Nos lectures de juillet 2014

ah Le feu sur la montagne, d'Edward Abbey ! moi aussi j'aime beaucoup !

"À moi seul bien des personnages" de John Irving.

topocl a écrit:

shanidar a écrit:

Paradiso de José Lezama Lima. Drôle, déroutant, une vision et une écriture uniques... à suivre...

Tu m'intrigues!

je le lis très lentement tellement les idées, leur enchaînement sont complexes (pas sûre du tout de tout comprendre au point que je me demande si je ne vais pas tout recommencer...). Mais le tout a un côté violemment hypnotique. Je vais tenter des extraits si le temps me le permet...

Hypnotique qui endort ou hypnotique qui fascine?

Relecture pour moi aussi : l'anneau de Moebius de Franck Thilliez. Je me fais avoir à chaque fois que je pars en vacances, mais là, ce n'est pas grave, je ne me souviens pas de la fin. La prochaine fois, je prendrais uniquement des nouveautés ou des auteurs italiens pour mes vacances italiennes !

Aeriale a écrit:

tom léo a écrit:

Je me réjouis de retrouver Hubert Mingarelli avec "L'homme qui avait soif"

Il me dit bien ce livre, j'aime beaucoup la sobriété de Mingarelli qui dit tellement avec si peu de mot. Je suivrai ton com Tom Léo!

Mais oui: je confirme déjà après une cinquantaine de pages que c'est aussi, et encore, un bon livre de l'auteur!

J´ai commencé Marrakech lumière d'exil de Rajae Benchemsi. Le début était un peu lent, il a fallu que je me fasse à son écriture. Là je commence à vraiment entrer dedans, ça me plait assez.

Bon allez, vous m'avez convaincu aussi avec votre Paradiso

  

topocl a écrit:

Hypnotique qui endort ou hypnotique qui fascine?

hypnotique qui égare... brassage multiculturel allant des Assyriens aux Egyptiens en passant par une faune, une flore, des mythologies et des références scientifiques pointues. De quoi passer des heures sur une même page... sans compter les étonnants pour ne pas dire abscons racines, radicelles et rhizomes d'un arbre généalogique plus qu'obscur. Des instants de total délire, des sauts du coq à l'âne et quelque chose qui enveloppe et donne malgré tout envie de poursuivre. Une lecture qui demande beaucoup beaucoup de concentration.
AvadOROOOOO vient m'aider un peu... por favor...

shanidar a écrit:

topocl a écrit:

Hypnotique qui endort ou hypnotique qui fascine?

AvadOROOOOO vient m'aider un peu... por favor...

Je viens de mettre un mot sur le fil de l'auteur (et rejoins ta sidération et ton étonnement vis à vis de ce roman à part) !  

merci ! j'ai commencé à copier un extrait (une autre manière d'apprivoiser le texte), histoire de donner une idée de la Chose !

Un homme très recherché (John Le Carré)

Lunes : Piero Meldini est un livre surprenant. Comme hanté par le fatum grec. Ce n' est d' ailleurs
un hasard si l' action se déroule en Grèce.

Le narrateur est littéralement poussé par des pulsions aussi violentes que morbides, et qui le

conduisent à violer deux des trois filles d' une femme qui se refuse à lui tout en le provoquant.

Obnubilé par ses obsessions, il en vient à penser que c' est la mère qui l' a ainsi contraint à vivre ce cauchemar sexuel en le frustrant volontairement et sans qu' il comprenne pourquoi.

Il n' y aura pas d' explication. Le narrateur se retrouvera seul, désespéré, hanté par les actes qu' il a commis.
On peut penser, je l' ai dit, que comme Oedipe, il est manipulé par une force occulte à laquelle il peut échapper.

Après ce livre très sombre de Meldini, j' ai entamé un polar préparé d' avance en cas de plombage
d' humeur.

Le lézard lubrique de Melancholy Cove : Christopher Moore. - Folio Policier. C' est le polar le plus dingue, le plus loufoque, le plus délirant, que j' ai du lire depuis Fantasia chez les ploucs de Charles Williams.


Imaginez une ville balnéaire nommée Melancholy Cove. Une ville plutot calme et meme morne après le départ des vacanciers, mais quie se trouve soudain confrontée à un maelstrom de situations plus extravagantes les unes que les autres.
La cause ? Très certainement la libido des personnages qui explose littéralement et sans avertissement.
Une libido sous le signe du lézard. Je n' en dis pas plus. Et d' ailleurs, je suis en plein dedans.
Conseillé aux dépressifs, aux convalescents, aux vacanciers vacants et amateurs de délires sans frontières...

bix229 a écrit:

Après ce livre très sombre de Meldini, j' ai entamé un polar préparé d' avance en cas de plombage
d' humeur.

Le lézard lubrique de Melancholy Cove : Christopher Moore. - Folio Policier. C' est le polar le plus dingue, le plus loufoque, le plus délirant, que j' ai du lire depuis Fantasia chez les ploucs de Charles Williams.


Imaginez une ville balnéaire nommée Melancholy Cove. Une ville plutot calme et meme morne après le départ des vacanciers, mais quie se trouve soudain confrontée à un maelstrom de situations plus extravagantes les unes que les autres.
La cause ? Très certainement la libido des personnages qui explose littéralement et sans avertissement.
Une libido sous le signe du lézard. Je n' en dis pas plus. Et d' ailleurs, je suis en plein dedans.
Conseillé aux dépressifs, aux convalescents, aux vacanciers vacants et amateurs de délires sans frontières...

ça donne envie de... lézarder !!