la récolte des haricots dans les Everglades, dits “le Bourbier”. Là-bas on accepte Janie telle qu’elle est et elle se trouve enfin. Elle finira par revenir à Eatonville. “J’ai été vers l’horizon et j’en suis revenue.” A présent elle peut “tirer l’horizon à elle tel un immense filet de pêche ” et “ le draper autour de ses épaules ”, tant il a “ de vie dans ses mailles ! ” Je ne sais pas comment cela se lit en traduction française, mais j’ai lu ce livre en anglais et bien que j’arrive à bien comprendre cette langue parlée, en retranscription phonétique, c’est assez pénible à lire. Le plaisir de lecture en a souffert un tout petit peu. Mais non seulement j’étais intéressée de découvrir un autre auteur du mouvement de la Harlem Renaissance, mais j’en ai aussi entendu qu’on cite assez souvent le nom de Zora Neale Hurston dans la communauté Afro-Américaine qu’il m’était urgent de la découvrir. Le livre n’a probablement rien « d’exceptionnel » du point de vue d’une lectrice de 2013, mais en le situant dans son temps, en plus d’être écrit par une femme noire, cela en vaut qu’il reste un document important ! - Citation :
- Critique
Bien qu’Une femme noire soit de nos jours au programme de beaucoup de filières de littérature noire-américaine aux États-Unis, le livre ne fut pas toujours bien reçu par les contemporains de Hurston. La critique s'est attardée sur son utilisation d'une retranscription phonétique du dialecte des noirs d'origine africaine et caribéenne du début du XXe siècle dans le Sud des Etats-Unis. Richard Wright parlait de Une femme noire comme d'une "jongle linguistique propre à amuser les blancs" ("a minstrel-show turn that makes the white folks laugh") et qui ne montrait aucun effort dans le travail de la fiction ("[It shows] no desire whatever to move in the direction of serious fiction")2. Ralph Ellison, quant à lui, disait que le livre contenait "des passages ouvertement caricaturaux" ("a blight of calculated burlesque")3. D'autres auteurs réputés du mouvement de la renaissance de Harlem furent pour leur part irrités de voir Hurston décrire des divisions entre afro-américains basées sur la couleur plus ou moins sombre de leur peau, comme avec le personnage de Mme Turner, ainsi que par la façon dont elle dépeint les relations homme-femme dans la communauté noire. Les critiques émises sur l'utilisation qu'elle fait du langage vernaculaire, qui brosserait soi-disant le portrait d'une communauté noire inculte, ont également été opposées au Huckleberry Finn de Mark Twain. Mais la manière dont s'en sert Hurston lui permet de montrer que des relations humaines complexes et l'utilisation de métaphores sont possibles même dans un langage réputé inférieur aux standards de l'anglais. source: wikpedia | |
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domreader Zen littéraire
Messages : 3409 Inscription le : 19/06/2007 Localisation : Ile de France
| Sujet: Re: Zora Neale Hurston Sam 30 Mar 2013 - 11:40 | |
| Cela fait si longtemps que ce livre est dans ma LAL ! Tu le rappelles à mon bon souvenir. J'espère bien pouvoir le découvrir cet été quand j'aurai un peu plus de temps libre. | |
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| Sujet: Re: Zora Neale Hurston | |
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