Parfum de livres… parfum d’ailleurs
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Parfum de livres… parfum d’ailleurs

Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts…
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -20%
-20% sur le Lot de 2 écrans PC GIGABYTE ...
Voir le deal
429 €

 

 Juan Garcia

Aller en bas 
AuteurMessage
jack-hubert bukowski
Zen littéraire
jack-hubert bukowski


Messages : 5257
Inscription le : 24/02/2008
Age : 42

Juan Garcia Empty
MessageSujet: Juan Garcia   Juan Garcia EmptyVen 19 Juil 2013 - 9:07

Juan Garcia Juanga10

Né en 1945 à Casablanca de parents espagnols, Juan Garcia s'est illustré sur la scène de la poésie québécoise dans les années 1960 (il a émigré au Québec en 1957). Jacques Brault, qui fut également un compagnon d'armes, lui consacre un essai dans Chemin faisant (1975). En 2005, un congrès lui fut consacré pour traiter de la réception critique de son oeuvre. En d'autres mots, nous avons perdu la trace de Juan Garcia depuis 1989. Entre le prix des Études françaises en 1971 et le prix Alain-Grandbois en 1990, nous avons assisté à plusieurs éclipses de Juan Garcia.

Citation :
Bibliographie :

Alchimie du corps, Montréal, Éditions de l'Hexagone, 1967

Corps de gloire, Montréal, Presses de l'Université de Montréal, 1971

Pacte avec ma poésie, Paris, Éditions Saint-Germain-des-Prés, 1982

Corps de gloire (poèmes 1963-1988), Montréal, Éditions de l'Hexagone, 1989


Aujourd'hui, Juan Garcia vit retiré en Espagne. Il a séjourné plusieurs fois à l'asile dans la région du midi. Une de mes enseignantes, Isabelle Miron, a pris part aux travaux entourant le congrès de 2005.

Je vous livre en vrac un extrait de sa poésie assez majestueuse :

Citation :
«Paroles avec ma mort»

J'ai revu hier ma mort qui recousait mon ombre
dans le silence étroit d'une porte qui s'ouvre
et je lui ai montré l'ébauche de mon âme
n'ayant que la notion de l'oiseau dans le vent
afin que pourvoyeuse du mystère à venir
elle guide mes pas au sortir de ce monde
et je lui ai parlé avec l'accent de ceux
qui n'ont pour tout espoir qu'un soleil de papier
de cet homme qui n'eut que des gestes obscurs
et ne sachant nommer l'azur au fond de soi
marchait avec l'allure de n'être pas sur terre
jusqu'à ce qu'il ait vu son néant face à face
je lui ai dit aussi la joie de l'eau qui coule
autour de ces enfants qui se vouent à leurs rires
et comme la parole retourne à la poussière
après avoir été prononcée dans la chair
et je m'en suis allé oublieux de mon sort
là où la mer commence une phrase infinie
et où souffle le vent sans courber un nuage


Tiré de Corps de gloire
Revenir en haut Aller en bas
 
Juan Garcia
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Parfum de livres… parfum d’ailleurs :: Le cœur du forum : Commentons nos lectures en toute liberté… :: Poésie (par auteur ou fils spécifiques)-
Sauter vers: