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| | Jules Laforgue | |
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Auteur | Message |
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Sullien Sage de la littérature
Messages : 1591 Inscription le : 23/10/2012
| Sujet: Re: Jules Laforgue Dim 4 Aoû 2013 - 22:29 | |
| C'est le tout début ça, non ? Je me souviens avoir eu à en faire l'analyse au cours d'un oral... Laforgue, et en particulier les Moralités légendaires, c'est assez complexe parce que c'est bourré d'allusions voilées et de citations, ce qui nécessite le plus souvent un véritable travail d'archéologie. Bien sûr, la lecture "savante" n'exclut pas une découverte nue du texte, mais on manque quand même les subtilités de son humour, si particulier... Enfin, c'est mon sentiment. Heureusement, les éditeurs de texte font parfois du bon travail. | |
| | | Sigismond Agilité postale
Messages : 875 Inscription le : 25/03/2013
| Sujet: Re: Jules Laforgue Dim 4 Aoû 2013 - 22:32 | |
| Alors pour l'extrait de Hamlet... c'est sinon tout à fait le début, du moins sur la première page. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Jules Laforgue Dim 4 Aoû 2013 - 23:05 | |
| - Sigismond a écrit:
- Lequel, eXPie ? Hamlet ou les Moralités Légendaires ?
Eh bien, j'ai commencé par le commencement : Hamlet. Et là, je n'ai vraiment pas trouvé ça drôle. Enfin, si c'est supposé être drôle. " Hamlet descend de sa tour, enfile un long corridor tapissé de monotones vues du Jutland (auxquelles il lance en passant des crachats héroïques), puis tourne par un palier [...]" (page 36 édition folio). C'est un humour auquel je reste totalement hermétique. Toute cette parodie... Il y a sans doute un tas de choses qui m'ont échappées, mais je n'y ai vu qu'un pastiche. " - Eh bien, mes enfants, trêve de culs-de-lampe. Et qu'apportez-vous en fait de répertoire ? - Nous avons Les Joyeuses Commères de Saint-Denis, Le Docteur Faustus, L'Apologie de Ménénius Agrippa, Le Roi de Thulé". (pages 31-32). Référence aux Joyeuses Commères de Windsor, j'imagine, alors pourquoi Saint-Denis à la place et pas autre chose, je ne sais pas, mais bon... c'est vraiment de l'humour facile, là. Un drame, tout le monde comprend que c'est un drame, on comprend les ressorts, par contre, quand c'est censé être drôle (parce que c'est censé l'être... ou bien je me trompe ?), c'est plus compliqué. Il y a tellement de variétés d'humour, et on n'est pas sensible à toutes ces variétés. Alors, il reste le style en lui-même. J'ai eu l'impression qu'il en fait des tonnes, sans cesse (si j'y avais adhéré, j'aurais bien sûr souhaité qu'il en fasse encore plus). Tous ces "Oh", "O"... c'est pénible, à force. Bref, j'avais ensuite tenté de lire Le Miracle des Roses, qui m'a ennuyé de façon cosmique, et j'ai rendu les armes dans Lohengrin, fils de Parsifal. Et j'ai planqué le livre en second rayon dans mon débarras. On a tous un ou des auteurs qui nous sont étrangers, je crois.
Dernière édition par eXPie le Dim 13 Oct 2013 - 17:15, édité 1 fois | |
| | | Sigismond Agilité postale
Messages : 875 Inscription le : 25/03/2013
| Sujet: Re: Jules Laforgue Lun 5 Aoû 2013 - 15:30 | |
| - eXPie a écrit:
- Et j'ai planqué le livre en second rayon dans mon débarras.
A coup sûr un de ces fameux "bon débarras" que le tien ! | |
| | | Thierry Cabot Envolée postale
Messages : 103 Inscription le : 10/10/2013 Age : 65
| Sujet: Re: Jules Laforgue Dim 13 Oct 2013 - 16:57 | |
| Merci Sigismond pour ce fil consacré à Jules Laforgue. Merci à tous les commentateurs. Dans son oeuvre, c'est la poésie qui retient particulièrement mon attention.
Je songe notamment à ce beau texte intitulé : "L'impossible"
"Je puis mourir ce soir! Averses, vents, soleil Distribueront partout mon cœur, mes nerfs, mes moelles. Tout sera dit pour moi! Ni rêve, ni réveil. Je n'aurai pas été là-bas, dans les étoiles!
En tous sens, je le sais, sur ces mondes lointains, Pèlerins comme nous des pâles solitudes, Dans la douceur des nuits tendant vers nous les mains, Des Humanités sœurs rêvent par multitudes!
Oui! des frères partout! (Je le sais, je le sais!) Ils sont seuls comme nous. - Palpitants de tristesse, La nuit, ils nous font signe! Ah! n'irons-nous jamais? On se consolerait dans la grande détresse!
Les astres, c'est certain, un jour s'aborderont! Peut-être alors luira l'Aurore universelle Que nous chantent ces gueux qui vont, l'Idée au front! Ce sera contre Dieu la clameur fraternelle!
Hélas! avant ces temps, averses, vents, soleil Auront au loin perdu mon cœur, mes nerfs, mes moelles, Tout se fera sans moi! Ni rêve, ni réveil! Je n'aurai pas été dans les douces étoiles!" | |
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| Sujet: Re: Jules Laforgue | |
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| | | | Jules Laforgue | |
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