Nos lectures d'août 2014

Avadoro a écrit:

Chronique d'une saison des pluies (Nagai Kafû)

Un beau livre ! Bonne lecture.

Queenie a écrit:

colimasson a écrit:

Commencé le Requiem des innocents de Louis Calaferte. Depuis le temps que je voulais le lire !

Cool !
Je pense que ça te plaira.
Hâte de lire ton comm' !

Oui, c'est plutôt sympa. Je n'en suis encore qu'au début.

Entre temps, je commence la lecture (en quantité raisonnable) d' Être et temps de Heidegger. Je sue.

colimasson a écrit:

Entre temps, je commence la lecture (en quantité raisonnable) d' Être et temps de Heidegger. Je sue.

Tu m'étonnes !   

et donc sans surprise :

Saša Stanišić Le soldat et le gramophone

Millefeuille de Leslie Kaplan

Une belle découverte.

colimasson a écrit:

Entre temps, je commence la lecture (en quantité raisonnable) d' Être et temps de Heidegger. Je sue.

Une des raisons pour lesquelles je déteste Heidegger... J'ai toujours l'impression qu'il prend un malin plaisir à me tourner en bourrique : j'entends souvent râler contre Kant, mais Kant est très compréhensible en comparaison. Être et temps, c'est vraiment rude pour commencer, qui plus est... Je t'aurais conseillé Essais et conférences, Chemins qui ne mènent nulle part ou son Introduction à la métaphysique, mais maintenant que te voilà lancée, bon courage !

C'est un des rares philosophes que je n'ai plus aucune curiosité à lire maintenant que je n'ai plus de cours de philosophie !   

Toujours avec Volodine, sinon : il me plaît bien décidément !

Sullien a écrit:

colimasson a écrit:

Entre temps, je commence la lecture (en quantité raisonnable) d' Être et temps de Heidegger. Je sue.

Une des raisons pour lesquelles je déteste Heidegger... J'ai toujours l'impression qu'il prend un malin plaisir à me tourner en bourrique : j'entends souvent râler contre Kant, mais Kant est très compréhensible en comparaison. Être et temps, c'est vraiment rude pour commencer, qui plus est... Je t'aurais conseillé Essais et conférences, Chemins qui ne mènent nulle part ou son Introduction à la métaphysique, mais maintenant que te voilà lancée, bon courage !

C'est un des rares philosophes que je n'ai plus aucune curiosité à lire maintenant que je n'ai plus de cours de philosophie !   

...et je me suis toujours demandé comment on pourra arriver à traduire convénablement Heidegger. Bien sûr un philosophe à une terminologie difficile en d'autres langues? Pour ma part, à l'époque où je l'étudiais, je fus saisi de par sa maîtrise de la langue allemande: il inventait toute une panoplie de mots pour décrire des attitudes, essences etc... philosophiques. Aucune idée si cela ne peut que sembler artificiel dans une traduction? C'est inaccoutumé aussi en allemand.

Dernièrement un grand rappel: notre grande Hannah Arendt fut (plus que) très proche de Heidegger, saisie par ses cours. Là, à mon avis, on reçoit une idée comment quelqu'un a pu être perçu lors de ses cours, de son enseignement.

tom léo a écrit:

...et je me suis toujours demandé comment on pourra arriver à traduire convénablement Heidegger. Bien sûr un philosophe à une terminologie difficile en d'autres langues? Pour ma part, à l'époque où je l'étudiais, je fus saisi de par sa maîtrise de la langue allemande: il inventait toute une panoplie de mots pour décrire des attitudes, essences etc... philosophiques. Aucune idée si cela ne peut que sembler artificiel dans une traduction? C'est inaccoutumé aussi en allemand.

Bah, ça doit être comme pour Le Seigneur des Anneaux ou autre Game of Thrones : il faut créer des mots parfois complètement différents mais qui "sonnent" bien dans la langue.
Mis à part ça, Heidegger doit être un poil plus compliqué   

Sullien a écrit:

Toujours avec Volodine, sinon : il me plaît bien décidément !

j'espère que tu prendras le temps de mettre un petit com' ou même un j'aime-j'aime pas sur son fil où je me sens bien seule...

J'ai embarqué Nick Tosches et sa "Main de Dante" avec moi. Qu'un seul commentaire du Biblio sur le forum. On verra ! (il prenait tellement la poussière et était tellement tout grisouille dans son attente, qu'il m'a donné envie de le faire voyager).

Queenie a écrit:

J'ai embarqué Nick Tosches et sa "Main de Dante" avec moi. Qu'un seul commentaire du Biblio sur le forum. On verra ! (il prenait tellement la poussière et était tellement tout grisouille dans son attente, qu'il m'a donné envie de le faire voyager).

tu vas voir que la première page est assez... sidérante ! un livre que je compte relire un jour...

tom léo a écrit:

Sullien a écrit:

colimasson a écrit:

Entre temps, je commence la lecture (en quantité raisonnable) d' Être et temps de Heidegger. Je sue.

Une des raisons pour lesquelles je déteste Heidegger... J'ai toujours l'impression qu'il prend un malin plaisir à me tourner en bourrique : j'entends souvent râler contre Kant, mais Kant est très compréhensible en comparaison. Être et temps, c'est vraiment rude pour commencer, qui plus est... Je t'aurais conseillé Essais et conférences, Chemins qui ne mènent nulle part ou son Introduction à la métaphysique, mais maintenant que te voilà lancée, bon courage !

C'est un des rares philosophes que je n'ai plus aucune curiosité à lire maintenant que je n'ai plus de cours de philosophie !   

...et je me suis toujours demandé comment on pourra arriver à traduire convénablement Heidegger. Bien sûr un philosophe à une terminologie difficile en d'autres langues? Pour ma part, à l'époque où je l'étudiais, je fus saisi de par sa maîtrise de la langue allemande: il inventait toute une panoplie de mots pour décrire des attitudes, essences etc... philosophiques. Aucune idée si cela ne peut que sembler artificiel dans une traduction? C'est inaccoutumé aussi en allemand.

Certains traducteurs essaient d'imposer à la langue française le même mécanisme de composition. C'est assez risible parfois : dans la Phénoménologie de l'esprit par exemple, Labarrière traduit Selbststandigkeit und Unselbststandigkeit des Selbstbewusstsein par "Autostance et inautostance de l'autoconscience" !   

Citation :

Dernièrement un grand rappel: notre grande Hannah Arendt fut (plus que) très proche de Heidegger, saisie par ses cours. Là, à mon avis, on reçoit une idée comment quelqu'un a pu être perçu lors de ses cours, de son enseignement.

C'est vrai, c'était un professeur très charismatique, beaucoup en témoignent. Mais après sa fascination des jeunes années, Hannah Arendt s'est largement distancée de cet enseignement, et s'est montrée très critique. Nicht wahr ?

shanidar a écrit:

Sullien a écrit:

Toujours avec Volodine, sinon : il me plaît bien décidément !

j'espère que tu prendras le temps de mettre un petit com' ou même un j'aime-j'aime pas sur son fil où je me sens bien seule...

Oh oui, bien sûr ! Et j'ai bien envie d'en lire un autre très rapidement...

Arabella a écrit:

colimasson a écrit:

Entre temps, je commence la lecture (en quantité raisonnable) d' Être et temps de Heidegger. Je sue.

Tu m'étonnes !   

Sullien a écrit:

colimasson a écrit:

Entre temps, je commence la lecture (en quantité raisonnable) d' Être et temps de Heidegger. Je sue.

Une des raisons pour lesquelles je déteste Heidegger... J'ai toujours l'impression qu'il prend un malin plaisir à me tourner en bourrique : j'entends souvent râler contre Kant, mais Kant est très compréhensible en comparaison. Être et temps, c'est vraiment rude pour commencer, qui plus est... Je t'aurais conseillé Essais et conférences, Chemins qui ne mènent nulle part ou son Introduction à la métaphysique, mais maintenant que te voilà lancée, bon courage !

C'est un des rares philosophes que je n'ai plus aucune curiosité à lire maintenant que je n'ai plus de cours de philosophie !   

Ouais... ben je commence à comprendre... j'ai relevé quelques passages best-of sur comment rendre compliqué ce qui est simple.
Je n'ai aucun étonnement à cette lecture... contrairement à d'autres lectures "philosophiques" telles que Nietzsche, Schopi, Spino, Wittgenstein... là, Heidegger me donne l'impression d'être en permanente "recherche d'attention phonétique" (comme chanterait Fauve).
Bon, il essaie quand même d'expliquer des processus qui sont de l'ordre de la sensation... mais quel malin plaisir éprouve-t-il à être aussi long et laborieux ?