traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Zaza Burchuladze [Géorgie] Ven 25 Oct 2013 - 11:05 | |
| Zaza Burchuladze est né le 9 septembre 1973 à Tbilissi. Il publie ses histoires depuis 1998 dans les journaux et magazines géorgiens. Il est l'auteur de 5 romans, de nouvelles et de scenarii. Il a également traduit des auteurs russes en géorgien, notamment Dostoïevski. L'ange gonflable, qui a obtenu le prix de meilleur roman géorgien de l'année, en 2011, est son premier ouvrage à paraître en France, aux Editions L'Age d'homme. | |
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traversay Flâneur mélancolique
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| Sujet: Re: Zaza Burchuladze [Géorgie] Sam 16 Nov 2013 - 14:53 | |
| L'ange gonflable - Citation :
- Alors que le volcan Eyjafjallajökull s’est réveillé en Islande et que le ciel européen est saturé de cendres, à Tbilissi, Nina et Niko Gorozia invoquent l’esprit de Gurdjieff en faisant tourner une assiette sur la table de leur cuisine… Un vieillard de taille moyenne et dodu, ressemblant à une otarie, sort du néant. C’est Gorges Gurdjieff : philosophe, gymnaste, yogi et mage.
Dans la présentation de L'ange gonflable, son éditeur, L'âge d'homme, nous renseigne sur l'auteur : Zaza Burchuladze, qualifié "d'enfant terrible des lettres géorgiennes." Une assertion à prendre pour argent comptant vu la rareté des traductions d'oeuvres géorgiennes en particulier, et des pays du Caucase, en général. L'écrivain auquel on pense spontanément en découvrant L'ange gonflable est, toutes proportions gardées, Andreï Kourkov. Le roman de Burchuladze, qui se lit le sourire aux lèvres, est un conte burlesque. Son aspect onirique et fantastique, tout relatif, n'est que prétexte à une satire des moeurs géorgiennes, traditionnelles, avec une pincée de modernité. Considérés comme les méditerranéens de l'ex-URSS, ses habitants se caractérisent, selon des clichés ancestraux, comme des êtres nonchalants, épicuriens et superstitieux. Burchuladze joue avec ces poncifs et écrit une satire sociale qui intègre de "nouveaux" comportements hérités de l'ouverture au monde capitaliste comme l'avidité au gain ou l'addiction à Facebook et aux séries télévisées étrangères. Le lecteur s'amuse beaucoup dans ce livre impertinent qui a cependant tendance à s'essouffler, faute d'un récit plus dense qui s'écarterait pour un temps de l'anecdotique et de la fantaisie drolatique. | |
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