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| Michelangelo Antonioni | |
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Auteur | Message |
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traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Michelangelo Antonioni Mar 6 Avr 2010 - 23:25 | |
| - eXPie a écrit:
- traversay a écrit:
- Tu devrais essayer l'Antonioni d'avant L'avventura, par exemple Femmes entre elles ou Le cri. Après c'est un peu plus difficile mais j'aime bien sa période américaine surtout Profession reporter.
Oui, peut-être... Difficile, je ne sais pas, mais à un moment dans un de ses films, un type se rase (rasoir électrique), ça fait du bruit, ça dure, pendant ce temps une femme lui parle, il n'entend rien, nous non plus, ça dure, ça dure, puis le type arrête son rasoir, il demande "quoi ?", elle dit "rien". Wouah. Pour le coup, c'est moi que ça avait rasé... On dirait un sketch des Inconnus. Et Bresson, alors ? | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Michelangelo Antonioni Mer 7 Avr 2010 - 22:58 | |
| - traversay a écrit:
- eXPie a écrit:
- traversay a écrit:
- Tu devrais essayer l'Antonioni d'avant L'avventura, par exemple Femmes entre elles ou Le cri. Après c'est un peu plus difficile mais j'aime bien sa période américaine surtout Profession reporter.
Oui, peut-être... Difficile, je ne sais pas, mais à un moment dans un de ses films, un type se rase (rasoir électrique), ça fait du bruit, ça dure, pendant ce temps une femme lui parle, il n'entend rien, nous non plus, ça dure, ça dure, puis le type arrête son rasoir, il demande "quoi ?", elle dit "rien". Wouah. Pour le coup, c'est moi que ça avait rasé... On dirait un sketch des Inconnus. Et Bresson, alors ? Exactement, un sketch, des inconnus, ça m'avait fait cette impression. Ils avaient fait un autre sketch pour se moquer des films nordiques, réputés super longs et super barbants, mais ça ne m'a jamais fait ça en regardant un Bergman. De Antonioni, La Notte m'a endormi, Blow up à la rigueur (mais ce que ça a vieilli !), Zabriskie Point bof, Identification d'une femme n'est que l'ombre d'un film ; j'ai dû voir l'Eclipse, mais je l'ai totalement oublié... Bresson, je ne suis pas fan inconditionnel, loin de là, mais il d'une catégorie vraiment très supérieure à Antonioni, je sais que j'y reviendrai (Procès de Jeanne d'Arc, Au hasard Balthazar d'accord ; je n'avais pas totalement accroché sur Les dames du Bois de Boulogne, il faudra que je revois L'Argent et quelques autres films). C'était un vrai artiste (d'ailleurs, anecdote de mémoire, et que j'avais sans doute déjà cité, il paraît qu'il s'était fait virer au bout de quelques jours à peine du film Les 10 Commandements, qu'il avait commencé à réalisé : le producteur avait fait venir à grands frais des animaux de toute sorte pour une scène avec l'Arche de Noé, et Bresson a choisi de filmer les traces laissés par ces animaux. Curieusement, le croirez-vous ou non, ça n'a pas plu au producteur, qui trouvait que l'argent dépensé ne se voyait pas tellement sur la pellicule ). Robert Bresson était un vrai réalisateur, un artiste, que l'on peut trouver froid, intello, artificiel, etc., mais je crois vraiment qu'il y a de la matière dans ses films ; Antonioni je crois vraiment que c'est principalement de l'esbroufe, un effet de mode qui va en s'estompant... il n'en restera pas grand chose, juste une marque dans un cinéma daté. Bresson, c'est atemporel, ce qui est très différent. | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Michelangelo Antonioni Jeu 8 Avr 2010 - 1:29 | |
| C' est vrai q' il a vieilli, Antonioni. C' est vrai qu' à une époque on le mettait en l' honneur et meme ce qu' on ce qu' on ne comprenit pas -surtout meme- était monté en épingle. ça s' appelait la l' incommunicabilité ! Que voulez vous les mythes sont mités ! eci dit Antonioni avait publié un recueil d' ébauches, de scénarios non réalisés. ça s' appelle histoires pour mentir et j' avais trouvé ça passionnant... Reste Monica Vitti stupéfiante de beauté et de naturel. Ah les muses ! Vitti, Anna Karina ! | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Michelangelo Antonioni Sam 5 Fév 2011 - 11:43 | |
| The Passenger/Profession : reporterProfession: reporter est l'Odyssée d'un homme en transit, d'un homme fatigué du monde qui va vers une mort libératrice après avoir échangé son identité avec celle d'un voyageur et qui vient d'y mourir. David Locke est un journaliste que sa femme trompe et méprise, un voyeur professionnel qui se trouve soudain attiré par le mystère de l'autre et accomplit l'acte ultime du voyeurisme: devenir cet autre, entrer dans les détails intimes d'une vie de substitut.C'est un film tentaculairement riche sur l'individu et politique également, d'une façon intimement liée ce qui ne le rend que plus intéressant. Le film était présenté (quand je l'ai vu) avec l'accent mis sur l'effondrement, un semblant de quête un peu suicidaire. Ce n'est pas complètement faux puisqu'on approche un semblant de refus d'une partie du monde et de soi, un besoin de vide. et que Locke/Robertson joué par Jack Nicholson fuit aussi ce qu'il trouve de beau en se jetant de rendez-vous louches en rendez-vous manqués mais... la présence de la jeune femme et surtout le fait que le film est quand même un sauvagement beau road movie, lumineux ! fait qu'on est porté autant que par le malaise du personnage par la force du regard sur les lieux, sur le moment de présence. ça ne résout pas le problème mais propose un contrepoint intéressant et une expérience cinématographique particulièrement riche et constructive. Que ce rendez-vous soit finalement manqué lui aussi n'efface pas sa réalité. Le charme doucement suranné du film très construit, et aux prouesses occasionnelles (ou nombreuses), la performance d'acteur à l'ancienne ne font qu'ajouter à la densité du moment. Gros, grand film avec des moments de terribles vertiges. Au passage on découvre après coup les possibilités d'un retour dans un films comme Limits of Control de Jim Jarmusch qui arrive sans doute lui aussi, avec sa manière, à inviter le lieu, la présence. | |
| | | Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
| Sujet: Re: Michelangelo Antonioni Sam 5 Fév 2011 - 22:17 | |
| Mon film préféré d'Antonioni (et avec lui, c'est souvent tout ou rien), une quête vertigineuse vers l'abandon et l'oubli de soi. Le sens du cadre est impressionnant, tant la mise en scène isole l'individu dans un espace à la fois hypnotique et troublant, chaque lieu pouvant représenter une porte vers un ailleurs inaccessible. Antonioni confronte son personnage (grande prestation de Nicholson) à une recherche de démesure, s'interroge sur un universalisme en multipliant les allusions politiques, dévoile des fulgurances plastiques qui semblent décomposer le récit. Et Maria Schneider est fascinante. | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Michelangelo Antonioni Lun 25 Avr 2011 - 20:52 | |
| Blow-upUn photographe vaguement antipathique mais surtout tourmenté se retrouve par hasard témoin involontaire mais entêté d'un meurtre. D'autant plus entêté que quelque chose de plus fort que les photos de modes se manifeste dans cette aventure ? Ambiance image hyper construite (c'est peut-être ça qui fait daté autant que les fringues et les autos ?) et musique jazzy/prog... qui laisse la place de façon surprenante à de chouettes silences dans le park. Intéressant aussi comme les éléments qui participent à l'intrigue et au suspens ne sont pas si nombreux ou présents pour laisser sa place, l'air de rien, au suspens existentiel de notre gugusse. Suspens qui tourne autour de la beauté et des femmes et (de façon légèrement chargée) au sens de l'image, ou à sa nécessité. On se prend vite à l'ambiance et la manière de montrer et la beauté et le regard sur la beauté n'est pas dénué d'intérêt derrière cette lassitude traversée de beautés, Vanessa Redgrave en tête et témoignant (c'est choisi/appuyé aussi) plus de présence. (Et bien joué le début d'explication qui se perd en route). Amusant aussi de se demander par l'ambiance artistique (avec notamment le voisin/ami peintre) quelle est la part de détachement, recul du réalisateur. Un peu daté (mais le réflexe est artificiel lui aussi) mais efficace et avec en plus quelques moments particulièrement réussis. Beaucoup aimé certaines transitions par déplacement et une paire de paysages, enchainement, urbains. Moins scotchant que Profession reporter, plus d'artifice (pas que l'autre en soit dénué) mais tout de même un bigrement bon film, qui est à voir. Et puis les trouvailles appuyées ça marche aussi quand il y a ce qu'il faut, bel exemple : le fumage de clope au ralenti sur la musique rythmée. | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Michelangelo Antonioni Dim 18 Sep 2011 - 19:18 | |
| Zabriskie PointUn jeune ne se sent pas complètement à sa place dans les mouvements de contestation étudiante. Avec un pote ils achètent des armes (ils disent que c'est pour se défendre des noirs de leur quartier comme ça les armuriers sont coulants !). Quand la police intervient sur le campus un policier est tué. Notre petit jeune prend peur (de l'erreur judiciaire) et se fait la mal. plus tard il apprend qu'il a été vu et est soupçonné de ce meurtre. Il se fait la malle dans un avion rose et trouve dans le désert une secrétaire qui bosse pour un gros entrepreneur qui rêve de massacrer le désert à coups de lotissements de luxe. Désert, images très coulées et très très belles (les images de ville et les intérieurs sont au moins aussi bien construits et choisis en fait) pour un film qui dans son engagement se ramollit. Nos deux beaux jeunes un peu perdus et épris de liberté sont un peu moins intéressant que les images du monde qui les oppresse et leurs choix de libertés un peu gros. Les explosions de la fin restent pas mal. Hyper fluide et très très beau la plupart du temps tout de même et une sonorisation en retrait qui permet de se caler dans le mouvement. ça a l'air daté mais c'est un truc à voir. Peut-être trop tard pour le voir autrement ? | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Michelangelo Antonioni Mer 2 Déc 2015 - 20:47 | |
| Le Désert rouge / Deserto Rosso (1964) Une femme qui se remet mal d'un accident de voiture, peut-être révélateur d'une angoisse plus profonde, fait connaissance d'un ami de son mari, un homme qui a du mal à se fixer. Lui dans un moment qui est une sorte d'intermédiaire dans ses affaires et elle en dehors du temps du travail, s'occupe de son fils. Une attention et tentation amoureuse se développe entre eux. Il serait en effet difficile de parler d'amitié dans ses décors industriels, urbains décrépis ou de périphérie. Situations calculées au millimètre qui mêlent la solitude et l'oppression d'un monde inhospitalier à la lente folie destructrice (la non partie de pêche est discrètement monstrueuse) à ce jeu de séduction presque marginal. Sans brutalité une tension étrange s'installe entre ces deux extrêmes, le monde, jusqu'à la famille pour laquelle cette femme ne serait plus qu'accessoire, qui perd son sens et le refuge de cet érotisme lent, la proximité d'un lien charnel et spirituel. Le duo Monica Vitti/Richard Harris, Monica Vitti en avant, porte donc ce voyage sur ses épaules. Un voyage paradoxal, qui n'a pas lieu mais est omniprésent, proche, avec tous les cargos qui glissent dans le brouillard ou derrière les fenêtres. Les relations entre les personnages ou certaines de leurs actions peuvent se passer d'explications, comme si tout se passait à côté, en décalage, sans complète solution à l'abandon perçu. Une très prenante et hypnotique mécanique de précision qui laissent des impressions pas banales. | |
| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Michelangelo Antonioni Dim 12 Juin 2016 - 10:58 | |
| Zabriskie pointDans l'ensemble, je suis d'accord avec le commentaire d'animal. On a deux jeunes 'rebelles', le premier, Mark, ex-étudiant viré de l'université (et traitre à sa classe) qui rêve d'un geste définitif comme par exemple celui de buter un flic et de l'autre côté il y a la jolie Daria, jeune secrétaire (remplaçante ?) qui bosse pour un grand complexe immobilier désirant s'implanter dans le désert. L'image est archiconnue : d'un côté la jeunesse, la liberté et l'univers à conquérir, de l'autre le pouvoir, l'argent et les magouilles pour rester dans la course aux dollars… Les très belles images permettent d'attendre le moment où nos deux jeunes apprentis rebelles vont se rencontrer en plein désert… Mais tout de même, certains raccourcis étonnants (auxquels dans ma mémoire Blow-up n'échappaient pas non plus) paraissent assez étranges : la jeune femme, inconnue de son patron, devient le lendemain la secrétaire incontournable ! Ah ! Bon. Oui. Elle part donc à travers une longue course sur les routes californiennes et se perd dans un village étrange où demeure un certain James dont on ne sait pas très bien ce qu'il fait là, elle ne le trouvera pas et repart après une scène des plus étranges où des enfants lui pelotent les fesses… oui, bon… c'est l'époque qui veut ça... L'absence quasi obsédante de dialogues n'aide pas trop non plus à faire passer un temps qui paraît au fil du film de plus en plus long… Même la superbe scène sexuelle (rien à voir cette fois avec l'outrance prédatrice de Blow-up dont j'étais sortie gênée, voire un peu écœurée), m'a semblé assez longue même si on assiste à une sorte de spectacle, de ballet sablonneux, de danse nuptiale à la fois vorace et lente, paroxysmique et amusante, nue et surnaturelle. Bref, un film avec des images vraiment superbes comme celles du désert ou du final explosif absolument incroyable dans son aérienne élégance mais je suis sortie avec le sentiment qu'Antonioni n'avait pas été au bout de sa réflexion, ou que peut-être en voulant juxtaposer les images de liberté politique revendiquée par la jeunesse américaine confrontée à la soif matérialiste de leurs aînés, Antonioni n'avait fait que juxtaposer des images les unes aux autres sans parvenir à les confronter, ni à me subjuguer. Je garde malgré tout en mémoire des instants d'une beauté stupéfiante et une sorte de légèreté, d'évanescence et de tristesse qui semblent déjà signer la fin du flower power... | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Michelangelo Antonioni Dim 12 Juin 2016 - 12:02 | |
| ah les belles images... et le risque d'être trop iconiques ? | |
| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Michelangelo Antonioni Lun 13 Juin 2016 - 11:32 | |
| - animal a écrit:
- ah les belles images... et le risque d'être trop iconiques ?
Pas facile comme question... Si l'image iconique a pour fonction de s'inscrire profondément dans la mémoire du spectateur et de faire office de légende (dans les deux sens du termes à la fois mythe et explication en sous-titre de ce qui est montré), une sorte de raccourci mental renvoyant immanquablement à un état d'esprit, un constat, une volonté de dénoncer, je suppose alors que l'esthétique d'Antonioni vise juste. Les magnifiques images qu'ils signent suffisent par leur simple rappel à réinventer le discours sous-jacent (sur la violence du capitalisme, pour le dire vite et la volonté libératrice d'une jeunesse à émanciper). Mais si le 'trop' iconique, veut dire qu'en dehors de ce schéma discursif on aboutit juste à la constatation que les images sont belles et suffisantes, il manque tout un plan explicatif qui n'est peut-être pas tant que ça développer dans le film. Une fois dit : lutte contre ceci et cela, Antonioni ne semble pas aller plus loin. A moins de voir dans l'explosion (factice) finale, mentalement créée par Daria une fin en soi. On se retrouve malgré tout dans le piège de la violence qu'on voulait éviter... Bon, je connais très mal Antonioni et je ne sais rien de sa manière d'écrire ou de préparer ses films. Apparemment, il avait signé avec un producteur américain pour trois films qui devaient être tournés à l'extérieur de l'Italie. Pour le premier, en 1968, il se rend aux States, au début de la contestation étudiante et il semble fortement marqué par la violence policière (on voit dans le film des scènes de manifestations et de combats de rue qui semblent avoir été tournées par des journalistes et qui sont insérées dans le film comme des témoignages -mais il se peut qu'Antonioni les ai filmées durant son séjour américain et qu'il les ai tout naturellement utilisées). Il écrit dans le numéro 200 de la revue Cinema nuovo datant de 1969 : " J'ai eu sous les yeux une image peu plaisante de l'establishment américain mais, en même temps, une image fantastique de l'autre Amérique -celle qui appartient aux jeunes. Je me suis trouvé au centre des évènements, juste quand les affrontements étaient les plus violents, et j'ai été témoin d'un combat absurde et brusque au cours duquel l'un des côtés, les forces de l'ordre, montrait ouvertement sa brutalité." C'est donc 'à chaud' qu'Antonioni tourne Zabriskie Point, en tout cas sans beaucoup de recul et apparemment en voulant 'juste' montrer ce qu'il avait vu, ce à quoi il avait été confronté. Sans chercher à en dire, plus. En témoin. C'est peut-être pour ça qu'il tend vers l'image iconique, parce qu'elle sous-entend en un clin d'œil tout un discours et qu'il n'avait peut-être pas les moyens ni le temps de proposer autre chose... (je ne suis pas sûre d'avoir répondu, du coup, à ta question, animal... dans la mesure où j'ai l'impression que tu réfléchissais plutôt sur la distance entre 1969 et nous... sur l'idée de savoir si ces images 'fonctionnent' encore pour nous...). | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Michelangelo Antonioni Lun 13 Juin 2016 - 13:01 | |
| il y avait des deux dans ma question et je te remercie pour ra réponse qui donne des éléments de réflexion, voire rumination. je crois que le temps renforce l'icône dans ce genre de cas et parfois injustement au détriment du film (ou autres). plus ou moins : il y a l'image, elle est indiscutable, c'est génial, c'est fini. | |
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| Sujet: Re: Michelangelo Antonioni | |
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| | | | Michelangelo Antonioni | |
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