mimi54 Zen littéraire
Messages : 6043 Inscription le : 02/05/2010
| Sujet: Marina Mander [Italie] Ven 2 Aoû 2013 - 18:24 | |
| Marina Mander est né à Trieste en 1962, et est diplômée en littérature contemporaine à l'Université de Venise. Aujourd'hui, elle vit à Milan. . Elle a également travaillé dans le théâtre, en collaboration avec un texte intitulé Riviera. Avec premier mensonge, qui sera bientôt publié en Allemagne, en France, en Israël, en Angleterre et aux Etats-Unis, Mander fait son entrée triomphale dans le monde du roman. * Le premier vrai mensonge ( Presses de la cité, 2013) | |
|
mimi54 Zen littéraire
Messages : 6043 Inscription le : 02/05/2010
| Sujet: Re: Marina Mander [Italie] Jeu 22 Aoû 2013 - 13:09 | |
| Le premier vrai mensonge Le premier vrai mensonge, Marina Mander Presses de la cité (Août 2013) 199 pages 4ème de couverture : - Citation :
- Agé d'une dizaine d'années, Luca vit seul avec sa mère et son chat Blu. Lorsqu'un matin, sa mère ne se réveille pas, le petit garçon, affolé à l'idée qu'on puisse l'envoyer dans un orphelinat, décide de taire sa mort et de continuer à mener une existence en apparence normale. C'est son premier vrai mensonge. L'histoire qu'il livre au monde extérieur est si bien ficelée qu'il finit par se convaincre qu'il n'est pas orphelin.
Entre cruauté – celle d'une situation tragique – et légèreté – celle de l'enfance –, ce roman poignant est porté par son narrateur, Luca, un personnage inoubliable. Empreint de fraîcheur et d'inventivité, regorgeant d'expressions et de jeux de mots, son parler, véritable rempart contre la réalité, laisse sans voix. « On te répète toujours qu’il ne faut pas dire des mensonges, mais sans mensonges, je serais déjà à l’orphelinat. »Marina Mander, dans ce relativement court ouvrage, nous invite dans les méandres de la psychologie d’un enfant d’une dizaine d’année confronté à la mort de sa mère qu’il tente de cacher par tous les moyens tant il redoute de se retrouver à l’orphelinat. Luca est un enfant sans papa, et vit avec sa mère et son chat qui prend une place non négligeable au sein de cette famille monoparentale. Dans ce texte, Marina Mander a su redonner corps à toute la complexité de l’enfance. Les mots et la syntaxe révèlent la maturité, les fragilités, l’innocence, le côté désinvolte, et facétieux, et la spontanéité d’un enfant confronté à l’implacable, conscient, mais pas tout à fait non plus, cherchant à l fois l’esquive, l’oubli, le déni, et la vérité. Cet enfant se pose mille et une question, parvient à faire sourire (parfois), à émouvoir (souvent). C’est surtout le naturel de son expression qui fait mal. Donner la parole à l’enfant s’avère difficile, tant il faut trouver le ton juste, le format idéal. Sans pour autant, comme l’indique l’éditeur, lire en apnée et secoué de frisson (ce n’est pas mon genre), l’ouvrage un poil trop long à mon goût, et au final trop nébuleux, n’est pas dénué d’intérêt, et malgré les réserves, a su me captiver, mais pas, et faut-il sans désoler…, me faire frissonner. | |
|