Alison Lurie

Tout à fait, il n'y pas que les Musso ou Levy à emmener à la plage

Je n'ia lu que Les amours d'Emily Turner et j'ai été très déçue. Cependant, je relirai Lurie car je me dis que je suis mal tombée.

On retrouve le milieu universitaire, comme chez David Lodge (que je préfère nettement à Lurie pour le moment) avec une femme mariée qui s'ennuie, qui se trouve un amant, collègue de son mair.
Bof, vraiment: je n'y ai pas trouvé d'humour, pas de véritable satyre sociale mais plutôt une complainte incessante.

Je te conseille La vérité et ses conséquences. Tu as commencé par son roman le moins bon, son premier d’ailleurs (qui date de 1962) ; trop descriptif, trop long mais depuis elle a trouvé son rythme et un humour plus visible.

Tu verras une nette différence avec celui que je préconise.

Je vois que La vérité sur Lorin Jones n'a pas été encore mentionné.
C'est son meilleur à mon avis, analyse sociale et psychologique pleine de finesse et d'humour, ex-æquo avec Liaisons étrangères. Il y a presque 20 ans que je l'ai lu (devrais le relire, d'ailleurs!), donc voilà la présentation de l'éditeur (Payot) :

Citation :

Qui est donc Lorin Jones, cette jeune femme disparue mystérieusement à Key West en 1969 et dont l'oeuvre de peintre a peu à peu sombré dans l'oubli ? A cette question, Polly Alter, une jeune historienne de l'art new-yorkaise, a décidé de répondre, non sans mêler ses propres préjugés à son entreprise biographique. D'emblée, elle est convaincue que l'une des raisons de l'éclipse brutale de Lorin Jones est due au chauvinisme et à l'égoïsme des hommes de son entourage. Polly Alter trouve cette analyse d'autant plus justifiée, qu'après un divorce, elle se retrouve elle-même au centre d'une réflexion féministe sur sa propre vie. Au fil de ses interviews, Polly Alter connaît toutes les surprises du biographe. De l'identification passionnée, son enquête policière tourne à l'obsession puis au rejet de son personnage. La Vérité sur Lorin Jones a obtenu le Prix Femina étranger 1989.

Nezumi a écrit:

C'est son meilleur à mon avis, caustique et fin, ex-æquo avec Liaisons étrangères. Il y a presque 20 ans que je l'ai lu (devrais le relire, d'ailleurs!)

c'est ce livre que j'ai lu en premier d'elle.. et j'avais encore lu un ou deux par la suite, mais tout comme chez toi, cela date depuis trop longtemps... mais c’est vrai que notre action ‘auteurs du mois’ me donne envie de re-découvrir des auteurs un peu ‘oubliés’…

Nezumi a écrit:

Je vois que La vérité sur Lorin Jones n'a pas été encore mentionné.
C'est son meilleur à mon avis, analyse sociale et psychologique pleine de finesse et d'humour, ex-æquo avec Liaisons étrangères.

C’est l’un de ses meilleurs sans aucun doute ( je l’ai d’ailleurs en double exemplaire suite à un achat groupé dans une braderie) mais faut-il commencer un auteur par son meilleur livre ?

Je réponds , surtout pour ceux qui nous semblent prometteur…

Je conseille La vérité et ses conséquences car il me semble très caractéristique du style Lurie et plutôt dépouillé…si l’on aime celui là, ça veut dire qu’on apprécie l’auteur et que l’on peut se préparer à des milliers de pages à savourer…

sousmarin a écrit:

mais faut-il commencer un auteur par son meilleur livre ?

disons - si celui là ne plait pas.. on a au moins épargné une future lecture

sousmarin a écrit:

Je réponds , surtout pour ceux qui nous semblent prometteur…

mais pour rester sérieuse - je dirais qu'il y a quand même certains livres qui facilitent la 'rencontre' avec un auteur - ce livre ne doit pas être à priori son meilleur - mais pour moi il y très certainement des 'livres clefs' - et le moment qu'un amateur d'un auteur peut me révéler ceux-là.. j'aime bien suivre ces conseils...

sousmarin a écrit:

Je conseille La vérité et ses conséquences car il me semble très caractéristique du style Lurie et plutôt dépouillé…si l’on aime celui là, ça veut dire qu’on apprécie l’auteur et que l’on peut se préparer à des milliers de pages à savourer…

pour une fois que je te suis (bien que j'en ai lu déjà plusieurs d'elle - j'ai envie de continuer avec celui-là.. )

sousmarin a écrit:

Je te conseille La vérité et ses conséquences. Tu as commencé par son roman le moins bon, son premier d’ailleurs (qui date de 1962) ; trop descriptif, trop long mais depuis elle a trouvé son rythme et un humour plus visible.

Tu verras une nette différence avec celui que je préconise.

Merci.
Je crois effectivement que je suis mal tombée et je voulais persister dans ma découverte d'Alison Lurie car je me dis que ça devrait me plaire, du moins d'après ce que j'en lis ici et ailleurs.

Citation :

Présentation de l'éditeur
Jenny a consacré sa vie à son mari, le naturaliste Wilkie Walker. Cette année-là, au début de l'hiver, Wilkie lui paraît distant et déprimé. Au désespoir, Jenny le persuade de faire un séjour à Key West, mais ni le soleil ni le paysage des tropiques ne réussissent à le dérider. Plus son mari se replie sur lui-même, plus Jenny s'implique dans la vie locale et s'intéresse aux séduisants personnages de l'île. Parmi eux Gerry, l'ex-poète beatnik, ou Lee, la propriétaire attirante et théâtrale d'une pension réservée aux femmes.

Je me joins au point de vue de Sentinelle. Ce qui est assez banal – surtout qu’on est censé de donner notre avis personnel mais il n’y a vraiment pas plus à dire de ce livre à part que c’est une lecture vraiment agréable (ce qui n’est déjà pas si mal !) et que je vais certainement revenir sur ce fil après lecture d’autres livres de Alison Lurie.

Je viens de terminer "La vérité et ses conséquences" et je suis agréablement surprise par ce livre. Pas mal de finesse, de dérision, le livre avance vite et l'on ne s'ennuie pas une seconde.

Queenie a écrit:

devant tant d'enthousiasme, je prend note pour plus tard

19 mois plus tard, me voilà avec Des gens comme les autres. Personne n'en parle ici, je verrais bien ce que cela donne.
De toute façon il me fallait un truc distrayant après La bâtarde de Violette Leduc.


Je met celle-là de couv', parce que c'est celle que j'ai, parce que c'est Hopper aussi, mais je crois que ce n'est plus celle que l'on trouve dans les librairies.

Et la 4ème de couv' me semblent limite être faite pour moi en ce moment (?)

Citation :

Dans son 4ème roman, publié en 1969 aux Etats-Unis, Alison Lurie ouvre le journal intime d'une femme qui a trouvé refuge dans une colonie d'artistes. Janet "Belle" Smith, auteur de nouvelles médiocres, s'imagine volontiers que le vert paradis d'Illyria va lui ouvrir de nouveaux horizons et lui permettre d'écrire mieux, loin des soucis matériels et familiaux. Mais, au contact de cet environnement de créateurs - un peintre, un écrivain, un poète -, elle se demande si l'on peur répondre à cette (désopilante) question : les artistes sont-ils des gens comme les autres ?
La jeune silhouette d'Anna May vient bousculer toutes ces interrogations. Les rivalités, la jalousie, le désir et les mesquineries ordinaires refont surface. Janet, elle, se trouve de plus en plus médiocre. Implacable portrait comique, ce roman d'Alison Lurie fait ici se rencontrer plusieurs genres littéraires. Est-ce un journal victorien détourné, le catalogue naïf d'une artiste ratée ou bien plus simplement, la mise en scène de l'ironie de soi?

Page 36/189 : je ne suis pas encore "désopilée" mais au moins c'est distrayant comme une partie de croquet entre "gens de bonne compagnie".

Queenie a écrit:

19 mois plus tard, me voilà avec Des gens comme les autres. Personne n'en parle ici, je verrais bien ce que cela donne.
De toute façon il me fallait un truc distrayant après La bâtarde de Violette Leduc.

Page 36/189 : je ne suis pas encore "désopilée" mais au moins c'est distrayant comme une partie de croquet entre "gens de bonne compagnie".

Je ne l'ai pas trouvé non plus hilarant mais néanmoins très agréable à lire.
Cela fait bien longtemps que je n'ai rien lu d'elle, je l'avais un peu "oubliée"

Epi a écrit:

Queenie a écrit:

19 mois plus tard, me voilà avec Des gens comme les autres. Personne n'en parle ici, je verrais bien ce que cela donne.
De toute façon il me fallait un truc distrayant après La bâtarde de Violette Leduc.

Page 36/189 : je ne suis pas encore "désopilée" mais au moins c'est distrayant comme une partie de croquet entre "gens de bonne compagnie".

Je ne l'ai pas trouvé non plus hilarant mais néanmoins très agréable à lire.
Cela fait bien longtemps que je n'ai rien lu d'elle, je l'avais un peu "oubliée"

Moitié du bouquin, je m'ennuie un peu... Je sens que mon avis va être assassin si Miss Chouineuse ne sort pas de son état pathétique de ronchonnette même pas drôle.

Queenie a écrit:

Moitié du bouquin, je m'ennuie un peu... Je sens que mon avis va être assassin si Miss Chouineuse ne sort pas de son état pathétique de ronchonnette même pas drôle.

et oui.. il faut avoir beaucoup de temps.. et de patience pour lire Alison Lurie

Queenie a écrit:

Moitié du bouquin, je m'ennuie un peu... Je sens que mon avis va être assassin si Miss Chouineuse ne sort pas de son état pathétique de ronchonnette même pas drôle.

J'ai eu la même impression que toi. De ma grande période Lurie où je les ai tous lus ou presque, je le retiens comme étant ennuyeux et bien moins drôle et incisif que les autres.